Rodrigue Belorme

Les promesses de l’avenir

Mage

️️️️ Zuzcreation

Rodrigue Belorme ft. Colin Farrell Derrière l'écran Dans la vie, je m'appelle Flo et j'ai 23 ans. Sur le Net, on m'appelle plutôt Flo . J'ai découvert le forum via les admins et voici ce que j'en pense : Toujours aussi accro . Pour les inventés : Je vous autorise à faire de mon personnage un scénario si mon compte était supprimé.

Introduction Histoire Récapitulatif

En bref ️️️️ Zuzcreation

Âge : 35 ans Date et lieu de naissance : 25 avril 965 à Edenia, Déméria Statut/profession : Mage/professeur de combat au sein de l'académie Allégeance :Gaïane  de Déméria Dieux tutélaires : Cerah, Dana Familier : Fengo/Cerf

QUALITÉS Fier - Tolérant - Sociable - Calme - Entreprenant DÉFAUTS Menteur - Querelleur - Autoritaire - Pointilleux - Prétentieux Les promesses de l'avenir Rodrigue est un homme qui vit au jour le jour. Il pense qu'il ne sert à rien de se tourner vers le passé, et que la seule chose à faire, c'est d'avancer et agir. Ce qui est fait est fait et il ne sert à rien de revenir dessus.

Caractère ️️️️ Google

Test RP

Martial de Viremont & Mélusine de Sylvamir & Mayeul de Vifesprit & cie. - 17 Mars 1000

On descend ! RP

Histoire

25 avril 965
Je suis né au matin du 25 avril 965 dans une famille d'ébénistes. Depuis plusieurs générations, tous les membres de ma famille travaillent le bois. Le jour de ma naissance, il tombait une fine pluie. Je suis le petit dernier d'une famille de trois enfants. Ma sœur aînée assistait ma grand mère à l'atelier, mon grand frère accompagnait mon père au marché. Ma mère était seule à la maison. Heureusement, notre voisine la plus proche a entendu ses cris, et a accouru.  Ma venue a été une belle surprise pour leur retour. J'ai grandi avec le bois, mon père a tenu personnellement à ce que chacun ses enfants sculpte eux même leurs jouets, dés qu'ils ont l'âge de tenir un couteau. Je me souviens de ma première figurine de bois, que j'ai crée à environ six ans, c'était une biche. Enfin, c'est comme ça que je la voyais. Elle ressemblait plutôt à un mélange de chien affreusement maigre et de lapin, avec ses grandes oreilles droites. Quand, bien plus tard, je l'ai montré à Fengo, il m'a dit que, si ça c'était une biche, lui était un poulet. En grandissant, grâce aux conseils de mes parents, je devenais plus adroit, plus minutieux. Mes jouets avaient plus de détails, étaient plus réussis. Ma sœur et moi avons composé, à deux une véritable ménagerie. J'appris également à lire et à écrire, afin d'aider à la gestion de l'affaire. J'étais destiné à suivre les traces de mes aînés, et ça me convenait. Je ne me doutais pas une seule seconde que, l'année de mes quinze ans, mon destin allait prendre un tout autre tournant.

25 avril 980
Comme le voulait la coutume, l'enfant en passe d'entrer dans l'âge adulte devait voir un mage, afin de s'assurer de sa possession ou non de cette énergie magique qui caractérisait les mages. De cette importante journée, je me rappelle la nervosité contagieuse de ma mère. De ses enfants, aucun n'avait décelé de cette énergie. J'étais son dernier espoir d'avoir un mage parmi ses enfants. Mon père était un mage, ma grand-mère également, mais ni mon frère ni ma sœur ne l'était... Elle avait veillé à ce que mes plus beaux habits soient impeccables. Je m'étais jamais senti aussi gêné lorsque cet homme étrange m'avait observé. Après un moment, il finit par annoncer que j'étais en possession d'énergie magique et que, par conséquent, je pouvais par conséquent postuler pour intégrer l'académie. Je me rappelle avoir été très surpris, ma mère, elle était aux anges. Victoire pour madame Belorme. Son fils cadet pouvait faire de la magie ! Voilà une bonne nouvelle à rapporter à la maison. Le cours de ma vie changeait, de manière plutôt inattendue. Je passais sans soucis les entretiens et put intégrer l'académie.

