Histoire
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15 mai 962 :
NaissanceViveplume, jolie petite baronnie de Sombreciel, se situe à quelques jours de marche de la frontière démériane. Ses terres, où sont cultivées à la fois pommes et graines de pavots, sont fertiles et permettent à ses habitants de ne pas trop souffrir de la faim. Ses dirigeants, le baron André de Viveplume et son épouse Cassandre, vivent dans l'aisance et le confort. Leur vocation, l'art de l'écriture, ont fait leur renommée. Ils savent manier les mots et la plume comme personne. Les poèmes de mon père ainsi que les romans de ma mère sont reconnus de tous. Cet amour de la plume a débuté il y a plusieurs générations. Tous les membres de ma famille ont un certain don pour l'écriture. Tous savent faire danser les mots sur le papier pour qu'ils chantent à nos oreilles. Tous. Sauf un gamin. Je vous laisse deviner lequel.
Il fallait bien qu'il y ait un maillon faible dans cette famille. Il y en a partout. Je suis né le matin de ce 15 mai 962. Il faisait encore frais dehors, et malgré l'heure matinale, toute la maison était debout. Un tel évènement avait la particularité d'être… Quelque peu bruyant. On me donna le nom de César, on me plaça sous la tutelle de Mimir et on me confia à une nourrice.
Malgré ce qu'on en dit, j'estime être né dans une position confortable. Etre le deuxième né d'une famille a ses avantages. Mon frère aîné héritera du domaine, quant à moi, j'étais libre. Pas de responsabilités, pas de terres à gérer… C'est ce que j'ai cru jusqu'à l'âge de six ans. Les précepteurs sont trop vite arrivés. Ils ont écrasé ma liberté sans aucun remords, harcelant le pauvre petit garçon que j'étais de leçons en tout genres. Apprentissage de la lecture pour commencer, puis écritures, philosophie, bonnes manières, éthiques par la suite. Tout pour faire de moi le parfait petit noble, irréprochable
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Année 970 :
Découverte de sa passion pour les travaux manuels. Désireux de rendre mon père fier de moi, j’étudiais sans broncher. C’est en voyant un artisan réparer une vieille horloge que je découvris la mécanique. Tous ces rouages, cette complexité. Je voulais en savoir plus. J’étudiais des livres, demandais à des artisans de les regarder travailler, au grand dam de mon précepteur qui aurait bien préféré que je me penche sur la poésie. Mais au moins, je lisais. Je profitais de mes temps libre pour essayer de passer à la pratique. J’essayais de fabriquer toutes sortes de choses farfelues, à partir d’objet du quotidien. La cuisinière cherche encore les quelques cuillères et autres ustensiles que je lui ai « emprunté ». Quand je ne bricolais pas, je couchais sur le papier mes idées. Je m’inspirais des plans des dirigeables pour dessiner. Il m'a fallu plusieurs d'années avant de pouvoir créer quelque chose de potable.
Mon précepteur, voyant mon intérêt pour l’écriture diminuer au fil du temps, ne manquait pas d’imagination pour rendre tout cela plus attrayant, en vain bien entendu. Sa seule satisfaction était que j’excellais dans les autres domaines. J’adorais les leçons d’escrime et de tir à l’arc. J’étais exemplaire en matière d’éthique. Enfin, je n’étais finalement pas un cas trop désespéré. La guerre éclata peu de temps après, et, bien qu'étant un enfant, j'essayais d'être au courant des évènements majeurs. Et ce fut la guerre qui me guida dans mes projets de vie futurs.
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20 juin 969 Naissance du petit frère.Ma flèche se plante dans la cible. Quel ennui. J’aimerais être assez grand pour la planter dans une cible vivante. J’étais en train de penser à mes arguments pour que mon père accepte que je l’accompagne à la chasse quand un cri attira mon attention. Je compris vite que le grand jour était venu. Cela faisait plusieurs mois que je voyais ma mère s’arrondir, et j’étais assez grand pour comprendre ce qu’il se passait. Je me suis précipité auprès d’elle, pour trouver porte close. Mon père, présent lui aussi, me rassura. C’est une affaire de femmes. Émile, mon frère aîné, ne tarda pas à nous rejoindre. Les heures sont passées, beaucoup trop longues. Et enfin, la délivrance. Les cris de mon petit frère ont retenti. Et voilà un troisième fils pour André de Viveplume. On lui donna le nom de Marcel. Dans les années qui suivirent, ce garçon se montra aussi parfait qu’Emile, même plus talentueux. Les poésies et les discours aux mots chantants fusaient lors de nos repas. Je restais silencieux pour ma part, malgré les encouragements de mes parents. Au moins, j’étais reconnaissant à Marcel d’être né pour détourner mes parents et mon frère de mon manque d’intérêt pour tout ça. Je pouvais continuer à fabriquer, bricoler, inventer, en paix.
