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 L'âme, comme la mer, a ses remous

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Message(#) Sujet: L'âme, comme la mer, a ses remous L'âme, comme la mer, a ses remous EmptySam 30 Mai 2020 - 6:19




Livre I, Chapitre 1 ▬ Le Renouveau

L’âme, comme la mer, a ses remous

Louis de Brunante & Mandy l'Apostate


8 avril 1000



Statut du RP : Privé
Résumé : Madison s’inquiète des blessures de Louis, quelques semaines après un abordage, mais également d’Aymeric, qu’elle trouve bien jeune pour être exposé à tant de violence.
Recensement :

Code:
• [b]8 avril 1000 :[/b] [url=http://arven.forumactif.com/t269-l-ame-comme-la-mer-a-ses-remous#2750] L’âme, comme la mer, a ses remous[/url] - [i]Louis de Brunante & Mandy l’Apostate[/i]
Madison s’inquiète des blessures de Louis, quelques semaines après un abordage, mais également d’Aymeric, qu’elle trouve bien jeune pour être exposé à tant de violence.

(c) shiya, millenium pain, louis-philippe robidoux


Dernière édition par Mandy l'Apostate le Sam 30 Mai 2020 - 6:20, édité 1 fois
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Message(#) Sujet: Re: L'âme, comme la mer, a ses remous L'âme, comme la mer, a ses remous EmptySam 30 Mai 2020 - 6:19

Le soleil est toujours haut dans le ciel, et Madison s’est réfugiée dans un recoin épargné (au possible) par les rayons qui lui brûlent si facilement la peau. Elle s’affaire à repriser une chemise dont le tissu s’est coincé dans un clou, par mégarde, la déchirant sur une bonne dizaine de centimètres. Le front plissé de concentration, sous son chapeau à large bord, elle s’efforce de ne pas se piquer les doigts avec l’aiguille, qui a la fâcheuse manie de réapparaître là où Mandy ne l’attend pas (elle a toujours été une piètre couturière, malgré de longues années à devoir réparer ses propres affaires). Mais l’effort qu’elle y met est éventuellement récompensé – à défaut d’être rapide, c’est au moins convenable, et elle peut enfin nouer le fil à la fin de son ouvrage et remettre l’aiguille dans sa pochette, hors de portée de la pulpe de ses doigts.

Elle lève les yeux juste à temps pour attraper Louis, de passage un peu plus loin, et quitte son perchoir pour le rejoindre, louvoyant entre quelques obstacles (qu’ils soient humains ou pas) pour ce faire. Il ne lui faut pas bien longtemps pour y parvenir : si Louis a de plus grande jambes, il semble toujours gêné par des blessures reçues quelques semaines plus tôt, pendant un abordage. Le constater de nouveau inquiète Madison, qui se retient pour ne pas l’étouffer de remontrances avant même de lui dire bonjour. Elle demande plutôt, sur un ton qui se veut léger, mais qui ne trompe personne : « Comment va ton bras ? » Ce n’est pas vraiment ça qu’elle voudrait demander. Ou enfin si, mais pas que.

Et pendant que Louis roule probablement (très fort) des yeux, elle se mord l’intérieur de la joue pour ne pas l’assaillir de questions, comme est-ce que tu ne devrais pas éviter de t’étirer comme ça ? et c’est normal que ça guérisse aussi lentement ? ou encore « Tu ne devrais pas changer tes bandages ? »

Et puis zut.

« Désolée. » C’est sorti tout seul. Mandy fait un geste de la main, comme pour balayer la question. Ils savent tous les deux comme elle est, à toujours s’inquiéter des autres. Après tout ce temps, Louis n’a plus besoin d’explications. Bien entendu, elle ne serait pas contre le fait d’avoir la réponse à sa question, ce qui explique le regard préoccupé qu’elle pose toujours sur son ami. D’eux deux, elle a toujours été la plus nerveuse (ça n’est pas bien difficile), sacrifiant son sens de l’aventure pour la prudence. De toute évidence, ces traits se sont exacerbés avec le temps, bien qu’elle fasse de son mieux pour ne pas l’assommer de ses je te l’avais bien dit à toute occasion. Louis, de son côté, ne semble pas vraiment faire de son mieux pour ménager la pauvre Mandy, à se lancer dans l’action de la sorte, et ça ne semble pas très fairplay à la prêtresse.
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Louis de Brunante
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Message(#) Sujet: Re: L'âme, comme la mer, a ses remous L'âme, comme la mer, a ses remous EmptyDim 7 Juin 2020 - 6:36