Septembre 980:
Cependant, c’est avec une certaine appréhension que j’effectuais ma rentrée en première année au sein de l’académie. Parce que la magie me fascinait autant qu'elle m'effrayait. Mes premières années au sein de l'académie se déroulèrent dans l'ensemble plutôt bien. J'étais un élève studieux, désireux de faire ses preuves. Je n'étais pas un adolescent à problèmes. J'écoutais plus que je ne parlais, cela suffisait pour m'entourer d'une petite bande d'amis.
Après ces trois années d'études, je pus passer à la pratique. Je retournais à Edenia pour suivre une formation auprès d'un mage spécialisé dans le combat et la défense, qui était un membre des forces de police d'une bourgade en Déméria. J'avais pour ambition d'intégrer un poste similaire. Cela me paraissait être un bel objectif de carrière.
C’est également pendant cette période que je découvris une autre facette de moi même. La puberté vient avec les premiers amours. Plusieurs fois, je me suis surpris à porter mon regard autant sur les femmes que sur les hommes. Cela me gênait terriblement, et je masquais ce malaise tant bien que mal. Mon éducation, ma conscience me soufflaient sans cesse de prendre la bonne direction. Mais mon cœur désirait tout autre chose. J’eus quelques amourettes, et seulement des amourettes. Même si je le désirais, jamais, durant cette période, je n’allais jusqu’à courtiser mes camarades masculins. J’éprouvais un sentiment de honte rien qu’à y penser. Je me sentais comme étant tout sauf normal. Et je tentais de chasser cet état d’esprit en me comportant comme tous mes autres camarades. Je sortais en ville, buvais de l’hydromel avec mes amis, faisais la cour aux belles demoiselles. Cela fonctionna, pendant un temps. A vingt ans, à la fin de mes études, je me sentais un peu plus normal. Mais cela ne signifiait pas que j’étais moi-même.  Je décidais de m’en contenter, et je me lançais dans ma vie d’adulte avec l’esprit un peu plus tranquille.

Juin 985 :

Ma formation terminée, je quittais mon maître et parvins à rejoindre les forces de l'ordre d'Edenia. Et ce fut comme je l'espérais. Dans la police, on ne s'ennuie pas. Entre les patrouilles, les traques des bandits, les poursuites des criminels...J'avais également à mes côtés un ailier guerrier, un homme bourru au cœur tendre, amateur d'hydromel et d'histoires salaces. J'avais trouvé une sorte de sérénité dans mon existence. En exerçant cette profession, je me sentais tout simplement vivant.  Je gagnais en expérience autant dans mon métier que dans ma maitrise de la magie, suffisamment pour gagner le respect des jeunes recrues, et la sympathie de mes aînés.


2 aout 990 :
C’est à l’âge de vingt cinq ans que tout changea à nouveau. J’étais retourné chez mes parents, afin de fêter le mariage de ma sœur aînée. La fête était somptueuse, ma sœur était magnifique, les ménestrels étaient talentueux. Bref, c’était une journée mémorable. La fête se déroulait dans une prairie, à la lisière de la forêt de mon enfance. Et c’est le cœur léger que je décidais de m’éclipser quelques instants pour vérifier si je la connaissais toujours aussi bien. Je m’enfonçais dans les bois, tout en évitant de ne pas salir mes beaux habits, quand un mouvement attira mon regard.
Un cerf, un jeune cerf, allongé sur le flanc. Une flèche était plantée dans sa patte antérieure. Pas de chance pour lui. Un chasseur avait dû le prendre pour cible. Il avait dû s’enfuir et s’effondrer un peu plus loin. Je croisais son regard et, soudain, je ressentis sa douleur. Tout un déluge d’émotions qui n’étaient pas les miennes... peur, souffrance, colère. C'est alors que je sus. C'était lui. C'était l'autre moitié de mon être. Celle que, sans m'en rendre compte, je cherchais. Je me retournais vers l’animal et, prudemment, je m’approchais. Le cerf devait avoir deux ou trois ans. Il me regarda approcher, les yeux brillants.
Je levais les mains devant moi et lui dit sur un ton doux :

« - Je ne suis pas un médecin, je ne peux pas faire grand chose... 

