[Quête 1.1] Découvertes macabres

Découvertes macabres

Quête #1 - Arhab

Sifaï Sadaqa & Selim Sadaqa

▬ Temporalité
• IRP : 23 juin 1000

▬ Limite de mots et mise en forme
• Pas de minimum et maximum 700 mots. (Je ne chipoterai pas si vous dépassez un peu, mais juste un peu !)
• Merci de bien vouloir indiquer, sous spoiler en fin de post, votre compteur de mots et un résumé succinct de vos actions.
• Merci de mettre en évidence le choix que vous aurez fait ! (gras ou souligné ou couleur ou sous spoiler).

▬ Informations générales
• Cette quête a pour but de vous faire trouver quelque chose. C'est une découverte mineure, mais liée au fil rouge de l'histoire du livre I.
• La quête est découpée en 4/5 paliers. A chaque fois, vous devrez choisir une option parmi deux ou trois choix. Plusieurs options peuvent être bonnes, certaines débloquent des informations supplémentaires, etc... Si vous faites le bon choix, je vous ferais avancer jusqu'à arriver au palier suivant. Si vous ne faites pas le bon choix, vous devrez choisir parmi les deux choix restants. Parfois, plusieurs choix mènent au palier d'après.
• C'est comme un RP lambda sauf que vous êtes guidés par des choix qui déterminent votre avancée.

[ QG ]

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Quête #1 - Arhab

Sifaï Sadaqa & Selim Sadaqa

C'est le matin et vous avez décidé de vous retrouver pour profiter des premiers rayons du soleil sur les dunes. Vous êtes non loin de Vivedune, mais suffisamment pour profiter du paysage de sable à perte de vue et être coupés un peu de la vie bruyante de la capitale. Un convoi de marchands est à quelques mètres de vous. Vous êtes entourés par les dunes et il y a une oasis que vous pouvez apercevoir un peu plus loin. Décor idyllique pour une matinée ensoleillée qui s'annonce chaude en cette période estivale.

Par où souhaitez-vous aller ?
se balader dans les dunes • aller jusqu'à l'oasis • rester proche du convoi

Les festivités avaient perduré jusqu’à la veille au matin, tant Vivedune était en liesse. Des lanternes avaient éclairé la nuit et il lui semblait bien que le regard d’Amon’Râ veillait sur eux plus étroitement cette nuit-là qu’une autre. Lorsque la danse sacrée avait pris fin, lorsque Sifaï sentit le battement de son coeur s’harmoniser au rythme des tambours berbères, elle s’était retirée. Sans Shahryar, affairé aux dernières affaires diplomatiques. Sans Simoun, sans doute à glapir aux lunes en compagnie des siens. Toute seule. Elle avait dansé, dansé encore, pour Lida. Pour Sithis. Pour sa promesse de les servir depuis les ombres. Pour leur rendre hommage, eux, si craints mais ô combien nécessaires. Il y avait déjà une année entière qu’elle les servait de plein droit, la tête haute sans l’humilité propre aux apprenties. Une année à offrir la vengeance divine. Éreintée par ses danses et ses dévotions, l’assassine avait enfin touché le repos au petit matin. Elle avait dormi tout le jour, récupérant des nombreuses semaines de préparation, pour ne se réveiller qu’au coeur de la nuit, le corps encore épuisé mais le coeur comblé, avec la certitude que Lida l’avait vu danser pour elle.

Selim l’attendait au matin aux portes du palais, frais et disposé à profiter de cette journée oisive au sein du désert. Elle l’avait rejoint avec entrain, une bouteille d'alcool de datte - particulièrement sucrée afin qu’il se lasse avant elle - lovée sous son bras. Son sari chatoyant, ses parures étincelantes, ses cheveux en folie, Sifaï avait traversé la ville à ses côtés jusqu’à rejoindre le sable fin et l’étendue dorée qui se perdait vers l’horizon.

- Je crois bien, mon frère, que cette journée sera remarquable.

Elle en avait l’impression, à moins que ce ne soit les quelques rasades volées à la bouteille en cours de chemin - bouteille qu’elle lui tendait déjà, alors qu’ils dépassaient un convoi de marchands. Ils semblaient escortés, et cela suffit à Sifaï pour ne pas s’y intéresser plus encore. Le soleil s’était couché écarlate, la veille, promettant une journée particulièrement chaude pour le jour à venir. La promesse était tenue, et malgré la matinée peu avancée, la chaleur alourdissait le moindre de ses mouvements.

