Géralt Clairsentier

Les promesses de l'avenir

Pirates

️️️️ Sigyn

Géralt Clairsentier ft. Alexander Dreymon Derrière l'écran Dans la vie, je m'appelle Cora et j'ai 33 ans ans. Sur le Net, on m'appelle plutôt Lukazu. J'ai découvert le forum via PRD puis Skyfall, lors de la précédente version, et voici ce que j'en pense : sacré travail ! Pour les inventés : Je ne vous autorise pas à faire de mon personnage un scénario si mon compte était supprimé.

Introduction Histoire Récapitulatif

En bref ️️️️ Lemon Tart

Âge : 34 ans Date et lieu de naissance : 27 février 966, à Bauverne (Ansemer) Statut/profession : Médecin et chirurgien à bord de l'Audacia Allégeance : Rhéa et Philippe Jedidiah Dieux tutélaires : Elova, sa déesse tutélaire, Fortuna, Atal et Alder se partagent en grande majorité ses prières Familier : Sylphe, un écureuil volant géant mâle

QUALITÉS Sociable honnête ouvert loyal assuré protecteur solide ENTRE-DEUX Méticuleux terre-à-terre taquin DÉFAUTS Rancunier exigeant possessif secret râleur fier obstiné LES PROMESSES DE L'AVENIR S'attarder sur le passé ne lui a jamais réussi. Après sa fuite d'Ansemer, il a appris à vivre au jour le jour, à laisser de côté ses racines et à se forger une existence par lui-même. Il a des remords, des regrets, mais celui de quitter tout n'en a jamais fait partie. Se focaliser sur l'avenir, c'est s'écouter soi-même, c'est, couplé avec le présent, grandir, apprendre, vivre, profiter et voir plus loin sans se laisser traîner vers le bas par ce qui nous rattache à avant. Ce n'est pas acquis, c'est un combat de tous les jours, mais ça en vaut la peine. Géralt ne l'oublie pas et tente de se concentrer sur le maintenant, le devenir, les projets. Sur tout le positif qui s'est installé dans sa vie depuis que son avenir a pris le devant de la scène.

Caractère ️️️️ Klaus Rudloff

Test RP

Lionel de Rivepierre et Géralt Clairsentier - 19/04/1000

Je marche à toi

Histoire

• An 959
18 octobre : Mariage de Valois de Bauverne et de Seren d'Ambrelisse, âgés respectivement de 18 et 16 ans. Lui arbore en continu un air sérieux quand elle offre ses sourires avec générosité et bienveillance. Valois achève son apprentissage des affaires du domaine auprès de son père et héritera des lieux à la naissance de son premier fils.
Il s'agit d'une seigneurie, qui se situe au confluent du Mitan et du Dextre. A l'origine, l'activité principale du domaine consistait en l'entretien des deux ponts qui traversent le territoire et permettent de relier différentes parties des landes. Ainsi, convois et voyageurs à pied favorisaient ce chemin pour rallier l'autre côté plus rapidement et plus sûrement qu'ailleurs. A mesure des siècles, le nombre de péniches et autres bateaux marchands adaptés et empruntant exclusivement les fleuves a crû de manière importante. Résultat, un port a été créé en 755 pour faciliter le commerce avec les domaines alentour. Plusieurs familles sont venues agrandir la modeste population de la seigneurie pour ouvrir commerces, auberges et tavernes, faisant ainsi de Bauverne un lieu de transit d'envergure moyenne et bien pratique pour l'économie de la région. La famille seigneuriale assure le bon fonctionnement de l'ensemble, de l'entretien des ponts et du bourg à la tranquillité des lieux.

• An 961
8 janvier : Naissance de Grégoire, premier né de l'union entre Valois et Seren. Il sera choyé par sa famille mais élevé dans une rigueur caractéristique d'Ansemer, tout comme les enfants qui suivront. Gearald (futur Géralt Clairsentier) et lui entretiendront une relation en dents de scie dès tout jeunes.

• 964
10 novembre : Naissance de Blair, première fille du couple. Son caractère différera largement de celui de Gearald, mais ils créeront une relation soudée à mesure du temps.

• 966
27 février : Naissance de Gearald, deuxième garçon de la famille. Enfant vif et souriant, il est probablement celui qui ressemblera le plus à sa mère, les années passant.

• An 970 (4 ans)
La guerre est déclarée entre Sombreciel et Ansemer. Valois se rend au front. Seren prend en charge la gestion du domaine avec efficacité durant son absence, parfois assistée du père de ce dernier, Lodrain, quand la situation le requiert. La guerre est loin, pour autant, personne ne chôme à Bauverne. Elle rend également visite aux dames du coin durant son temps libre : nouvelles du front, ragots et discussions en tout genre leur permettent de se soutenir en ces temps difficiles.  
15 juin : Naissance de Breena, deuxième fille du couple. Gearald ne peut s'empêcher de s'extasier sur sa moue adorable et ses grands yeux clairs qui observeront bien vite le monde avec perspicacité.
21 août : Lors d'un rassemblement des dames, Gearald rencontre les jumeaux Rivepierre. Il est en train de courir après son frère qui, comme à son habitude, ne veut rien avoir à faire avec le bébé de la famille, et percute un garçon plus âgé que lui. C'est le visage souriant de Lionel qui l'accueille et, soudainement, Grégoire est complètement oublié. Ce jour marque le début de son amitié avec les deux frères, mais particulièrement avec Lionel.