- Mais tu as des mains. Cela suffit. »

Je savais qu'il allait me répondre, mais je fus quand même surpris. Il me répondit, non pas de vive voix, mais par une pensée. Une pensée, aussi claire que l’eau d’une source et qui résonna dans ma tête. J’eus des frissons dans tout le corps. L’animal me regarda pendant un moment et pencha la tête. Je sus alors ce que je devais faire. Je laissais le cerf là et je partis en courant jusqu'à la fête, j'allais trouver mon père et lui expliquait la situation. Lui même ayant une chouette effraie comme familier, il ne pouvait que me comprendre. Il me demanda de rester prudent, et me laissa prendre ce qui me fallait comme matériel de premier secours. J'empruntais donc du tissu, de l'alcool, et je repartis auprès du cerf après avoir rassuré mes parents. Une fois à ses côtés, je m'agenouillais, et lui dit :

« - Ça va faire mal. Je suis désolé.
- Une douleur passagère. Tant que tu ne la fais pas durer.

Une nouvelle fois, cette pensée dans ma tête me laissa tout tremblant. Je me repris, hochais la tête. Je saisis la flèche et l’arrachais d’un coup sec. Le cri de l’animal, mêlé à la douleur que je ressentis à ce moment-là, manqua de me faire perdre connaissance. Nous passâmes tous les deux un long moment à reprendre notre souffle. J’étais allongé sur le dos, à même le sol. J’entendais la puissante respiration du cerf. Je finis par me redresser et j’entrepris de nettoyer la plaie. Ce ne fut pas facile. Je ressentais la douleur de l’animal comme si c’était la mienne. Je fis un bandage de fortune et aidais le cerf à se relever. Bien plus tard, je me suis demandé pourquoi je n'avais pas utilisé ma magie. A cette question je répondais que je ne savais absolument pas. Mon esprit était tellement occupé par l'animal, dans tous les sens du terme, que j'aurais presque pu oublier que j'étais un mage… Une fois le cerf debout, je le laissais s'éloigner. Il avait soif, faim et mal. La première chose qu’il fit cependant, c’est de tourner la tête vers moi et il me souffla un :

« - Merci. »

Il commença à boitiller en direction de la rivière. Je le regardais partir quand, soudain, il s’arrêta. Il se tourna vers moi. Je compris alors. Il m’attendait.

« - Tu viens ? Il y a de bonnes herbes près de la rivière, ça nous fera du bien. »

Nous. Il parlait déjà comme si nous avions un avenir ensemble. Je me tournais vers la  prairie, où on entendait les instruments des ménestrels, et, sans un mot, je suivis le cerf et m’enfonçais dans la forêt.
Quand je revins beaucoup plus tard, c'était accompagné de mon familier.  Un jeune homme, avec des traces de sang sur les mains et sur les bras, accompagné d’un jeune cerf boitillant. Je me souviens du sourire de mes parents, de la chouette de mon père qui volait à la rencontre du jeune cerf pour ensuite se poser sur sa croupe, ainsi que du reste des membres de ma famille qui me félicitaient. Je me suis excusé plus tard auprès de ma soeur pour lui avoir volé la vedette, mais elle ne semblait ne pas m'en vouloir.

C’est ainsi que Fengo entra dans ma vie. C’était comme si j’avais trouvé une partie manquante de mon être. Nous ne formions plus qu’un tout. Dans les années qui suivirent, il grandit considérablement, et, tout comme moi, il gagnait en force. Aujourd’hui, c’est un puissant cerf adulte, avec une impressionnante ramure. L’hiver, quand il perd ses bois, je les offre en cadeau ou je les revends. Ses bois font toujours des heureux. C’est également grâce à Fengo que j’appris à m’accepter. Ce que je prenais pour une anormalité devint une partie de moi. Je ne ressentais plus aucune honte à courtiser hommes et femmes. Je restais cependant discret, afin de ne pas choquer certains.
L’avantage d’avoir un cerf mâle en tant que familier, c’était que j’étais rapidement catégorisé. L’inconvénient, c’est que certains ont plus de mal à m’appréhender.
Quand on me posait la question, au début, je me montrais irritable. Mais, avec le temps, j’appris à la prendre à la rigolade. Je réponds maintenant que je suis du genre à combattre sur les deux fronts. Ça suffit à détendre l’atmosphère.

