Indira Kamar

Les Promesses de l'Avenir

Voleuse

️️️️ Breathtakingqueens

Indira Kamar ft. Zoe Saldana Derrière l'écran Dans la vie, je m'appelle Julie et j'ai 30 ans. Sur le Net, on m'appelle plutôt Elnaie. J'ai découvert le forum via les anciennes versions et voici ce que j'en pense : je suis là /o/. Pour les inventés : Je ne vous autorise pas à faire de mon personnage un scénario si mon compte était supprimé.

Introduction Histoire Récapitulatif

En bref ️️️️ Narsila

Âge : 31 ans Date et lieu de naissance : 12 juillet 968, dans le désert arhabéen, à Waha Kamar (Arhab) Statut/profession : Voleuse du Pas de l'Ombre, Artiste de la Caravane & Cracheuse de Feu Allégeance : Le Pas de l'Ombre, Tyr Dieux tutélaires : Nemain. Indira lui a été confiée par son parrain, un de ses oncles appartenant au clan Sinhaj. Elle s'est progressivement dévouée à Isil et Lugh puis, lorsqu'elle a rejoint le Pas de l'Ombre, à Udun. Familier : Cobalt, un Oryx mâle.

QUALITÉS Attachante - autonome - dévouée - franche DÉFAUTS Abrupte - caractérielle - familière - impulsive Les promesses de l'avenir Indira accordera toujours une immense importance à son clan, à ses traditions. Mais, très jeune, elle a décidé de s'approprier ce qu'il avait à lui offrir, de l'utiliser à son meilleur avantage, et de s'en affranchir. C'est ainsi qu'elle a pu aller de l'avant, c'est ce qui a rythmé tous ses choix, et l'a menée sur la voie qu'elle suit actuellement. Elle est fidèle au Pas de l'Ombre, profondément respectueuse des coutumes des Kamar et des Arhabéens, mais elle est bien décidée à vivre comment elle l'entend.

Caractère ️️️️ actressesicons

Test RP

Indira Kamar & Tyr Parle-d'Or - 1er mars 1000

Des pavés mille fois foulés enfin retrouvés

Histoire

• 12 juillet 968
Indira naît à l'Oasis de Kamar, dernière enfant d'une danseuse des dunes et d'un pilleur d'épavé assez réputé, qui a pour passion la musique. Une passion qu'il transmettra à ses deux fils et à l'une de ses filles. Sa dernière sœur, en revanche, a suivi les traces de leur mère, apprenant le noble art de danseuse des dunes. Si son père tente d'initier Indira à la musique, on l’a bien vite priée d’arrêter : très enthousiaste, au début, elle avait une fâcheuse tendance à s’y essayer à des heures indues, et à jouer particulièrement faux – inutile de dire que ça lui a attiré les foudres de bien des gens, et qu’ils ont tous été soulagés quand, après plusieurs jours, elle a trouvé une autre occupation.

Elle a semblé nettement plus intéressée, quand sa mère et sa sœur ont voulu l'initier à la danse des dunes. Elle était hypnotisée par la prestance qui se dégageait d’elles, par la fluidité de leurs mouvements, et par l’harmonie qu’elle ressentait à les observer. Ça n’a toutefois pas duré : si elle a d’excellents réflexes et une tout aussi bonne coordination qui la prédisposait à devenir une danseuse des dunes exceptionnelle, ce n’était pas assez vivant pour elle – c’était trop sage, pour l’enfant turbulente en manque de sensations fortes.

Elle s’imaginait occuper ses journées autrement : se battre contre des scorpions géants, qui empêchaient son clan d’accéder au trésor qu’ils avaient trouvé et qui était le leur de ce fait, déjouer les plans d’étrangers peu recommandables déterminés à enlever des enfants pour les dévorer, et bien d’autres.

Il lui fallut peu de temps, avant de savoir ce qu’elle pouvait et voulait faire – temps qui sembla extrêmement long à l’enfant qu’elle était. Sept longues années, avant de savoir que plus, elle serait cracheuse de feu ! Et pilleuse d’épaves, comme les membres de son clan, bien évidemment.

• Octobre 975

Cette vocation, elle l’a trouvée par hasard, un jour, quand la caravane des arts a croisé sa route… Indira causant alors une peur immense à sa famille, à son clan... Curieuse et vive d'esprit, particulièrement observatrice, elle n'a pas quitté des yeux ce père et sa fille cracheurs de feu. Sauf quand elle constata qu'ils avaient laissé leur matériel de côté, pour manger. Peu patiente, qu'elle reste là une grande partie de la journée, sans bouger, aurait probablement dû alerter quelqu'un. Mais personne n'avait fait attention à elle, pas cette fois. Personne n'avait remarqué qu'elle s'était éclipsée pour s'approcher de leur paquetage, pour en subtiliser quelques uns de leurs outils, afin de les imiter. Elle aussi, elle voulait cracher du feu. De ses gestes peu habitués, elle avait réussi à mettre le feu... un peu trop bien. Plusieurs paniers en toile avaient brûlé, leur contenu perdu à jamais - rien qui n'ait eu beaucoup de valeur, mais à même de mettre suffisamment de personnes en colère. Elle n'avait jamais vu ses parents aussi furieux. Ils avaient remboursé la perte des caravaniers à sa place, mais elle avait été obligée de suivre plusieurs leçons de danse de la part de sa mère, en compensation. Elle ruminait beaucoup, même si ça n'était pas si déplaisant que ça : sa mère la faisait travailler sans relâche, et elle n'avait pas le temps d'être lassée. Même si ça n'était que temporaire, elle acquit une certaine souplesse grâce à ça.