• An 971 (5 ans)
13 Août : Géralt est fasciné par la prestation au violon d'une jeune fille d'un domaine voisin. Elle refuse de le laisser essayer l'instrument, mais lui conseille d'en parler à sa mère s'il est sûr de lui. Alors, il demande leur avis à Livien, Lionel et Blair, et il réfléchit longuement – presque deux semaines. Sa mère lui déclare qu'elle doit y penser.

• An 972 (6 ans)
27 février : Le temps a passé, Gearald a fini par ne plus penser au violon. Sa mère, elle, n'a pas oublié, puisqu'il en reçoit un pour son anniversaire. Il partage sa joie à coup de mélodies inventées avec sa famille, avec les Rivepierre ainsi qu'avec les malheureux croisant son chemin. Le professeur de musique l'aidera à rendre l'ensemble plus supportable, fort heureusement. Son anniversaire marque également le début de son instruction auprès d'un tuteur. A la lecture, l'écriture et les calculs s'ajouteront avec les années la géographie, l'histoire d'Arven ainsi que celle de la noblesse, la politique, les affaires du domaine (dans une moindre mesure que son frère), les arts du combat, les bases du patois local, etc.. Un apprentissage complet, somme toute.

• An 974 (8 ans)
31 octobre : Naissance de Gaël, troisième fils, conçu lors d'une des trêves momentanées du conflit. Gearald essaiera d'être un grand frère plus présent que Grégoire ne l'a été avec lui. La réserve de l'enfant ne l'empêchera pas de montrer sa curiosité de tout en grandissant.

• An 977 (11 ans)
Février : Grégoire, âgé de 16 ans, est envoyé au front. Même s'ils ne se sont jamais trop entendus, Gearald glisse discrètement une lettre dans ses affaires où il lui demande d'être prudent et de revenir vite.
Septembre : Les jumeaux partent pour l'Académie. Il est heureux pour eux, mais encaisse difficilement l'absence de Lionel, qu'il voyait assez régulièrement. A cause de son jeune âge, il ne comprend pas cette sensation piquante dans sa poitrine, mais il apprendra à vivre avec. Fort heureusement, ils avaient au préalable convenu de s'écrire ; Gearald envoie la première lettre à peine une semaine après le départ de Lionel.

• An 978 (12 ans)
17 juillet : Une lettre arrive du front et annonce la mort de Grégoire dans une explosion. Le corps ne pourra être rapatrié, mais un tumulus sera tout de même construit en sa mémoire, quelques affaires chères à son cœur ensevelies à sa place. Valois a été autorisé à revenir pour l'occasion ; toute la famille se réunit pour pleurer dignement sa perte. Gearald devient officiellement l'héritier de Bauverne. Du haut de ses douze ans, il a du mal à gérer les nouvelles et va chercher un peu de réconfort auprès de Lionel dès le lendemain.
Août : Ses leçons ont été réorganisées et les priorités d'apprentissage ne sont plus les mêmes. La gestion du domaine prend dorénavant beaucoup de place. Les heures consacrées au violon sont revues à la baisse, à son plus grand déplaisir. Il prend part à des événements de société de manière plus sérieuse, plus officielle, aux côtés de son grand-père – en l'absence de son père – et de cousins un peu plus âgés que lui. Une partie de son entourage plus ou moins proche change de comportement envers lui. Il est rappelé à l'ordre plus souvent, même pour des broutilles qui n'auraient pas été relevées avant. Ce n'est que le début et, déjà, il a l'impression qu'une distance se creuse entre le reste du monde et lui.

• An 979 (13 ans)
Mars : La rumeur de la mort du polyarche de Sombreciel parvient à Bauverne et les combats semblent se calmer quelque peu. La famille espère que le conflit cessera bientôt et que Valois pourra revenir. Surtout qu'une épidémie semble faire de plus en plus parler d'elle, ce qui n'a rien de rassurant.
Eté : Quand les pensées se font trop chaotiques, quand il a l'impression de moins bien respirer sous le poids des responsabilités, il a à présent deux échappatoires : des rendez-vous avec sa sœur aînée dans la bibliothèque familiale pour parler de tout et de rien, et des escapades dans la seigneurie, quand il réussit à échapper aux regards inquisiteurs. Ces dernières permettent de voir son futur domaine sous un angle différent, mais cela accroît parfois l'anxiété qui le taraude déjà quotidiennement. Il ne parle cependant à personne de ce qui le trouble. Il a peur de décevoir, peur de paraître faible, peur d'être rejeté par ses proches. Si Grégoire a pu le faire, il doit le faire également. Il n'a pas le choix, c'est la seule chose qu'on attend de lui.