- L’oasis du levant?

Ils s’étaient mis d’accord pour rejoindre l’oasis de petite taille particulièrement luxuriante qui avoisinait la capitale. Quelques heures de marches, sans doute moins, juste assez éloignée pour les dépayser du brouhaha de Vivedune, juste assez près pour être facilement accessible pour les citadins. Ils l’avaient nommée ainsi, enfants, en raison des premiers rayons solaires à se refléter sur ses eaux calmes. Le véritable nom était quelque part à leur esprit d’adulte, mais frère comme soeur préféraient se souvenir du surnom enfantin qu’ils lui avaient trouvé, tant d’années plus tôt.

- Shayaan devait nous rejoindre, mais il a dû couvrir l’absence de l’un des gardes… Je comptais bien discuter de son célibat, c’est bien dommage.

Un sourire fin mais carnassier brûlait ses lèvres. Il n’était pas rare de les voir se chercher, Shayaan et elle. Leur affection était aussi grande que leur taquineries pouvaient être cruelles. Elle lui reprochait son manque d’ambition. Il lui reprochait son ventre plus sec que le désert. Ils se vexaient, se chamaillaient, puis se rabibochaient avec la même passion. Alors qu’ils approchaient l’endroit verdoyant, véritable miracle dans cette mer de dunes, Sifaï relogea la bouteille sous son bras.

- Je vais devoir discuter de ton propre célibat… À moins que tu aies de meilleures nouvelles à m'offrir?

Spoiler:

Tu t’es levé avec le soleil, comme à ton habitude. Avant de déjeuner, tu as pris le temps d’aller courir, histoire de garder la forme. Et c’était le meilleur moment de la journée pour le faire, avant que la fraîcheur de la nuit ne s’efface devant les rayons chauds et puissants d’Amon’Râ. Ce n’est qu’une fois rafraichi, ta barbe taillée avec soin et ton gandoura bien lissé que tu entrepris de te rendre au palais où une fois de plus tu retrouverais Sifaï, Sahra cette fois sur tes talons. La femelle chacale lèche affectueusement les doigts de ta soeur pour lui témoigner sa joie de la revoir : parfois il t’arrive de te demander si elle n’aurait pas préféré être son familier plutôt que le tien. Ne dis pas de sottises Selim.

Les murs de la ville se retrouvent rapidement derrière vous et la chaleur du désert se frappe doucement contre votre visage. C’est avec plaisir que tu acceptes la bouteille d’alcool de dattes que t’offre Sifaï et son goût d’abord un peu trop sucré te reste en bouche avant que tu ne te sentes déjà rafraîchi un peu par sa légèreté et sa fraîcheur. Si une part de toi regrette la présence de Shayaan, un vrai bout d’entrain qui aurait ajouté de l’animation à votre promenade, tu es tout de même bien content d’avoir la benjamine pour toi tout seul. Cela t’amuse tant d’ailleurs qu’elle se préoccupe autant de la situation matrimoniale de votre frère, bien qu’il soit plus âgé qu’elle. Peut-être que le mariage la vieillit un peu. Tu laisses échapper un léger rire, avant de te reprendre.

« Je crois qu’il te faudra te contenter de ton frère vieux garçon. Je n’ai pas l’intention de me marier à nouveau, » réponds-tu. Tu tentes tant bien que mal de cacher l’air sombre qui envahit ton visage quand tu repenses à ton expérience dans le domaine conjugal. La plaie laissée ouverte par ta dernière union est encore ouverte, mais tu ne veux pas inquiéter Sifaï, préférant laisser dans l’ombre les véritables raisons de votre séparation.

« N’as-tu donc rien de plus intéressant à me raconter ma très chère soeur plutôt? Ne parlons pas de tout ceci, d’ailleurs les femmes ne pleuvent pas au gouffre de Roc-Épine, tu le sais bien. Es-tu encore surprise que ton frère soit toujours célibataire maintenant? »

Déjà, vous rejoignez l’oasis pleine de verdure, probablement ta préférée puisqu’elle renferme beaucoup de souvenirs de votre enfance, quand Sifaï n’était encore qu’une toute petite chose bien fragile. C’est qu’elle a bien grandi ta soeur et tu n’arrives pas à t’en remettre complètement, que ce petit bout de femme ne soit plus une enfant.