Accoudé au bastingage du cuirassé, Louis termine de savourer sa chope de rhum en devisant avec un de ses camarades. Le pont est toujours agité, il y a toujours tant de choses à faire, mais il est difficile de résister à l’envie de prendre l’air, lorsqu'on est de repos. Surtout alors que le soleil plombe avec de plus en plus de ferveur et leur rappelle que dès demain, ils seront à l’Ancrage, bien au-dessus des nuages.

D’ici, de si haut, la mer est trop lointaine pour être aperçue. Il n’y a que les dunes, qui soient visible, et qui ne suffisent pas à satisfaire l’enfant des océans. Ils ne sont pas encore arrivés qu’il a déjà la bougeotte, le pirate, prêt à repartir avant l’arrêt. J’espère qu’une prochaine fois, vous serez plus près de moi, gronde Nemain dans son esprit, comme vexée qu’ils évitent autant les eaux cielsombroises. J’espère aussi. La léopard de mer semble un peu satisfaite de sa réponse, mais alors qu’il se redresse et s’étire, et que la douleur de ses blessures se fait sentir et tire dans ses membres, des ondes de désapprobation lui parviennent. Ne fais pas comme si tu n’étais jamais blessée. Je ne cherche pas l’attention de mes prédateurs, répond-elle non sans dédain. Louis a un petit rire, à voix haute. Pourtant, l’abordage s’est bien passé, somme toute, et leurs proies sont en bien plus mauvaise posture que lui, aujourd’hui, blessures comprises.
Heureusement, le poste de cartographe ne demande pas trop de travail physique, quand même. Et qu'il a le mousse idéal à réquisitionner, quand tout tire un peu trop.

Il est en chemin vers sa cabine lorsque Mandy arrive à ses côtés et qu’en guise de salutation, elle lui glisse un : « Comment va ton bras ? » sur un ton faussement léger. Ah ! Il ne peut pas retenir un petit roulement d’yeux (qui le fait follement ressembler à son fils, dont c’est la manie préférée - pas héritée du voisin), en même temps que sa réponse : « Bien mieux, merci. Tu ne devrais pas changer tes bandages ? », qu’elle le coupe, avant de s’excuser pour cette sollicitude pressante. Le cartographe ricane, comme réponse, puis lève le nez vers le ciel et la course du soleil, qu’il connaît par coeur. C’est pratiquement l’heure pour lui de changer lesdits bandages, justement. Il est assez remis de ses blessures pour ne plus avoir besoin de Géralt, ni d’Aymeric, mais si Mandy insiste... « Tu veux m’aider à le faire ?, propose-t-il à la pirate, non sans malice. Pour celui-là, c’est plus facile à deux. » Un geste vers son flanc, dont le bandage invisible sous la chemise pourrait presque faire oublier son existence. Pour les autres, certainement : lui n’est pas prêt d’oublier. Si ça peut aider à la rassurer, à ce qu’elle voit de ses propres yeux que ses blessures guérissent bien et seront très bientôt tout à fait du passé, c’est pour le mieux. Puis… il n’est définitivement pas à l’abri de tenter de gêner la prêtresse, encore après toutes ces années.
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Message(#) Sujet: Re: L'âme, comme la mer, a ses remous L'âme, comme la mer, a ses remous EmptyVen 3 Juil 2020 - 3:51