Mai 997:

C'est cette année-là que tout a basculé une nouvelle fois. Nous étions, avec mes camarades, à la poursuite d'une troupe de bandits qui sévissait sur les routes aux abords d'Edenia. Nous les avons traqués pendant des jours et, une nuit, nous avons retrouvé leur trace dans un bois. Il suffisait de tendre une embuscade, et de fondre sur eux tel un faucon sur un mulot...
Je ne sais pas ce qui s'est réellement passé. Soit ils avaient été avertis de notre venue, soit l'un de nous avait trahi notre présence. Quoi qu'il en soit, un combat sans merci s'est engagé. Si une embuscade aurait pu nous donner l'avantage et nous faire remporter la victoire, ce combat-là a eu l'effet inverse.  Nous étions  peu nombreux, malgré la présence de mages dans l'escouade.  De cette nuit, je ne me rappelle que des cris des combattants, des flammes qui jaillissaient. Puis il y a eu cette immense douleur dans ma poitrine puis ce fut le noir complet.
Quand je repris connaissance, ce fut dans un lit, avec un médecin à mes côtés.  Il m'apprit ce qui s'était passé. Les bandits avaient finalement été neutralisés, mais au prix de plusieurs pertes, dont l'ailier guerrier qui m'accompagnait depuis toujours. Une flèche dans la gorge, ça ne pardonne pas. Ce fut l'arrivée de renforts qui sauvèrent l'escouade. Quant à moi, j'étais dans un sale état. Une blessure grave à la poitrine, ainsi qu'une à la cuisse droite et quelques écorchures.  Je mis du temps à guérir et à reprendre des forces, et le constat final fut affligeant. La guérison m'avait laissé exsangue, épuisé. Ma jambe droite m'empêchait de courir convenablement et rester longtemps debout était une torture. Je savais que cela allait peut-être s'arranger avec le temps, mais, à mon plus grand désespoir, cela marquait la fin de ma vie dans les forces de police de Déméria.  Je ne pouvais que comprendre. Comment être efficace dans mon travail dans mon état ? Fengo fut pour moi à ce moment-là une grande source de réconfort. Il avait toujours le mot juste pour me réconforter. C'est grâce à lui que je pris la décision de postuler comme professeur au sein de l'académie. C'était un changement radical de carrière, mais, comme Fengo me le disait, cela ne pourrait nous faire que du bien. Ce serait également un nouveau défi à relever.  Je déposais donc ma candidature et je fus finalement retenu.  

Septembre 997:

Revenir à l'académie, une fois adulte, a quelque chose de déroutant. On retrouve toutes ces petites choses familières qui avaient rythmé nos vies pendant nos années d'études, mais on en découvre des nouvelles. J'intégrais l'équipe de professeurs et enseignais la magie à des étudiants de premier cycle. Je leur apprenais essentiellement comment se défendre en cas d'attaque et, bien évidemment, comment se battre. Cela me fit un drôle d'effet, le premier jour, de me retrouver de l'autre côté de la barrière, à la place de l'enseignant. Tous ces regards braqués sur moi... C'est assez déroutant, je dois le reconnaitre, mais cela passe très vite. Une fois la confiance installée, il n'y a plus qu'à se laisser aller. Fengo m'avait dit en riant de faire comme au lit, et, dans un sens, il n'avait pas tort.  

Récapitulatif

Nom de la célébrité Colin Farrell
Compte principal : Oui
Groupes secondaires : Mage
Familier : Fengo, Cerf♂

C'est beaucoup mieux comme ça, je pense que ton personnage a un grand potentiel d'évolution !
J'espère que tu vas te plaire dans ce nouvel univers, bienvenue en jeu !