« N’as-tu pas dansé toute la nuit à l’occasion de Litha? Raconte-moi plutôt les festivités, voilà qui est bien plus joyeux que les histoires d’un vieil homme comme ton frère. »

Tu plaisantes, tu te moques un peu de toi-même pour détourner un peu le sujet sur elle, sur ses activités qui te semblent plus intéressantes que les tiennes. Sait-elle que vous avez repoussé une autre vague de créatures des tréfonds? Peut-être que tes prouesses au cimeterre l’intéresseront plus que tes histoires d’amour inexistantes.

Spoiler:

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Quête #1 - Arhab

Sifaï Sadaqa & Selim Sadaqa

Ah l'oasis du levant comme ils l'appellent. Petite, mais luxuriante aux abords de Vivedune. Un havre de paix où les animaux aiment venir boire et où les hommes respectent cette flore typique composée essentiellement de palmiers et de petits arbustes. Zone de passage généralement, dernier point d'eau avant d'accéder à la capitale et pourtant, aujourd'hui tout est très calme. Sifaï et Selim peuvent profiter du lieu en toute tranquillité.

Que faites-vous ?
se poser au bord de l'eau • tremper les pieds dans l'eau •
regarder dans l'eau

Sahra était d’excellente humeur, toute disposée à lécher ses doigts et lui offrir quelques petits coups de tête affectueux. Sifaï appréciait le chacal qui l’avait vu grandir, pratiquement, tout comme elle appréciait la savoir veiller sur son frère lors de ses patrouilles. Simoun n’était pas du nombre et Sifaï le regrettait un peu. Si le fennec ne se faisait habituellement pas prier pour retrouver le désert, cette fois-ci, il préférait demeurer au calme dans sa petite cours aménagée. J’aurais les dernières nouvelles de la vie amoureuse de Selim même d’ici. Le commentaire la fit sourire - sourire qu’elle amenuisa alors que son aîné lui expliquait ne plus vouloir trouver épouse. Son petit air ombrageux ne lui avait pas échappé. Elle était toute jeune, lors du premier mariage… Et la seconde épouse n’avait jamais fait grande impression à l’adolescente qu’elle était alors.

- Qu’elles soient nombreuses ou rares, je sais qu’aucune femme n’est à la hauteur de mon grand frère. Elle jeta un regard entendu à Sahra avant de continuer. Je ne veux seulement pas que tu regrettes d’avoir préféré la solitude, à un moment de ta vie.

Elle-même n’était certainement pas la meilleure pour prodiguer conseil à son aîné, mariée à un homme pour assurer une couverture convenable à ses activités. Pour elle, toutefois, la question ne se posait pas. Elle ne regretterait jamais de servir Lida, que son coeur soit seul ou non. Quant au sujet épineux des amours de Selim, la cadette n’insista pas plus, respectueuse de son silence mais curieuse qu’un guerrier réputé, fils d’émir et si charmant se retrouve toujours seul. Sifaï acceuillit la question quand aux célébrations de Litha avec un peu plus d’entrain, alors qu’ils traversaient l’oasis jusqu’à approcher les eaux calmes. La vision des lanternes s’élevant dans le ciel jusqu’à rejoindre les lunes, étincelles lumineuses tranchant l’obscurité, lui revenait comme le plus doux des souvenirs. Et la présence de Shahryar, près d’elle. Elle s’accroupit plutôt aux abords de l’eau, son attention allant des eaux à son frère.

- C’était magnifique, Selim. Cette année plus qu’une autre encore, il me semble. Ce moment où ton coeur pulse au même rythme que les notes de la cithare, que le tambour vibre pour toi… J’étais là, entière, pour la célébration. Puis nous avons pu voir la levée des lanternes, plus tard. N’as-tu pas célébré, toi aussi?

Elle n’était pas certaine qu’il puisse comprendre cette impression d’harmonie que lui procurait la danse, plus encore lors des cérémonies sacrées. Dans le silence suivant sa question, elle revint à sa contemplation des eaux, toujours un peu fascinée de voir pareils endroit dans une mer de sable.