Elle qui est pourtant si attentive aux autres ne remarque pas le ton de la réponse de Louis. Trop préoccupée par l’état de ses blessures, trop préoccupée par ce dont elle veut réellement lui parler. Elle a l’habitude pourtant, des moqueries (gentilles, et moins gentilles), mais peut-être choisit-elle volontairement de les ignorer pour éviter l’embarras. Quand on croit que ça lui passe par-dessus la tête, on a moins tendance à insister. C’est plus drôle quand la blague est à ses dépens, et qu’elle n’est pas dans la confidence, qu’elle s’imagine.
Mais d’autres fois, elle n’y voit vraiment rien. Alors elle ne peut qu’acquiescer lorsqu’il lui demande si elle veut l’aider à s’occuper de ses bandages – pas du genre à refuser d’aider quelqu’un, la gentille Mandy. « Pas de problème. » La pochette de couture disparaît dans la poche de son pantalon ample, la chemise trouve une place au creux de son coude; ça fera bien l'affaire pour l'instant.

Elle fait signe à Louis de passer devant et lui emboîte le pas alors qu'il se dirige vers sa cabine, bien qu'elle sache pertinemment où la trouver. Question de courtoisie. Et, aussi, question de l'observer attentivement, pour voir s'il se sent réellement mieux, et qu'il ne s'agit pas d'un pieux mensonge (oh, pas que Louis soit indigne de confiance bien sûr, mais elle ne peut s'empêcher de s'en inquiéter plus que de raison, et se sait pénible, à l'occasion).

Triturant la bague à son annulaire, qui tourne et tourne sous son pouce, Madison a les sourcils froncés tout du long, le regard soucieux, encore. Tu t’inquiètes si bruyamment que tu m’empêches de dormir. Hm. Le soupir lui parvient et c'est au tour de Madison de lever les yeux au ciel (elle a probablement appris ça d'Aymeric, elle-même). Tu dormiras plus tard, espèce de paresseux ! Elle l'a offusqué, elle n'en doute pas une seconde. Mais ça a au moins l'avantage de le faire taire, même si la pirate ne peut s'empêcher de ressentir une pointe de culpabilité, qu'elle fait taire pour l'instant. Plus tard.

La porte de la cabine se dessine dans la pénombre et Mandy attend poliment d'avoir la permission d'entrer. Retirant son chapeau, elle y enfonce sa chemise avant de le déposer dans un coin où il ne sera pas dérangeant, et attache grossièrement ses cheveux pour ne pas les avoir dans le visage. Tandis que Louis s'affaire, elle inspire longuement, hésite un peu, puis se lance: « Tu ne crois pas qu'il faudrait que tu sois... un peu plus prudent ? » Elle qui abhorre le combat ne comprend pas comment ses camarades peuvent se lancer dans l'action avec autant d'abandon et de témérité. « Tu aurais pu être sérieusement blessé, tu sais... » Elle pense à sa propre sécurité, bien entendu, mais également à son fils. Et, plus que de simples remontrances à l'égard du père, c'est éventuellement à Aymeric qu'elle veut en venir.
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Message(#) Sujet: Re: L'âme, comme la mer, a ses remous L'âme, comme la mer, a ses remous EmptyDim 5 Juil 2020 - 4:24

La pirate accepte la proposition et le suit jusqu’à sa cabine, où il la laisse entrer la première, effectuant l’ombre d’une révérence amusée lorsqu’elle passe devant lui. Le lieu est loin d’être spacieux, comme toutes les cabines sauf celle du capitaine, mais ils y tiennent bien, à deux. Pas le choix de garder les lieux militairement rangés, en plus, car entre son lit et le bureau qu’il utilise pour travailler, l’espace est restreint. Il doit même se pencher, à l’intérieur, pour ne pas toucher le plafond avec sa tête, et seules ses boucles auburn effleurent le point le plus bas de la cabine. « Assis-toi », l’invite-t-il avec un petit geste de la main vers le lit, avant de tirer la chaise de son bureau pour s’y installer lui-même.