• An 980 (14 ans)
La guerre cesse officiellement, même si, au final, l'intelligence humaine n'a pas été le facteur déterminant. L'épidémie ravage le continent et fait tellement de morts que les armées n'auraient de toute façon plus été en mesure de s'affronter, mort de Eudes de Sombreflamme ou pas.
Janvier : Valois revient à Bauverne plus dur et plus renfermé qu'avant. La famille est soulagée qu'il soit en vie, mais il a tendance à laisser déborder ses humeurs sur ses proches.
14 février : Gearald est le premier à en faire pleinement les frais lorsqu'il se montre particulièrement borné lors d'une leçon compliquée. Son père finit par intervenir, le ton monte, les mots se font blessants des deux côtés, Gearald dépasse les bornes en mentionnant Grégoire. Une main vole et sa nuque craque sous le choc. Malgré sa rudesse et sa brusquerie, jamais Valois n'avait levé la main sur Grégoire, sur sa femme ou ses autres enfants. Le geste marque profondément Gearald. Cependant, loin de faire taire ses envies de révolte naissantes, cela les attise. Le fossé entre le père et le fils commence à se créer.
23 mars : Lors d'une visite au bourg, il accompagne son père qui a à faire avec un commerçant. Son attention décroche momentanément et il croise le regard d'un jeune homme, pas bien plus vieux que lui, au teint mat et aux yeux verts. Les nœuds qui se créent dans son ventre immédiatement le surprend. Impossible de détacher ses yeux jusqu'à ce que les mots secs de son père le ramènent à la réalité. Il n'osera pas tourner à nouveau la tête.

• An 981 (15 ans)
01 mars : Lionel, de passage dans la région, offre à Gearald un violon d'une facture fine et superbe pour son anniversaire. Les larmes lui montent aux yeux et, dans un élan d'affection que les deux hommes ne se permettent plus depuis des années, il serre son ami dans ses bras. Les convenances en prennent un coup, mais Lionel, d'abord raide comme la mort, finit par lui rendre timidement son étreinte. Et si, inconsciemment, Gearald imprime l'odeur de son ami dans sa mémoire, personne n'a à le savoir – pas même le Bauverne lui-même.
27 mars : Il a oublié le visage du jeune homme de l'année dernière, mais ses yeux verts, eux, sont ancrés dans sa mémoire. Au point qu'il les reconnaît immédiatement ce jour-là, au port, quand il percute par inadvertance quelqu'un. Les excuses fusent, mais les yeux de Gearald enregistrent tout du visage du jeune homme. La discussion s'engage et il découvre qu'il s'agit d'un fils de marchand ansemarien, que sa mère est arhabéenne, qu'ils viennent ici tous les ans à la même période. Il s'appelle Ismaël et il est captivant. Ils se revoient plusieurs fois par la suite. En parallèle, Gearald se demande s'il ne couve pas quelque chose, avec ses montées de chaleur aux joues et son cœur qui bat parfois plus vite que d'ordinaire.
8 avril : C'est le jour du départ d'Ismaël et de sa famille. Il est triste, Gearald, mais il profite d'une course au bourg pour aller lui dire au revoir. Seulement, Ismaël le fait d'une manière étrange : il l'embrasse, chastement, certes, mais sur les lèvres. Pourquoi les lèvres ? Gearald le repousse vivement sans y réfléchir. Certes, ils sont à l'abri des regards, mais un homme l'embrassant, lui, un autre homme ? Son cœur bat fort, encore, et il ne peut réfléchir, il ne peut que fixer Ismaël qui s'excuse avec profusion, rougissant, et finit par fuir, apeuré. Gearald mettra un certain temps à bouger puis à retrouver le chemin de la demeure familiale. Ce soir-là, il aura à gérer une crise d'angoisse particulièrement coriace.
Reste de l'année : il passera par différentes étapes psychologiques :
- Etape une : le déni/le dégoût/la colère. Une envie de mettre son poing dans la figure d'Ismaël pour avoir sali leur amitié. L'indignation qu'il l'ait pris pour, pour, pour… ce genre de personne. Qu'il ait abusé de sa confiance aussi. Et le consentement, bon sang, il n'a jamais voulu ça ! Il a aussi l'impression que ce baiser est marqué sur son visage.
- Etape deux : les questionnements/la curiosité. Il se demande pourquoi Ismaël a fait ça. Est-ce qu'il a senti quelque chose chez lui qui l'a induit en erreur ? Est-ce que Gearald a réellement détesté ça ? Si non, qu'est-ce que ça fait de lui ? Les Cielsombrois vivent dans une société fonctionnelle avec une conception de la liberté et de la sexualité différente, est-ce si mal, au final ? Il commence à remettre en question sa vision du monde.
- Etape  trois : la réalisation/le deuil. Il comprend qu'Ismaël n'est pas le problème ; cela vient de lui, au fond, là. Il est différent. Cette période est la plus dure. Il a du mal à se sentir connecté à son quotidien, aux gens, au monde. En boucle, il se demande pourquoi lui. Ou pourquoi ici. Il serait né ailleurs, tout aurait été plus simple. Il dort mal et sa mère commence à s'inquiéter.
- Etape quatre : la résignation/l'acceptation. Il n'est donc pas comme les autres. L'idée ne lui plaît pas, elle l'effraie atrocement. Pourtant, ça ne change rien : il n'en a que faire du décolleté d'Iphigénie de Rochelac, et les épaules et le dos musclé de Baudry de Fortacier attirent bien plus son œil. Il garde sa différence pour lui, trop effrayé que quelqu'un ne le dénonce sinon.
Le fossé existant entre son père et lui s'agrandit dramatiquement à partir de là. Il prend quelques distances avec sa famille, aussi, même s'il a toujours un sourire à adresser à sa fratrie. Il tente de s'adresser à Lionel de la même manière, mais la crainte de se trahir est là et l'influence malgré tout. Cela ne l'empêche pas d'être heureux chaque fois que son ami revient au pays.