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Quête #1 - Arhab

Sifaï Sadaqa & Selim Sadaqa

Tu regardes dans l'eau et tu vois ton reflet... et un peu de sable aussi au fond de l'eau.

Que faites-vous ?
se poser au bord de l'eau • tremper les pieds dans l'eau

Les paroles de Sifaï résonnent en toi comme un écho d’un passé lointain et tu ne peux t’empêcher de changer de sujet. Combien ton passé te fait-il encore souffrir. Ce n’est pas toi qui as choisi la solitude, mais bien elle qui t’a choisi plutôt. Mais comment expliquer ceci à ta tendre soeur sans lui causer quelque peine? Sans qu’elle ne déteste Douniazad, ton épouse. C’était ton erreur, ta faute d’avoir voulu un enfant. Elle s’était sûrement sentie obligée alors qu’elle ne le voulait pas. Tu ne peux pas l’expliquer autrement. Vous vous aimiez tant pourtant… Alors parler de Sifaï, de ses talents, voilà quelque chose de plus réjouissant, un sujet de conversation qui vous évitera toute peine à tous les deux. Comme elle serait désolée ta jolie danseuse de savoir qu’elle n’aura jamais connu ce neveu ou cette nièce! Comme cela lui rappellerait durement la perte de Soraya.

Elle est si belle Sifaï quand ses yeux s’illuminent en parlant de ce qu’elle aime. Tu ne peux t’empêcher de sourire en l’imaginant, drapée de son plus magnifique sari, tourbillonnant dans le bruissement de la soie et le tintement de ses bracelets. Comme tu aurais voulu être là.

« Voilà une émotion que je ne peux connaître qu’à travers toi, je n’ai pas hérité des talents de notre mère pour la danse. » Mais elle t’avait transmis l’art de jouer de la cithare. Pas très bien, mais assez pour y trouver du plaisir. « Nous avons célébré, modestement. On s’attend à la prochaine vague venue des tréfonds d’un jour à l’autre, on ne pouvait pas se permettre de célébrer à la capitale cette année. J’aurais aimé être là pour te voir danser. »

Oh oui, Sifaï dansait au palais, mais une proche parenté et une amitié fraternelle te liant à Anthim depuis votre jeunesse t’aurait certainement permis d’assister à la fête au palais. Une idée te traverse soudainement l’esprit. Plus tard. Plus tard tu lui demanderas. Accrochée dans ton dos, ta cithare. Peut-être aura-t-elle la gentillesse de danser pour toi si tu l’accompagnes de ta musique. Elle te pardonnera sûrement tes erreurs et de n’être pas à la hauteur des musiciens du palais. Après tout, tu n’es qu’un simple guerrier.

« L’eau a l’air bonne et fraîche, » remarques-tu. Tu enlèves tes bottes abîmées par la marche et l’usage et trempe tes pieds dans l’eau, assis au bord du petit point d’eau. La sensation de fraîcheur est agréable et te fait beaucoup de bien. « Passe-moi un peu cette gourde, » fais-tu en tendant la main pour prendre une rasade ce précieux nectar. Quoi que… il soit bien trop sucré!

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Quête #1 - Arhab

Sifaï Sadaqa & Selim Sadaqa

Vous trempez les pieds dans l'eau en faisant attention à ce qu'un serpent ou un autre animal ne vous attaquent pas. Quelque chose attire votre œil, vous trouvez ce qui ressemble à des petits bouts de plume dans l'eau, proche de vos orteils.

Que faites-vous ?
inspecter les bords de l'eau • inspecter les petits bouts de plume

Un jour, Sifaï trouverait les mots exacts pour décrire ce sentiment de plénitude qui l’habitait lorsqu’elle dansait pour les dieux. Être à l’endroit précis où elle devait se trouver. Ressentir la musique vibrer en elle et porter chacun de ses mouvements. Le premier bruissement de ses bracelets s'entrechoquant. Sa mère lui avait transmis sa passion pour la danse, réjouie que l’une de ses filles soit si gracieuse. C’était quelque chose qu’elles partageaient, un lien unique entre la mère et la fille. Le souvenir de Soraya lui revenait, si maladroite dans ses gestes… Elles en avaient ri souvent, les deux soeurs. Selim devait être au moins aussi peu doué, de ce qu’il en disait. Il s’excusa de son absence aux célébrations de Litha et expliqua la situation au Gouffre de Roc-Épine.