Sur le bureau où sont affichés quelques croquis de paysages maritimes et d’une léopard de mer qui semble nager d’une esquisse à l’autre, il récupère les bandages de tissu, des compresses pour nettoyer, de l’eau et du vin (pour eux, ça, pas pour ses blessures) ; un bol, aussi, où déposer les anciens bandages et les compresses. « Tu ne crois pas qu'il faudrait que tu sois... un peu plus prudent ? Un coup d’oeil surpris par-dessus son épaule. Tu aurais pu être sérieusement blessé, tu sais... Je suis prudent », assure l’Ansemarien, la surprise toujours peinte sur ses traits basanés. Il n’a pas pris d’initiative malvenue ; n’est pas parti seul à l’attaque de tout un équipage ; a suivi le plan établi, et ils sont revenus victorieux. Vraiment, il pourrait difficilement être plus prudent tout en menant sa vie actuelle ! Ils restent des pirates, il ne faut pas l’oublier.

Louis tend le matériel à Mandy, puis détache les boutons de sa chemise et la passe au-dessus de sa tête, profitant du moment où le tissu cache son visage pour esquisser une brève grimace. Il va bien, il guérit très bien, mais le corps n’est pas toujours d’accord avec lui. « J’veux dire… c’était pas pire qu’à l’habitude, complète-t-il, malaxant pensivement le tissu usé entre ses mains. Ça a toujours l’air plus impressionnant, quand t’es pas dedans. » Le commentaire est gentil, un peu compatissant, au lieu d’être moqueur. La comptable de bord se tient à l’écart des combats et il suppose que si lui aussi n’était pas au coeur de l’action, il trouverait ça terrible. Mandy n’est tout simplement pas faite pour ce genre de chose.

Il prend place sur sa chaise et défait le bandage sur son bicep, révélant une première blessure bien refermée, les tissus cicatriciels plus pâles au centre de l’entaille rougeâtre qui tranche nettement la peau. Le marin ne l’avait pas raté, pour celle-là, et le capitaine non plus, pour son flanc. « Tu vois. C’est pas si mal. Il contracte le bras exprès, pour faire gonfler les muscles momentanément. Te fais pas trop plaisir. » Un grand éclat de rire, pour accompagner la boutade.
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Message(#) Sujet: Re: L'âme, comme la mer, a ses remous L'âme, comme la mer, a ses remous EmptyJeu 23 Juil 2020 - 5:06

Assise à son invitation, Mandy observe son ami de ses grands yeux inquiets. Assise aussi droite que possible, ses mains sont posées sur ses genoux, comme si elle ne voulait pas déborder du petit carré qu’elle s’est assigné, sur le lit de Louis. Son chapeau renversé à la manière d’un bol, à ses côtés, contient sa chemise dont les manches cherchent à s’échapper, comme une drôle de pieuvre. L’expression étonnée du pirate ne lui échappe pas, et lorsqu’il affirme être prudent, Mandy ne fait qu’acquiescer, baissant un instant le regard vers le boulier miniature à son doigt (elle n’y trouve aucune réponse).

Elle dispose le nécessaire à côté d’elle, détournant poliment le regard pour laisser à Louis le temps de retirer sa chemise.  Ses explications lui semblent un petit peu tirées par les cheveux, d’ailleurs, et Mandy dirige sa moue dubitative au (véritable) bol qui trône désormais à sa gauche. Plus impressionnant quand on n’est pas dedans ? Et puis quoi encore ! C’est déjà terrifiant quand elle n’y est pas mêlée, mais alors se retrouver en plein milieu de l’action ? Ça lui semble infiniment pire. « Si tu le dis… » Parfois, elle se demande si tous les membres d’équipage n’ont pas reçu un bon coup sur la tête, pour aimer la bagarre à ce point (elle les apprécie tout de même, mais voilà…).