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Année 977 à 982 Cursus à l’académieCette année de 977, je franchis les portes de l’académie pour la première fois. Je n’avais jamais vu un endroit aussi extraordinaire.
J’avais réussi à passer les entretiens sans problème. L’absence d’énergie magique dans mon organisme ayant été reconnue peu de temps après mon anniversaire, j’ai vite su ce qu’il me restait à faire. L’académie offrait beaucoup de possibilités pour un jeune homme en quête de connaissances. J’exécutais sans trop de difficulté le premier cycle pour m’engager sur le deuxième, aux côtés d’un maître d’apprentissage. J’ai vite choisi de devenir ingénieur, mais j’ai longuement hésité entre l’armement et la mécanique. J’ai finalement décidé de m’orienter vers le premier. J’ai rapidement développé une sorte de fascination pour les armes. Mon maître m’enseigna l’art de concevoir des armes à la fois pleine d’ingéniosité et d’efficacité. Quand j’ai vu mon premier canon cracher ses premières flammes, je me suis senti aussi puissant qu’un roi. Je trouvais juste dommage de ne pas pouvoir participer aux conceptions... La guerre fut pour moi une excellente motivation. Dessiner les plans, assister à sa fabrication et la voir fonctionner est pour moi l’équivalent du travail d’un parent. Je vécu ces quelques années d’enseignements comme dans un rêve, et la remise de mon diplôme arriva bien trop vite.
J'étudiais quand j'appris pour l'épidémie, le domaine a perdu bons nombres d'hommes et de femmes de valeurs, mais heureusement, personne de ma famille a été touché, grâce aux dieux.
J'ai décidé de travailler pour le compte de l'armée de Sombreciel. Le choix d’un tel cursus ne manqua pas d’étonner ma famille, qui s’imaginait me voir dans quelque chose de plus... intellectuel. J’ai ignoré leurs commentaires, me penchant davantage sur mes nouvelles compétences et du monde nouveau et vaste qui s’ouvrait à moi.
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12 avril 983 Décès d’André, rencontre avec MinerveIl faisait frais ce soir là, mais le temps était clair. Un temps idéal pour chasser. Mon père, mes deux frères et moi, à cheval. Nous avions déjà quelques lièvres et quelques perdreaux dans notre besace. Mais notre père voulait ramener quelque chose de plus gros. Un sanglier, par exemple. Nous l’avions cherché toute la journée, en vain, et nous prenions le chemin du retour. Je venais de recevoir le prototype d'une nouvelle arme que j'avais élaboré pendant plusieurs semaines. Une sorte d'arbalète améliorée, où j'avais tenté d'intégrer une sorte de chargeur à carreaux. Le carreau tiré laissait place à un suivant, et il n'y avait plus qu'à replacer la corde. Un gain de temps considérable pendant une bataille. Nous traquions donc un sanglier. Je décidais de prendre un autre chemin, m'éloignant de ma famille, pour pouvoir tester mon arme sur un autre animal.
J'aime pouvoir tester moi même mes armes avant de les présenter, cela me permet de pouvoir détecter le moindre défaut. Le lièvre que je finis par tuer me prouva par exemple que l'arbalète avait quelques défauts de stabilité. Je descendis de cheval pour récupérer ma proie quand, à mon grand étonnement, je constatais qu'elle avait disparu. Un hululement répondit à ma muette question. Je levais les yeux et croisait le regard d’un hibou grand duc, immense pour son espèce. Son plumage aux couleurs mêlant le noir, le brun et le roux était magnifique. Ses yeux rouges-orangé m’attiraient comme le vin avec un ivrogne. Mon regard passa tour à tour de ses serres aiguisés, de son regard de glace, de sa posture noble, et enfin de ses petites aigrettes. Les yeux du rapace semblaient eux aussi m’étudier. Nous restâmes un moment à nous regarder. Le lièvre, entre les serres du hibou, finit par me persuader de prendre la parole, même si cela me sembla d'abord fou de parler à un hibou :"
- Tu as intérêt à me rendre ce lièvre, sinon tes plumes iront décorer le chapeau de ma mère. - Tu sais autant que moi qu'un faisan serait plus approprié pour cela."