- Tu pourras profiter d’une autre célébration, je ne m’inquiète pas. La vague a été repoussée? Ce doit être effrayant de voir des monstres sortir des ténèbres et des tréfonds et foncer vers toi. Je me demande ce qui les motive à vouloir rejoindre la surface malgré votre présence et toutes leurs tentatives. Quelque chose de plus grand gronde peut-être sous la terre... Je doute qu'ils veulent profiter de la lumière d'Amon'Râ.

À sa demande, elle lui tendit l’alcool de dattes, non sans en voler une gorgée au passage. Elle se doutait qu’il n’avait pas de réponses satisfaisantes à sa supposition, et sans doute se questionnait-il lui aussi de la provenance et des motivations de ces monstres. Elle le laissa boire à son tour, retrouvant un air plus léger en le voyant grimacer, puis se débarrassa à son tour de ses chausses. D’une main, Sifaï retenait prisonniers les pans de son sari. La peau dénudée jusqu’aux genoux, la cadette s’enfonça dans les eaux claires et fraîches avec prudence, bien consciente que les serpents aimaient à se dissimuler sous le sable fin des oasis.

- Des plumes.

Elle s’avança d’une enjambée jusqu’à cueillir, la main en écuelle, les bouts de plumes qui flottaient à la surface. Il ne lui semblait pas avoir entendu de chant d’oiseaux, mais il était vrai que la conversation de Selim l’accaparait beaucoup. Elle souleva les plumes afin de déterminer à quel type d'oiseau elles pouvaient bien appartenir. Loin d'être experte en la matière, Sifaï n'en était pas moins intriguée. C'était si joli, les oiseaux, comme le familier de sa chère Nour.

Spoiler:

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Quête #1 - Arhab

Sifaï Sadaqa & Selim Sadaqa

En y regardant bien, effectivement un peu plus loin de vous, vous voyez d'autres plumes de différentes couleurs : orange, bleu, jaune... Vous n'aviez pas fait attention jusqu'à présent. Surement un oiseau qui est venu là et s'est fait attaquer ? Vous remarquez également des traces de sang fraîches. Vous décidez de suivre les traces, vous faites le tour de l'oasis, le convoi de marchands semble être parti. A mesure que vous avancez, les traces s'intensifient et il y a de plus en plus de plumes.

Comment vous sentez-vous ?
peur • intrigués • prudent

Tu hausses les épaules en agitant les pieds dans l’eau : elle est fraîche et agréable. Tu avais presqu’oublier qu’il est aussi bon de profiter de la clarté des points d’eau des oasis. Tu attrapes la gourde pour prendre une petite rasade avant de lui tendre l’alcool avec une petite grimace : trop sucré. Beaucoup trop sucrée.

« Tant que ton frère sera là pour veiller sur le gouffre, Vivedune sera en sécurité, ne t’inquiètes pas ma soeur. Je n’ai pas crainte de ces créatures. » Mais pas du tout même. Peut-être la première fois que tu as vu les monstres sortir du gouffre, peut-être que cette fois-là tu as tremblé un peu avant de te jeter dans la mêlée. Mais aujourd’hui…. Elles ne te font pas peur, bien qu’elles soient bien difficiles à pourfendre. Tu as bon espoir qu’un jour vous pourrez débarrasser le continent de ces affreuses créatures, bien que tu aimerais bien pouvoir un jour poursuivre leur chasse plus loin que l’entrée du gouffre. Mais les souterrains sont réservés aux Abysséens et en territoire inconnu, il vaut mieux ne pas s’aventurer sans permission.

Tu ignores complètement pourquoi elles essaient de remonter à la surface. Un désir de conquérir plus de territoire? Ou alors peut-être la crainte d’une plus grande menace grouillant dans les entrailles de la terre. Tu ne fais que ton devoir, sans trop te poser de questions. La voix de Sifaï te tire de tes pensées et tu la rejoins, pour observer ces plumes. Voilà une trouvaille assez étrange. Tu cherches du regard le volatile qui a pu perdre ses plumes et tu remarques des traces de sang.