• An 982 (16 ans)
Mars : Comme Gearald l'espérait, Ismaël est de retour : il a grandi, il a muri et fait monter le rouge aux joues du Bauverne. Cette fois, il est plus à même d'apprécier ce qu'il ressent, à l'abri dans son esprit. Il tient également à s'excuser, mais Ismaël le fuit dès qu'il l'aperçoit. Il lui court après et parvient à le tirer à l'écart pour l'assommer de mots d'excuses. La discussion est pleine de tension gênante, mais ils parviennent à s'expliquer et décident de se revoir le lendemain, en fin de journée. C'est à ce moment-là qu'ils échangeront leur deuxième baiser, cachés du monde. Gearald a les mains qui tremblent, le cœur qui bat fort à ses tempes et une presque-nausée dont il ne sait quoi faire. Pourtant, ça n'en sera pas moins inoubliable, merveilleux et… libérateur.
10 mars : Ils se revoient à plusieurs reprises ensuite et, ce jour, ils rallient un petit cours d'eau, dans la forêt derrière la seigneurie. Ils pensent être en sécurité, ils s'amusent, font trempette, sauf qu'ils ne voient pas qu'ils sont surveillés. Ce qui pourrait passer pour une simple escapade d'adolescents prend une autre tournure quand les deux jeunes finissent par s'embrasser à nouveau. Ce n'est que sur le chemin du retour que tout bascule : ils sont accueillis à la lisière de la forêt par Valois, l'air furibond. Il sait. Sans un mot, il s'avance vers Ismaël, qui est paralysé sur place et ne réagit pas quand il lui met une première baffe. Gearald s'interpose à la deuxième et se prend le coup. Le troisième suit mais ses bras amortissent la majorité du choc. Il crie à Ismaël de fuir. Ce dernier réagit enfin et fait ce qu'on lui dit, sans un regard en arrière. Le soulagement de le voir partir disparaît au 4ème coup, qui sonne Gearald. Son père l'attrape par le col, lui hurle tellement de choses qu'elles finissent par se mélanger dans son esprit. Il sait simplement que c'est la fin de son monde tel qu'il le connaissait.
15 avril : Sa mère et sa sœur aînée ont été mises au courant. Gearald ne regarde plus personne dans les yeux ; il en a assez du regard de dégoût de son père, de honte de sa mère, de pitié de sa sœur. Seuls les plus petits lui sourient encore, mais Valois leur a interdit de parler à leur frère pour l'instant. Il est d'ailleurs étroitement surveillé. Une discussion a été enclenchée avec une famille voisine pour des fiançailles dès l'année d'après. Peut-être même avant. La situation est détestable et Gearald étouffe tellement qu'il en fait des crises d'angoisse. Il lutte pour ne pas se perdre dans tout ça et ne pas céder à la pression mais il ne sait pas quoi faire. Le 15 avril marque le jour où il rencontre son éventuelle future promise, dont le nom ne l'intéresse pas le moins du monde. Sans être mal poli, il a l'air absent durant l'échange. Valois lui tombe dessus dès leur retour à Bauverne. Gearald encaisse, encaisse, jusqu'à exploser à son tour : « Tu peux me faire ce que tu veux, tu peux me brimer, m'écraser toute ma vie, tu ne changeras jamais le fait que TON FILS n'aime pas les femmes, père. » Toute la maisonnée l'entend et c'est ce qui fait voir rouge à Valois. Il met un râclée à son fils aîné et personne n'intervient. Une image de Lionel se loge devant ses yeux. C'est là qu'il réalise qu'il est seul, au final.
12 mai :  Gearald s'est remis physiquement, mais, mentalement, il n'est plus là. La dernière lettre qu'il a envoyée à Lionel est sûrement peu crédible, mais il n'a pas pu faire mieux. Il n'a vu aucun de ses 'amis' depuis l'incident et ses parents ont répandu la rumeur qu'il se remettait d'une maladie. Il ne réalise pas vraiment ce qu'il va faire jusqu'à ce qu'une brèche se présente dans sa surveillance. Il agit sur instinct et rassemble des affaires, ses économies, son violon. Il passe les portes du fond de la demeure sans un regard en arrière. Il paye pour descendre le Mitan, sous sa capuche, silencieux comme la mort. Il hésite à envoyer une lettre à Lionel, mais il a trop peur qu'il réagisse comme sa famille, et ce serait le rejet de trop. Alors il portaille au point le plus proche sans rien envoyer. Rien non plus lorsqu'il arrive à L'Ancrage, dans la Ville Basse, par souci de discrétion et d'économie. Rien après s'être fait détrousser une partie de ses affaires et avoir été sauvé de justesse par une âme charitable avant que son violon n'y passe aussi. Rien même s'il reste terré une semaine dans une auberge, à réaliser que sa vie a changé du tout au tout et à chercher le courage d'affronter le monde. Rien, non. Parce qu'il réalise au final qu'il est en vie et libre de ses choix, mais que revoir sa famille, ses proches, Lionel n'est pas envisageable. Les lettres n'ont plus de raison d'être. C'est ce qui le pousse à sortir de son isolation, à prendre son courage à deux mains et à descendre demander à la patronne si elle a besoin de personnel. Il devient plongeur à la Perche Valsée.
20 mai : Quand Suzana, la patronne, lui demande son nom, il manque de se vendre mais se reprend suffisamment vite. « Géralt. Géralt Clair- Clairsentier, Madame. »
11 octobre : Il est devenu serveur depuis un mois maintenant. Il commence à faire la connaissance des clients réguliers, dont un certain Joshua, médecin-chirurgien exerçant à l'Ancrage. Homme fort sympathique – et somme toute séduisant – qui aurait bien besoin d'une aide au quotidien. Géralt aura besoin de deux semaines de discussions et de réflexion à ce propos avant d'accepter. Son apprentissage commencera par les tâches simples, en parallèle de l'enseignement de Joshua. Il logera chez lui et sa femme et recevra un petit pécule suffisant pour économiser un peu à chaque salaire.  La chambre est minuscule et il devra se plier aux règles de la maisonnée, mais cela lui fait du bien de retrouver un foyer, même artificiel ou passager. Il s'attachera vite au couple, qu'il tiendra en grande estime.