Je ne fus que légèrement surpris quand il… Ou plutôt elle me répondit. J'avais déjà vu suffisamment d'étudiants avec un familier pour savoir comment cela pouvait se passer entre eux. Je me rappelle avoir souri. Je ne pouvais détacher mon regard de ce noble oiseau qui allait maintenant partager ma vie, et j'étais extrêmement fier. Je craignais en effet de tomber sur un animal moins… Comment dire… adapté. J'aurais été moins ravi d'avoir un canard ou une vache.
Un cri me sortit de ma contemplation. Je tournais la tête en direction du bruit, le cœur battant la chamade. Ce cri était beaucoup trop humain pour qu'il soit normal de l'entendre dans une forêt.
Le chasseur est devenu proie. Va, où il sera trop tard.Après un dernier regard vers le hibou, j'ai enfourché mon cheval et l'ai poussé au galop jusqu'à l'origine du cri. La première chose que je vis en premier, ce fut le sanglier, mort, et ensuite, mon père, allongé sur le sol, les mains pressées contre son ventre ensanglanté. Emile me vit et, sur le coup de la panique, me hurlait ses reproches. Ou étais-je passé ? Pourquoi n'étais-je pas là quand c'est arrivé ? Marcel était déjà parti chercher de l'aide. Je bredouillais des excuses et m'approchais de mon paternel, qui, de plus en plus pâle, ne cessait de dire qu'il allait bien. Marcel finit par revenir avec de l'aide et nous sommes rentrés. Mon père mourut de ses blessures quelques heures après, et ce fut naturellement Emile qui repris les rênes du domaine. Je vécus cette disparition comme un véritable cataclysme. Une partie de mon enfance s'envolait vers les cieux, et je pris conscience que plus rien ne serait comme avant.
Le hibou grand duc vint à ma fenêtre cette nuit là. C'est sans doute grâce à elle que j'ai pu surmonter le choc et le chagrin. Minerve entra dans ma vie le jour où mon père perdit la sienne, et j'estime encore aujourd'hui que les dieux me l'ont envoyé pour m'aider, autant dans cette épreuve que ce qui allait suivre ensuite.
Année 983 :
Naissance du fils bâtard. Cette année là ne fut pas seulement marquée par le décès de mon père, mais également par la naissance de mon seul enfant connu. J'ai connu sa mère lors d'une soirée bien arrosée, elle était employée à servir à table. Une nuit, une seule nuit a suffit. Elle est tombée enceinte sans que je le sache et est venue me voir, un beau jour de cette année 983, avec un nourrisson dans les bras. Elle clamait haut et fort que cet enfant était le mien, et que je devais assumer ma responsabilité. J'ai accepté de le faire, mais uniquement pour l'enfant. J'avais en effet pour projet de cacher l'enfant dans un foyer aimant le temps de ménager mon frère et d'épouser la femme qu'il m'aura choisi, et je l'aurais ramené avec moi à Viveplume. Mais cela ne se passa pas ainsi. Un beau soir, l'enfant fut enlevé par une bande de kidnappeurs. J'ai fait quelques recherches mais j'ai vite réalisé que tout cela était vain. L'enfant avait disparu et, en quelques sens, mes ennuis avec lui. J'ai pu donc reprendre le cours de mon existence comme si rien ne s'était passé. Mon frère, tout juste devenu baron à ce moment là n'en a jamais rien su, pour mon plus grand soulagement. Depuis lors, il m'arrive de penser à ce petit, à ce qu'il aurait pu devenir s'il a survécu. Si les dieux sont joueurs, peut être que nos chemins se recroiseront un jour...
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Année 985 :
Premier meurtre, entrée dans le Pas de l’Ombre.Deux ans se sont écoulés depuis la mort de notre père, et Émile prenait ses fonctions de baron très à cœur. Trop à mon humble avis. Il n’hésitait pas à mettre toute son énergie et même sa famille à contribution pour permettre au domaine de prospérer chaque jour un peu plus. Il n’hésitait pas à envoyer les membres de notre famille pour faire de la diplomatie, et à user de mes connaissances à la capitale pour obtenir ce qu’il voulait. Marcel étant à l'académie, il échappa à tout ça. A cette période la, je restais le plus souvent possible à Euphoria. Mes journées étaient bien occupées, entre mon travail et mon frère qui ne cessait de me contacter.
Mais cela ne pouvait pas durer, un autre événement vint ébranler notre famille.
Mon jeune frère, Marcel, était tombé amoureux d’une jeune femme déjà promise. Il l’avait rencontré lorsqu’il me rendait visite à Euphoria. Il se mit à la courtiser, mais le fiancé l’apprit. Sans doute jaloux que mon jeune frère tente de se faire lui aussi une place dans le cœur de la femme, il décida de le provoquer. Et mon frère y répondit. C'était idiot. Marcel n'avait que 16 ans, c'était un garçon. Il y eu... un incident, et mon frère fut gravement blessé par le fiancé lésé. Il perdit sa jambe droite peu de temps après. Pour notre famille, ce fut une nouvelle fois un cataclysme. Je ne cessais de me dire que cet homme s'était montré injuste envers mon jeune frère. Plus le temps passait, et plus la colère grandissait. J'ai alors envisagé de rendre moi même cette justice qui s'était montrée trop laxiste à mon gout.