« Quel animal attaquerait un oiseau ainsi? » demandes-tu l’air songeur. Tu sors de l’eau, la main posée sur le pommeau de ton cimeterre. « Sifaï, reste près et moi et sois prudente, » déclares-tu sur un ton plutôt sérieux. Aux devants de votre duo, prêt à la protéger contre tout danger, tu avances prudemment en faisant le tour de l’oasis. Le convoi qui s’y était arrêté plus tôt est déjà reparti et il ne reste plus que vous deux. Ça ne te dit rien qui vaille et les plumes sont de plus en plus nombreuses. Cela t’inquiète. Ça ne ressemble pas au restant d’un dîner de poulet rôti tout ça…. Sahra est d’ailleurs revenue à vos côtés et tu peux l’entendre gronder légèrement tandis qu’elle se presse contre Sifaï, comme pour la protéger d’une attaque.

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Quête #1 - Arhab

Sifaï Sadaqa & Selim Sadaqa

Vous êtes prudents, on ne sait jamais, si un animal est blessé il pourrait se montrer agressif ou il n'est peut-être pas seul ou encore de potentiels braconniers pourraient être encore là. Mieux vaut être prudents dans une pareille situation.

Comment vous sentez-vous ?
peur • intrigués

• Le Destin vous propose deux options : vous pouvez répondre soit par un RP soit uniquement en énonçant votre choix dans un nouveau message.

Sifaï avait entendu les paroles de Selim, quant à ses talents de sentinelle, sans réellement réagir. Elle ne ratait que rarement une occasion de glorifier son aîné, surtout lorsqu’il était question de sa renommée dans sa profession tant estimée, mais cette fois, juste cette fois, son attention était déjà ailleurs. Sur les morceaux de plumes qu’elle avait recueillis entre ses mains. Étrange hasard, que celui de l’entendre, depuis les abords de l’oasis, lui affirmer qu’il n’avait pas peur des créatures, car c’était sans doute une bien étrange et féroce créature qui avait pu surprendre un oiseau et l’attaquer dans les eaux.

Son attention dévia sur les eaux calmes qui l’entouraient, jusqu’à repérer d’autres plumes, nombreuses puis entières, se décliner en différentes couleurs. Toutes marquées par le sang. L’Arhabéenne abandonna les pans de son sari, pour suivre les plumes puis les traces de sang, jusqu’à la rive de l’oasis. L’idée d’un serpent lui traversa l’esprit, à peine. Le prédateur avait attiré l’oiseau jusque sur le sable. Sois prudente, et reste près de Selim. L’esprit alerte de Simoun l’avait rejoint, dès que l’inquiétude avait marquée son esprit, et sans discuter, la danseuse se rangea aux bons conseils de son familier et de son frère qui se retrouvaient jusque dans leur formulation. Il y avait bien longtemps que la mort ne l’effrayait plus. Ni le sang. Ni les cadavres. Mais Sifaï comprenait parfaitement qu’elle n’avait pas la même formation aux armes que son aîné, digne prince Sadaqa.

- Les traces dérivent vers la droite, Selim.

Elle le guidait de temps à autre, à voix basse, lorsqu’il semblait perdre de vue les traces un bref instant. Non, elle n’avait pas peur. Si la prudence l’habitait, à se tenir dans l’ombre de son frère et à amenuiser le bruit de ses pas, il fallait bien avouer que l’assassine était intriguée par une pareille attaque. Alors que les traces écarlates se précisaient et s’intensifiaient, son coeur battait de plus en plus lourdement. La quantité de sang lui semblait énorme, à maculer les plumes dans les eaux, puis à marquer le sable tout autour de l’oasis. Trop de sang pour un simple oiseau coloré, qu’elle se disait, alors que les plumes, pourtant, se faisaient de plus en plus nombreuses.

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Quête #1 - Arhab

Sifaï Sadaqa & Selim Sadaqa

Vous êtes intrigués par tout ceci, en y réfléchissant bien les marchands avaient l'air un peu louches en fait. Ils sont partis, c'est trop tard, peut-être pourriez-vous y retourner pour voir s'ils n'ont rien laissé comme indice. Ou bien, préférez-vous donner la priorité au fait de trouver l'oiseau auquel appartiennent ses plumes et ce sang ?