« Tu vois. C’est pas si mal. » La blessure est moins effrayante que prévu, mais encore, il ne s’agit pas de celle qui inquiète le plus la prêtresse; celle à son flanc, c’est une autre paire de manches. Pour Louis, le fait de s’en être sorti avec tous ses membres et d’être sur le chemin de la guérison est probablement synonyme de prudence : pour Mandy, il s’agit plutôt du contraire. Elle connaît assez le pirate pour savoir qu’il peut être assez désinvolte sur ce genre de choses, et à chaque fois la jeune femme se sent à la fois obligée de le tempérer, et insupportable de le faire. « Te fais pas trop plaisir. » Et parfois, en quelques mots, Louis réussit à lui faire oublier sa culpabilité. Mandy souffle du nez en réponse, une marque d’impatience qu’elle ne se serait jamais permise au temple d’Elova. Mais les années à bord de l’Audacia ont fini par gruger certains coins de sa façade polie – son amitié de longue date avec Louis y est peut-être aussi pour quelque chose. « Ça n’était pas mon intention, répond-elle d’un ton un peu guindé, maudissant ses oreilles qui commencent à chauffer. »

Elle se met à la tâche sans plus attendre, avec fermeté malgré sa gêne, profitant de l’occasion pour se concentrer sur autre chose que la rougeur de ses joues, qui empire à mesure qu’elle y pense. « Je sais que je ne participe pas, et que je ne devrais peut-être pas critiquer, mais… elle laisse échapper un soupir empreint de frustration – qui cette fois n’est pas destinée à Louis, ou du moins pas totalement. Disons que tu n’es pas le plus mesuré de nous deux. » Elle décroche les yeux de son ouvrage un instant et accroche le regard céladon, l’ombre d’un sourire sur les lèvres. Mandy ne veut pas lui paraître insupportable (c’est même le contraire) mais ne peut pas s’empêcher de lui faire part de ce qui la chiffonne. Elle pèse ses mots pourtant, ou du moins essaie. « Je suis juste inquiète. » Elle enroule un bandage propre avec précaution, le nouant avec application lorsqu’elle a terminé.
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Message(#) Sujet: Re: L'âme, comme la mer, a ses remous L'âme, comme la mer, a ses remous EmptyVen 24 Juil 2020 - 19:16

« Ça n’était pas mon intention », que répond la pirate avec un ton si guindé et coincé, et lui ne peut que rire encore plus fort. C’est épouvantablement facile de gêner Mandy et il ne se gêne guère de le faire, admirant avec satisfaction ses joues s’empourprer. Un homme de plaisirs simples, ce Louis !

Il se laisse faire sans piper mot, détournant le regard pour le fixer sur les gestes précautionneux de son amie. Ce sera sans doute son dernier bandage, pour cette blessure-là, selon ses estimations et celles de Géralt (qui n’a aussi pas manqué de lui signifier son mécontentement lorsqu’il est revenu de l’abordage plus amoché que prévu). Il n’en est pas triste. L’état de faiblesse n’est jamais agréable, qu’importe qu’il apprécie qu’on prenne soin de lui un peu. Juste un peu. « Je sais que je ne participe pas, et que je ne devrais peut-être pas critiquer, mais… Ses prunelles reviennent au visage de Mandy, marqué d’un embêtement qui ne semble pas s’adresser uniquement à lui. Ce n’est pas comme si son avis sur les abordages était un secret. Disons que tu n’es pas le plus mesuré de nous deux. J’vois pas ce qui te fait dire ça. » Le même demi-sourire sur les lèvres. Un petit indice : le fait qu’elle soit en train de refaire ses bandages. Un simple indice.

« Je suis juste inquiète. » Le bandage est terminé et Louis bouge le bras, comme pour tester sa solidité, qu’il reste bien en place lorsqu’il s’agite. Parfait. Après des années en mer, il n’a pas à douter des capacités de l’Apostate pour ce genre de tâche. « Pour moi ? Les yeux qui reviennent aux siens, le sourire creusant quelques rides autour de ceux-ci. C’est trop d’honneur, prêtresse, le titre énoncé dans un étrange mélange de moquerie et de respect, de penser que je puisse être dans vos prières. » Il est aussi peut-être véritablement un peu touché. Qu’elle s’inquiète pour lui (même si la vérité, encore ignorée, est que ce n’est pas uniquement pour lui que la brune s’inquiète). Ça reste toutefois plus facile d’accueillir la chose avec humour, plutôt que de le reconnaître. Des sursauts d’orgueil là où il ne faut pas.