• An 983 (17 ans)
21 avril : Il accompagne Joshua à la Taverne de la Rose. Un des résidents s'est blessé et a besoin de soins quotidiens. C'est la première fois qu'il y met les pieds, mais les lieux le rendent autant curieux qu'ils le mettent sur ses gardes. La population locale n'est pas la plus recommandable, mais les gens y rient, y plaisantent et y gueulent comme ailleurs dans la Ville Basse. Cela fait naître chez lui un sentiment particulier, mais il ne saurait mettre le doigt dessus. Cela lui donne étrangement envie de sourire. Plus tard, il prendra l'habitude de venir boire avec Joshua de temps à autres. Cela permettra qu'il fasse connaissance avec des réguliers de la taverne et qu'il s'y crée un petit groupe de camarades. Il finira par abandonner l'idée de gagner aux jeux de cartes, cependant : huit fois sur dix, il se fera plumer sans vergogne. Toujours est-il que le lieu et ces gens prendront une place importante dans sa vie et l'aideront, à leur manière, à s'adapter davantage à sa nouvelle vie.
15 novembre : Il fait la connaissance d'une collègue et amie de Joshua, Marianne, qui se trouve être médecin à bord de l'Audacia, une vivenef pirate. Il a déjà vu le navire au port d'amarrage, Géralt ; il est majestueux, surtout la figure de proue. Quelque peu impressionné au début, il finit par discuter facilement avec la femme au caractère bien trempé et il aura la chance de, plus tard, pouvoir la compter parmi ses amis.