Que faites-vous ?
aller enquêter du côté des marchands • chercher dans les alentours • continuer à suivre la piste

Ça ne te dit rien qui vaille tout ça. Quel animal pourrait s’attaquer ainsi à quelqu’un de la sorte? Tes doigts se serrent sur le manche de ton cimeterre et Sahra se rapproche de toi, les babines retroussées, découvrant ses dents. Tu ne l’as pas vue autant sur ses gardes depuis bien longtemps, ça ne te dit rien qui vaille. Si vous ne trouvez pas bientôt la piste qui vous mènera à une réponse, tu vas ramener Sifaï à Vivedune et revenir avec les forces de l’ordre. Tu ne peux pas laisser ta petite soeur chérie faire face à un pareil danger.

Et pourtant, sa présence est bien utile, ses yeux sont plus perçants que les tiens, elle est meilleure pour pister que toi. Probablement qu’elle aurait été une excellente éclaireuse si elle n’avait pas choisi la danse des dunes. Mais c’est une chance que ses pas l’aient guidé sur cette voie, car tu n’aurais pas supporter de la savoir constamment sur le chemin du danger.

« La piste semble nous faire tourner en rond… peut-être devrions-nous plutôt fouiller les alentours en reprenant le chemin de Vivedune… » remarques-tu alors que vous avez pratiquement fait le tour de l’oasis sans avoir trouvé le volatile blessé — ou peut-être massacré en vérité. Non loin tu vois les derniers vestiges du passage des marchands et il te semble qu’il serait très peu probable qu’ils n’aient rien vu et ils ne seraient pas partis en silence comme ça. Ça ne me dit rien qui vaille… Rentrons et ramenons la petite en sûreté. Oui, je crois que c’est ce qu’il vaudrait mieux faire… « Viens Sif. Garde l’oeil ouvert. »

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Quête #1 - Arhab

Sifaï Sadaqa & Selim Sadaqa

Vous cherchez aux alentours, vous continuez à trouver des plumes colorées ensanglantées. Vous en êtes à présents certains, il s'agit bien d'un oiseau ! Vous continuez à inspecter les environs, à fouiner ici et là autour de l'oasis et vous découvrez le cadavre d'un simorgh mutilé. Le spectacle est horrible, il lui manque de nombreux membres, des plumes, vous avez du mal à reconnaître cet animal fabuleux connu pour son magnifique plumage.

Animal légendaire, mythe pour certains, c'est un oiseau qui ressemble à un paon avec de grandes ailes majestueuses et colorées. Vous avez la preuve devant vos yeux que les simorghs ne sont pas une légende et qu'il y a en surtout en Arhab (quelques-uns, très peu, c'est un animal extrêmement rare à observer). Cela rend la scène encore plus déchirante...

Tout ceci est très étrange. Pourquoi s'attaquer ainsi aux simorghs ? Dans quel but ? Est-ce que les plumes se revendent à un bon prix sur le marché noir ? C'est très mystérieux et vous pouvez difficilement rester insensible. Qui a osé ?

Félicitations, vous avez terminé la quête avec quasiment que des bonnes réponses, bravo !

Étrange affaire que celle-là. Il disait vrai, Selim. La piste semblait contourner l’oasis et revenir au point de départ : un amas de plumes colorées et ensanglantées. Sifaï ne put que convenir aux paroles pleine de sagesse de son aîné, lorsqu’il évoqua qu’il leur faudrait rentrer. Ils tournaient en rond et il était peut-être temps de retourner à Vivedune, même si la curiosité était grande, chez la cadette. Dans l’ombre de son grand frère, elle inspectait les environs et la végétation encore bien présente aux environs de l’oasis. C’est ainsi qu’ils l’avaient découvert. Un simorgh. Un simorgh mutilé.

Son coeur battait de la même lourdeur que quatre ans auparavant. La découverte de Soraya et de son enfant dans une mare de sang que le désert ne parvenait pas à absorber, lui revenait comme un écho. L’oiseau légendaire reposait dans une scène similaire. Une vision aussi barbare. Une créature appartenant aux mythes de son peuple… Quel enfant du désert pouvait ainsi prétendre à les mettre à mal, prêt à piétiner ses propres racines, à mutiler une propre part de son histoire? Sifaï? Il s’inquiétait, Simoun, de savoir la jeune danseuse si chamboulée devant cette scène. Il percevait sa colère devant la pauvre créature, son incompréhension de la savoir mutilée. Sa tristesse, également. Retrouve Kemintiri, Simoun. Retrouve Shahryar. Dis-lui que les simorghs sont réels, qu’ils ont quitté les légendes pour la mer de sable. Raconte-lui tout ce sang. Tout ce massacre… Il pourra déjà y réfléchir, pour que nous en parlions plus tard.