Le pirate se tourne sur sa chaise et lève le bras. « Tu m’aides ? » Le noeud qui garde le bandage autour de son torse bien fermé est situé juste un peu trop loin pour qu’il puisse confortablement le défaire sans tirer sur la blessure de son flanc. Et il sait que si Mandy est inquiète, elle ne le sera pas moins en posant les yeux sur cette blessure-, qu’importe que sa guérison se passe aussi à bon rythme.
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Message(#) Sujet: Re: L'âme, comme la mer, a ses remous L'âme, comme la mer, a ses remous EmptyLun 10 Aoû 2020 - 5:48

Même habituée aux badineries de Louis, qui ne prend rien au sérieux, Mandy ne peut s’empêcher de lui jeter un regard réprobateur, qui serait certainement plus sévère si elle ne souriait pas. « Je ne vois pas ça comme un honneur, plutôt comme une nécessité, le corrige-t-elle, non pas sans humour. Vu comme ils prennent tous un malin plaisir à se jeter sur les épées adverses (et autres), ce n’est pas comme si elle avait vraiment le choix. Et puis ne t’emballe pas trop, tu n’es pas le seul à y figurer. » Pas le seul, mais Madison se garde bien de révéler que ses supplications se sont tournées vers Messaïon (bien avant qu’elle ne mette elle-même le pied sur un navire) pour Louis. C’est tout naturel, pour elle, de prier pour le bien-être de ses proches – mais le pirate peut très bien vivre sans cette information, principalement pour le bien-être de sa capacité à passer les portes.

« Tu m’aides ? » Mandy opine simplement du chef avant de dénouer le second bandage, petit à petit, avec précaution. Elle fait bien attention de ne pas effleurer la peau de Louis avec ses doigts, redoutant une décision de s’amuser de nouveau à ses dépens, et une fois le nœud défait ne s'occupe que de passer le bandage dans son dos alors qu'il le déroule. S’approcher pour le faire elle-même ne ferait que lui tendre la perche, et elle préfère franchement s’en passer.

« Louis, elle laisse échapper dans un murmure horrifié, relevant les yeux pour le dévisager. » Elle ne sait pas vraiment à quoi elle s'attendait, mais peut-être pas à ça. Madison n'est pas étrangère aux blessures (plus ou moins graves) que ses camarades récoltent pendant les abordages, ou à la suite de mésaventures et d'accidents, mais l'entaille sur le flanc de Louis est loin d'être bénigne. « Tu appelles ça bien mieux ? » L’air incrédule, l’air inquiet. « Et après c’est moi qui m’inquiète trop. » Il y a peut-être une pointe de frustration, qui perce dans la voix douce de la prêtresse. La seule chose qui traverse son esprit, en découvrant la blessure de Louis, est que son ami aurait pu y rester et qu’aucun de ses camarades n’est réellement à l’abri. Ni lui, ni les autres, et encore moins les plus jeunes (dont Aymeric), qui ont parfois bien peu d’expérience. Rien de tout ça ne lui plaît. Pas même de savoir que, bien évidemment, ils ne jettent pas les mousses de l’Audacia en pâture à leurs adversaires (loin de là). Le combat est un univers autre, dangereux et effrayant, un mal nécessaire mais dont elle se passerait fort bien, en vérité. Elle ouvre la bouche pour parler de nouveau, pour mentionner l'autre raison pour laquelle elle est venue le trouver, mais se ravise, choisissant plutôt de se concentrer sur la plaie qui, malgré tout, semble sur la voie de la guérison.