• An 985 (19 ans)
Août : Il est beau, Sébastien, alors qu'il passe la porte de la confiserie dans laquelle se trouve Géralt, le 6 août. Un regard et il sent son corps s'animer, la chaleur envahir ses joues et ses doigts le démanger. Il se retrouve tout perturbé lorsque le jeune homme lui demande poliment de se décaler pour accéder à son tour à l'étalage. Arabella, la femme de Joshua, est là, elle aussi. Elle remarque immédiatement le trouble de Géralt, qui s'intensifie quand Sébastien la salue et qu'il réalise que les deux se connaissent. Elle met les éléments bout à bout et, sans un mot, invite l'homme à prendre le thé à la maison la semaine d'après. Le soir-même, elle aborde le sujet avec Géralt, qui nie d'abord en bloc, détresse incarnée. Elle parvient à le calmer et il comprend que les intentions d'Arabella ne sont pas mauvaises. C'est un tournant dans l'acceptation de sa sexualité, comme une blessure qui pourrait enfin commencer à cicatriser après tant de temps à se rouvrir régulièrement.
Septembre : Elle a eu l'œil, Arabella. L'entente a été immédiate entre Sébastien et Géralt. Le premier fait découvrir l'Ancrage au second sous un autre angle, des coins inconnus de la Ville Basse aux escapades dans la Ville Haute. Ca n'est pas sans rappeler à Géralt ses aventures dans sa propre seigneurie, libres, insouciantes le temps qu'elles duraient. Il retrouve ce sentiment et réalise même que cela faisait longtemps qu'il n'avait pas été aussi léger. Il ne sait pas s'il l'aime, Sébastien, mais une chose est sûre : il lui rend son baiser sans hésitation alors qu'ils se cachent dans une ruelle, à l'abri des regards, après une virée dans le centre commercial qui fait la réputation de l'Ancrage. C'est merveilleux et il se sent vivant et c'est tout ce qui compte.

• An 986 (20 ans)
Son apprentissage auprès de Joshua est de plus en plus complet et Géralt a réalisé qu'il était fait pour ça. Il s'épanouit dans son travail, dans ses relations de manière générale et il devient petit à petit la personne qu'il est censé être. Il possède de plus en plus de connaissances qui montent à bord des bâtiments pirates. Il entent parler de la chasse qui leur est donnée, des navires qui ne reviennent jamais à l'Ancrage, et il ne peut s'empêcher d'avoir un pincement au cœur pour ces gens qui ont suivi la voix de la liberté, de l'affranchissement aux autorités et qui en payent à présent le prix. Géralt est cependant toujours autant fasciné par les histoires qu'on lui raconte quant à l'Audacia.
12 mars : Certes, il n'était pas amoureux, mais il tenait à Sébastien. Le trouver en train de lécher la glotte d'une femme un soir pluvieux, ça a le don de lui briser un peu le cœur, mais surtout de le mettre dans une colère pas possible. Il est loyal, Géralt, il ne conçoit pas qu'on puisse se comporter ainsi. Après des explications échauffées, une baffe et un crachat à la visée impeccable aux pieds, le couple se sépare sans un regard en arrière.
4 mai : Il a besoin de changer d'air pour un temps, mais il n'a pas à réfléchir longuement pour comprendre où son cœur le mène : il a entendu que Marianne cherchait un apprenti. Il discute longuement avec Joshua et Arabella. Ils s'inquiètent, mais ils soutiennent Géralt, au final. Alors, après avoir tant entendu les récits de ces aventuriers des mers et des airs, il tente sa chance en demandant à rencontrer Philippe Jedidiah, capitaine du bâtiment. Il pose à peine un pied sur l'Audacia qu'il est envahi par des sensations qui ne semblent pas être les siennes. Curiosité, ravissement, approbation. Il passe l'entretien et la mise en pratique au combat – même si durant ce dernier, le maître d'armes ne peut s'empêcher de le faire atterrir sur les fesses, à la fin, pour ravir le public. Il s'entretient avec Marianne, qui le fait mariner un peu avant de lui annoncer qu'il a passé tous les tests, qu'il va pouvoir officiellement devenir mousse lors du prochain départ.

• An 988 (22 ans)
Ses deux premières années en tant que mousse lui apprennent la vie à bord et il effectue les tâches générales, là où on a besoin de lui, sans rechigner. En parallèle, Marianne lui inculque des connaissances plus poussées en médecine. Lui qui s'était principalement axé sur la chirurgie grâce à Joshua, il diversifie à présent ses connaissances et apprend beaucoup auprès de la femme médecin. Il continue d'approfondir sa spécialité grâce aux livres, aux essais publiés. Il assiste dès que possible dans les soins ou opérations. Il apporte même des choses grâce à sa propre expérience. A côté de cela, il se fait une place auprès des pirates et il commence à comprendre pourquoi il n'a jamais vraiment trouvé sa voie quand il était en Ansemer.

• An 989 (23 ans)
Juin : Il a payé les services des espions de l'Ancrage pour avoir des nouvelles de ses proches. Il est temps qu'il affronte une partie de son passé. Il apprend que ses parents se portent bien et gèrent toujours le domaine, que sa sœur aînée est mariée à un homme somme toute convenable et que le plus jeune grandit tranquillement. Il est davantage surpris d'apprendre que Breena se trouve actuellement en apprentissage suite à un parcours à l'académie – la perspective de s'être trouvé dans la même ville qu'elle le chamboule. L'annonce du mariage de Lionel, des naissances de ses enfants et de son veuvage lui font un choc également, même si les deux premiers sont logiques. Il hésite longuement à envoyer une lettre à sa famille, à Lionel, mais il ne finalisera jamais l'acte et choisit de rester un fantôme du passé.