- Pauvre créature… Je les croyais vivre uniquement dans les histoires légendaires que les anciens nous racontaient, petits. Qui peut s’en prendre à un animal aussi précieux?

L’Arhabéenne n’attendait aucune réponse. Selim n’en saurait pas plus qu’elle, tristement. Elle s’était agenouillée non loin du cadavre mutilé, sans intérêt pour son sari qui se tacherait bientôt ni pour la vision répugnante du corps écartelé. Du bout des lèvres, elle priait Lida de poser son regard vengeur sur ce mythe qu’on avait mutilé avec autant de sauvagerie. Il ne s’agissait pas d’un homme, mais le simorgh demeurait à ses yeux une victime innocente et injustement mutilée. Avec prudence, elle déposa sa main sur ses longues plumes colorées et tachées de sang, comme si la douceur du geste pouvait assurer une certaine quiétude à la créature dans la mort. Elle ne grimaça pas en sentant le sang poisseux marquer la paume de sa main. Ce n’était pas la première fois.

- Shahryar saura bientôt. Simoun le cherche. Notre cousin devrait savoir que les mythes existent en son royaume, qu’en penses-tu, Selim..? Et que des chasseurs de légendes se cachent parmi les gens du désert.

Sifaï s’était redressée avec souplesse, la mine grave et sombre.

Spoiler:

(#) Sujet: Re: [Quête 1.1] Découvertes macabres Mar 1 Sep 2020 - 19:30

Tu t’arrêtes brusquement quand tes yeux se posent sur le spectacle devant toi. Tu ne vois pas ton visage, mais tu sais déjà qu’il est devenu blême devant les restants du carnage sous ton regard. Quel oiseau venez-vous de trouver! Rapidement, tu reconnais les traits de la créature fabuleuse qui peuplait les contes que vous racontait votre mère quand vous étiez enfants. Cet animal de légende existe donc vraiment! Mais qui oserait s’en prendre à une bête aussi majestueuse? Plus encore pour la mettre dans un tel état. Il fallait être vraiment cruel pour ce faire. Tu es trop choqué par la scène pour en préserver Sifaï. Ses tendres yeux se posent sur l’horrible tableau et il est trop tard pour la protéger d’une telle vue. Du coin de l’oeil, tu remarques Sahra se presser contre les jambes de ta cadette, comme si elle avait deviné sans mal l’inquiétude que tu as pour elle.

Bien qu’elle te pose une question, tu devines sans mal que ta soeur ne s’attend pas à une réponse. Elle ne fait qu’énoncer les interrogations qui trottent dans ta tête aussi. Debout auprès de ta soeur agenouillée, tu demandes à Amon’Râ de veilleur sur ton peuple et de le protéger du danger qui guette dans l’ombre.

« Oui, il n’y a pas de temps à perdre. Anthim doit être le premier à être mis au courant de notre découverte. Il faudra que la dépouille du simorgh soit ramassée avant que quelqu’un d’autre ne profane plus encore cette majestueuse créature… » lâches-tu dans un soupir urgent. Vous devez rejoindre la capitale dès que possible. Que dirais votre sultan en apprenant la nouvelle. De sombres augures planent sur les sables du désert et voilà qui ne te rassure pas du tout. Tu sors un mouchoir de ta poche et essuie avec délicatesse la main tachée de ta soeur.

« Partons Sifaï. Il faut que tu te changes et nous devons prévenir notre illustre cousin sans tarder, avant qu’une autre victime ne tombent sous les coups de ces barbares… Je crains qu’il ne soit plus sécuritaires d’accepter les caravanes étrangères en nos terres ma mère. Pressons le pas. »

Déjà, Sahra vous devance de son trot, ses pattes parcourent aisément le sol sableux. Tu te contentes de prendre le bras de la benjamine et à l’entraîner loin vers la silhouette de Vivedune. Naturellement, vous n’aviez pas prévu de chameaux pour cette excursion et ressentiriez sûrement les contre-coups de leur allure pressée dans leur mollet le lendemain.

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