Il lui faut quelques minutes de plus pour calmer tout ce qui rage dans son esprit : l’inquiétude pour ses amis (et au moment présent, Louis en particulier), la colère (qui n’est pas vraiment dirigée vers une personne en particulier) et l’impuissance (si elle savait tenir une épée par le bon bout, ça se saurait). « Ça aurait pu être tellement pire. » Il n’y a aucun soulagement dans sa voix – ce n’est pas positif, comme sentiment, ni optimiste d'ailleurs. Elle achève de nettoyer la plaie, les sourcils froncés, préoccupée. « Penses-tu vraiment que ce soit sûr ? » Le regard obstinément rivé sur la peau rougie, les points de suture. « Pour Aymeric. » Le regard baissé, de peur que Louis ne se fâche, de peur d'être way out of line. Elle est bien consciente que le jeune homme n'est pas son fils, qu'elle n'a rien à dire à-propos de son éducation, et qu'il serait bien malavisé de faire preuve de favoritisme. Mais elle ne peut pas s'en empêcher.
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Message(#) Sujet: Re: L'âme, comme la mer, a ses remous L'âme, comme la mer, a ses remous EmptyLun 17 Aoû 2020 - 19:49

« Tu m’en vois peiné », répond-il au commentaire de Mandy, comme quoi il n’est pas le seul dans ses prières, une main comiquement plaquée sur le coeur pour poursuivre la blague. Une distraction qui ne sert pas à détendre la prêtresse alors qu’elle l’aide à défaire le bandage autour de son torse, révélant l’entaille large sur son flanc. « Louis, il rougit presque de honte sous la catastrophe qu’il peut lire sur son visage, Tu appelles ça bien mieux ? Et après c’est moi qui m’inquiète trop. Géralt trouve que c’est bien mieux », ronchonne-t-il, la voix petite, en invoquant leur médecin-chirurgien de bord, qui surveille de près l’évolution des blessures. Il a eu de la chance de ne pas être proprement embroché, dans la cabine du capitaine du navire abordé, et que les soins reçus ensuite sont les bons. Les histoires de marins aux blessures pourrissantes et aux membres noircis de gangrène, elles sont légion sur les navires, et ce n’est pas pour rien que le poste de médecin est l’un des plus importants.

L’inquiétude sur les traits de Mandy ne lui plaît tout de même pas, autant que son long silence. La douceur et la prudence de ses gestes accrue, alors que le cartographe la laisse se concentrer sur le nettoyage de la blessure. « Ça aurait pu être tellement pire. Louis est presque soulagé de l’entendre parler à nouveau (même si son expression semble toujours aussi préoccupée). Puis, c’est vrai : ça aurait pu être bien pire. L’autre m’a pas raté, qu’il confirme en tentant de mieux voir la blessure sans trop se tordre, mais il a fait ça proprement, au moins. Une bonne lame, qu’il avait. L’doc m’a bien r’cousu. » Et normalement, lui retira les derniers points de suture une fois qu’ils seront à l’Ancrage.
Tout irait certainement plus rapidement avec les services d’un mage guérisseur, mais ils n’ont pas ce luxe, sur l’Adaucia, et Louis n’est pas contre quelques cicatrices bien placées. Ni contre le rappel perpétuel que leur vie n’est pas sans risques, qu’il n’a pas choisi la facilité, et que contre le feu si bref de l'action, la guérison prend tout son temps.
Il vaut bien de se rappeler, à l’occasion, qu’ils sont mortels.

« Penses-tu vraiment que ce soit sûr ? Un sourcil haussé en signe d’interrogation, alors que l’Ansemarienne sort de ses réflexions. Pour Aymeric. » Ses yeux se plissent légèrement, fixés sur la comptable de bord soudainement très attentive à sa tâche. Est-ce qu’il imagine quelque chose, dans ses mots ? Quelque chose comme un sous-entendu qu’il n’a pas vraiment envie d’entendre, ou de comprendre ? Les sourcils froncés, Louis garde un silence bien trop long, avant de lâcher, sa voix grave portant un soupçon évident : « Si tu crois qu’les mousses ne sont pas en sécurité pendant les abordages, tu devrais p’t’être en parler à Philippe. Le capitaine. Les yeux verts plissés encore un peu plus étroitement, alors qu’il lâche le titre de Philippe avec suffisance. C’est ça, ton inquiétude ? » Parce que si ce n’est pas ça… le Brunante n’a peut-être pas très envie d’être éclairé.
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