• An 990 (24 ans)
Mai : Il devient pirate à part entière ! Il perd le titre d'assistant et devient médecin-chirurgien à bord sous la supervision générale de Marianne, qui reste l'officier en chef. Il lui arrive encore de lui demander conseils, surtout en terme de médecine, mais, dans l'ensemble, ils se partagent les tâches, ce qui ne manque pas sur un bâtiment aussi rempli, vivant et instable que l'Audacia. Il a même plutôt tendance à prendre la direction des opérations chirurgicales quand elles surviennent.

• An 992 (26 ans)
Octobre : Lors de l'attaque d'un domaine cielsombrois, au nord, Géralt suit le groupe à terre, tandis que Marianne est restée à bord. Un moment d'égarement le met en mauvaise posture et il se retrouve isolé, face à deux gardes. Ils n'ont pas l'air des plus féroces, mais il ne trouve pas d'ouverture. Une sensation étrange l'envahit soudain et c'est à ce moment-là que déboule un animal sauvage. Depuis les arbres. Par vol plané. Il n'a pas vraiment le temps de comprendre que la grosse boule de poils atterrit violemment sur la tête d'un des assaillants. Géralt en profite pour se charger du deuxième. Une fois les deux hommes à terre, dans sa tête résonne un Je ne suis pas gros, juste imposant, humain, légèrement outré. C'est là qu'il comprend : il vient de rencontrer son familier, un imposant écureuil volant roux et blanc, qui se présente sous le nom de Sylphe. Il est hyperactif, a une langue et des ongles bien acérés et il est d'un sociable sans limite. Géralt est sous le charme. Il l'imagine déjà sauter de mât en mât à bord de l'Audacia et faire tourner en bourrique certains des pirates.

• An 993 (27 ans)
Février : Il entend parler avec une profonde tristesse de la mort de Livien, patriarche de Déméria, ancien ami, et il ne peut imaginer l'état dans lequel doit se trouver Lionel. Pour la première fois depuis son départ, une part de lui en vient à regretter de l'avoir laissé derrière lui, juste pour avoir la possibilité d'être là pour son ami, pour le prendre dans ses bras aussi longtemps que Lionel le lui permettrait. On ne peut changer le passé, cependant, alors il envoie une lettre de condoléances anonyme, même si ça n'a que peu de valeur et qu'il n'aura jamais de réponse. Il priera longuement les dieux pour qu'ils accompagnent le Rivepierre dans cette épreuve.

• An 994 (28 ans)
Juillet : Marianne prend sa retraite pour aller couler des jours tranquilles à l'Ancrage avec sa moitié. La tristesse est palpable sur l'Audacia, notamment chez Géralt qui appréciait plus que tout travailler avec sa collègue et amie. Il n'en oublie cependant pas ses devoirs car il est à présent l'unique soignant à bord. Il revoit donc son organisation pour assurer le fonctionnement du navire niveau santé et bien-être, et s'installe dans sa nouvelle cabine.
Octobre : Il prend un apprenti, mais l'affaire ne dure pas longtemps : le mousse, malgré ses dires, n'est pas fait pour le métier et n'y met qu'une volonté limitée. Il préfère s'en délester après avoir abordé le souci avec le capitaine et les seconds. Le garçon s'épanouira ailleurs sur la vivenef.

• An 996 (30 ans)
5 novembre : Jour hautement éprouvant pour lui : Lionel a été capturé par l'Audacia lors d'une opération en Ansemer. Son Lionel. Celui qu'il a côtoyé enfant et qu'il a souvent voulu contacter durant ces 14 dernières années. Lionel qui, à présent, est parvenu à le charmer d'un regard noir et d'un relèvement de menton fier, avec ses épaules carrées et ses longs doigts. Il frôle la crise d'angoisse, réminiscence d'Ansemer, mais se reprend et va s'occuper de tous les blessés du jour, camarades comme soldats. Il garde cependant le Rivepierre pour la fin. Par lâcheté ? Probablement. Par crainte, assurément. Et il n'est pas déçu : le Destin leur sert des retrouvailles tumultueuses. Les deux se lancent au visage vérités et paroles blessantes, mais elles permettent de commencer à percer l'abcès qui grossissait entre eux depuis 982. Géralt n'avouera à personne combien il est heureux d'avoir revu son ami et senti sa présence familière à ses côté. Ni combien son ami s'est embelli avec l'âge. Alors que l'homme et les autres soldats sont débarqués plus tard à l'Ancrage, Géralt sait qu'il lui enverra une lettre dans les mois à venir. Probablement pour s'expliquer plus au calme.