La réaction de Minerve me marqua alors pour le restant de mes jours :
"Et bien ? Qu’attends tu ? »
J’ignore encore ce qui m’a réellement poussé à prendre la route ce soir là. Marcel, Minerve, ou les deux ? Je suis parti rencontrer cet homme, et je l'ai trouvé en train de siroter tranquillement son verre. J'ai pu rentrer sans trop de problèmes, Minerve et ses talents de chasseuse nocturne m'ont beaucoup aidé. J'ai mis longtemps à choisir mon arme, avant de finalement opter pour une dague toute simple. Le cœur battant la chamade, j'ai planté mon arme dans la gorge de l'homme avant de m'en aller, sans un mot. Quand je suis rentré à Viveplume, au bout de quelques jours, c'est là que j'ai réalisé ce que j'avais fait. J'avais tué un homme. Je lui avais ôté la vie juste parce qu'il nous avait humilié. Minerve me rassura, d'après elle, j'ai fais ce qu'il fallait faire. Lors du solstice d'été, un homme vint à ma rencontre, il me dit qu'il appartenait au Pas de l'Ombre et qu'il souhaitait me former à l'assassinat. Je n'ai pas hésité longtemps, je l'ai suivi. J’avais conscience que tuer cet homme changerais définitivement ma vie, et qu’il n’y avait pas de retour en arrière possible. Pour Marcel et pour notre famille, j’ai tué. Et j’allais à présent le faire par devoir, pour les dieux.
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Année 988 à aujourd'hui :
Fin de la formation et vie en tant qu'assassinLa formation ne fut pas facile. Mon maître était strict, et il avait raison. Tuer n’était pas une mince affaire, et pour peu qu’on ne soit suffisamment pas concentré, on pouvait finir en prison voire pire. Il m’apprit à me mêler à l’obscurité, à me fondre dans le décor. Au bout de quelques temps, je parvins à me déplacer sans faire de bruit, à disparaître quand il le fallait. Grâce à lui, j’appris à reconnaître les points faibles de ceux que je devais abattre, et à les tuer sans un cri. Il me forma particulièrement sur les diverses armes qu'un assassin pouvait utiliser : couteau, arc, arbalète... J'avoue avoir quelques difficultés avec le poison. En tant que Cielsombrois, je devrais m'y connaitre, le dosage des poisons ressemble à celui des drogues, mais c'est à croire que ce n'est pas fait pour moi. Trois ans ont passés depuis le début de ma formation, et j'ai fais mes preuves. Mon maitre, fier de moi, m'a déclaré que j'allais devenir une Ombre, au service du Pas de l'Ombre. Je lui ai juré fidélité, ainsi qu'à Lida et Sithis. Je suis retourné en Sombreciel, et a commencé à exercer en tant qu'Ombre. Minerve est devenue une compagne dont je ne pourrais me séparer. Sa vue perçante m'a beaucoup aidé dans bien des contrats en extérieurs, et elle ne rechigne jamais à "aller chasser" comme elle me l'a souvent dit.
Entre deux contrats, je continue à imaginer et créer des plans pour de nouvelles armes ou pour en améliorer d’autres déjà existantes pour le compte de l'armée. Il m’arrive également de fournir certaines de mes créations au Pas de l’Ombre. Ma famille ne se doute pour le moment de rien. Chacun vit sa vie de son côté. Mon frère aîné dirige le domaine et commence même à former son fils. Marcel, malgré sa jambe envisage déjà d'épouser une autre femme. Quant à moi... Je n'ai pas encore rencontré l'âme sœur mais n'allez pas dire que je suis un solitaire, j'aime m'entourer de mes amis d'Euphoria, de ceux qui m'ont accompagnés pendant mes études et de mes compagnons du Pas de l'Ombre, rien de tel qu'une soirée agrémentée de pavot pour se détendre.
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Sweetie
Nom de la célébrité Benedict Cumberbatch
Il y aura certainement moyen de se trouver des liens! 
j’ai hâte de pouvoir vous croiser en rp 
)
Nous avons un peu de mal à voir quels projets d'avenir tu as pour lui, comment voudrais-tu le voir progresser ? 
Et amuse-toi bien avec ce monsieur 