• An 997 (31 ans)
Mars : Arnaut, mousse qui vient d'arriver à bord, attire son regard dès le quatrième jour en faisant remarquer qu'un soin que Géralt performe est fait différemment sur les chevaux. Géralt entreprendra de parler de temps en temps avec lui, lui donnera quelques tâches au passage, afin d'évaluer sa volonté, son caractère et ses comportements. Quand il est satisfait de ce qu'il trouve, il propose à Arnaut de devenir son apprenti en parallèle de ses corvées quotidiennes. Le garçon accepte quelques heures plus tard et jamais Géralt ne regrettera sa décision.
Mai : Géralt envoie finalement la lettre à Lionel. Elle est, somme toute, foncièrement différente de ce qu'il pensait écrire. Il aurait pu parler avec sérieux et pertinence. A la place, il envoie ça : « C'est fou ce qu'on peut apprendre en laissant traîner ses oreilles dans les tavernes. Reçois mes plus sincères félicitations pour ta récente nomination prestigieuse, mais, surtout, bien plus sûre pour ton séant noble et délicat. Tu me vois rassuré de te savoir à terre plutôt qu'en mer – de souvenir, les flots ne te portaient pas dans leur cœur. Que les dieux te gardent sur cette nouvelle voie. Géralt Clairsentier. » Etonnement, il découvrira une réponse à son retour à l'Ancrage, des semaines plus tard. Evidemment, il répondra à son tour et ainsi naîtra une correspondance entre eux qui leur permettra de vider l'abcès définitivement et de reprendre contact sainement.

• An 998 (32 ans)
Juin : La correspondance n'est plus suffisante et la possibilité de se rencontrer à nouveau est évoquée… puis acceptée. Il hésitera à annuler plusieurs fois, peurs du passé refaisant surface, mais ils sortiront vivants de cette épreuve émotionnelle en travaillant main dans la main. Heureusement, par la suite, leurs entrevues seront de plus en plus détendues et Géralt aura enfin l'impression de récupérer une part de lui-même en retrouvant son ami si cher à son cœur.
Décembre : Il réalise qu'il ne ressent pas simplement une attirance physique et des sentiments amicaux profonds pour Lionel. Non, ça aurait été trop facile. Il va jusqu'à entretenir des sentiments amoureux pour lui. A sa grande surprise, pas de crise d'angoisse, non, juste une appréhension de ce que la suite lui réserve. Peut-être un amour à sens unique ? Ou peut-être que le Destin et Mirta ont comploté ensemble et que des surprises viendront ? Il décide de patienter et de suivre son fil tranquillement pour voir où cela le mènera.

• An 1000 (34 ans)
L'Audacia s'est remise doucement mais sûrement des pertes humaines et matérielles occasionnées lors de l'affrontement en Déméria. Géralt a perdu un de ses bons amis, mais la vie doit continuer en hommage à tous leurs camarades morts au combat. Son apprenti est de plus en plus capable et il lui laisse la gestion de quelques tâches avec plaisir. Le médecin a hâte de leur prochain retour à l'Ancrage : il est temps qu'il dévoile ses sentiments au Rivepierre, qu'il l'embrasse comme jamais il n'a embrassé personne et qu'il lui dise qu'il est l'homme de sa vie – ce dernier point attendra peut-être quelque temps, bon. Il ressent de plus en plus l'envie de revoir sa famille, maintenant qu'il a plus régulièrement de ses nouvelles grâce à Lionel. Il ne sait pas si c'est une bonne idée, mais il y réfléchit. Quoi qu'il en soit, il n'a pas à se plaindre de la vie : il exerce un métier passionnant, sur une vivenef magnifique, entouré de la famille qu'il s'est créée et il a la chance de voir son ami-amour quand il ne parcourt pas le monde. Il n'échangerait sa place pour rien au monde.

Récapitulatif

Alexander Dreymon
Compte principal : Oui
Groupes secondaires : Pirates, noblesse
Familier : Sylphe, écureuil volant géant (roux et blanc), ♂
Noblesse : Ex-héritier d'une seigneurie / Bauverne / Ansemer

Tu sais combien de mots, as-tu écrit ? Mon Word m'affiche 5888 mots, ce qui fait 10 pages. Pourquoi je dis ça ? Parce que ta fiche est complète, détaillée et réaliste ! Tout s'enchaîne, tu expliques tout, tu ne laisses rien au hasard, on sent que tu as bien potassé les annexes et les réactions/évolutions de ton personnage. Franchement nickel, j'ai d'or-et déjà mis ta fiche dans les modèles à suivre ! Nous n'avons rien à dire : à part waouh Cora Franchement, gros boulot sur ta fiche, ça se sent et c'est tout simplement parfait **

On a juste une petite remarque, pour la forme pour l'an 959 : S'il y a un pont, les bateaux ne peuvent pas passer en dessous, ou alors ce sont des petites barges, des péniches. Il faut que cela soit des ponts assez hauts pour que les bateaux puissent passer en dessous du coup ? Peut-être, le préciser, on n'a pas trop compris comment les bateaux passent s'il y a un pont ?

C'est tip top !