• Octobre 915 - Septembre 984 : Enfance et adolescence

Elle en a passé la majeure partie dans le désert, au milieu des dunes. Indépendamment de ce vif intérêt pour l'art de cracher du feu, qu'elle devait malgré elle laisser de côté parce qu'elle était trop jeune - selon sa famille et certaines personnes du clan - elle se révéla une très bonne pilleuse d'épaves. Elle y suivait volontiers son père et les autres pilleurs d'épave, quand ils en investissaient une - si elle avait quelque fois manqué de leur attirer des ennuis, trouvant qu'ils n'allaient pas assez vite à son goût, elle avait fini par trouver ses marques, et elle n'avait pas son pareil pour déceler les objets de valeur, parmi les plus quelconques. Elle a donc parcouru les déserts d'Arhab jusqu'à les connaître sur le bout des doigts, et pourrait s'y repérer les yeux fermés - de son point de vue, du moins. Elle en connaissait certes une partie, mais infime par rapport à l'immensité des dunes, et leur aspect changeant. Elle pouvait, à l'époque, déceler ces changements aux abords des routes commerciales fréquentées par son clan, sur lesquelles les zeppelins chutent fréquemment, même si cela perturbait ses repères.


Elle se souviendra probablement toujours de sa première réelle trouvaille – de nombreux objets précieux se trouvaient sur le lieu de fouilles : quelques pièces d’or, des armes d’excellente facture. Mais ce qui avait attiré son regard, c’était un banal jouet pour enfant – ou ce qui y ressemblait. Tous ces objets appartenaient-ils à une riche famille, qui craignait pour sa vie, et qui avait fuit les contrées en guerre ? Elle ne le savait pas, mais ce jouet, qui semblait n’être rien d’autre, était fait dans le plus fin et le plus précieux des métaux. Un objet qui pouvait assurer une vie décente à son possesseur, s’il le revendait, et des jours paisibles. Un objet dont la plupart des hommes se serait détournée, y jetant à peine un bref regard. Fière de son succès, elle s’en était vantée à de nombreuses reprises, jusqu’à se faire sèchement rabrouer par un pilleur d’épave expérimenté, qui lui disait qu’elle ne serait en mesure de le faire qu’après bien plus de pillages. Vexée comme un pou, mais désireuse comme jamais de s’améliorer, elle l’avait suivi jour et nuit, allant jusqu’à s’installer pour dormir à proximité de lui, pour ne pas le manquer, chaque matin, le questionnant sans cesse sur les moyens de s’améliorer. Une preuve, s’il en fallait, de sa persévérance, et de sa capacité à se remettre en question.

• 12 septembre 984
Cependant, elle n'avait pas oublié sa réelle envie, ce qui la motivait - et c'est ainsi qu'elle quitta le clan, à 16 ans, lors d'un nouveau passage de la caravane des arts, entrant en apprentissage auprès de l'homme à qui elle avait dérobé ses instruments de cracheur de feu, enfant. Elle n'a jamais été aussi heureuse et aussi libre qu'en parcourant les routes d'Arven, et qu'en découvrant tout cet univers qui lui était inaccessible jusqu'à présent. Sa curiosité la fit s'initier à l'art de cracher du feu, mais aussi à celui du jonglage - qu'elle mit à profit pour cracher du feu, ce qui lui permettra, à terme, de se différencier de son maître et amènera ce dernier à la déclarer prête à devenir une artiste à part entière, capable de mettre en scène ses propres prestations. Les premiers mois, la première année même, de formation ont été éprouvants pour l'un et l'autre - dans son enthousiasme, Indira voulait trop faire, trop grand, trop spectaculaire, et a causé quelques incidents. Des incidents mineurs, qui lui valurent surtout beaucoup de brûlures en épargnant en grande partie le mobilier et les objets de ses comparses de la caravane, mais qui ne laissaient pas beaucoup de place au vrai apprentissage.
Elle eut peur, à plusieurs reprises, d'avoir fait la bévue de trop, et finit par s'assagir d'elle-même, bien trop effrayée que son maître mette fin à son apprentissage, et la renvoie en Arhab. Juste à temps, car c'était sa persévérance depuis l'enfance qui avait convaincu ce dernier de ne pas la renvoyer avant. Il s'était dit qu'il lui donnait un an, et pas un jour de plus, pour ça, et elle avait dangereusement frôlé avec la limite en question - bien qu'elle ne soit pas au courant de cela.

• Juillet 986
Indira termine, officiellement, sa formation première, au sein de la caravane des arts. Elle est apte depuis quelques mois déjà, mais son maître voulait s'assurer que ses travers passés ne resurgiraient pas. Suite à cela, une fois ses deux premières années dans la caravane révolues, elle fut aussi formée par une acrobate - était-ce pour la canaliser, elle qui semblait déborder d'énergie et ne jamais en venir à bout, ou simplement parce qu'elle faisait preuve d'une certaine adresse qui gagnait à être développée ? Indira ne le sut jamais, mais elle noua une solide relation d'amitié avec la jeune acrobate qui partagea son art avec elle - elle ne fut pas un maître pour elle, pas au sens conventionnel des choses, malgré cela : leur âge trop proche, leur entente fusionnelle, leurs caractères impétueux à l’une comme à l’autre… tout cela représentait un frein, à ce qu’Indira la voit comme un maître. Elle eut une brève amourette avec elle, avant qu’elles réalisent que leur relation n’était pas du tout de ce genre là.

• Printemps 991
Quand Indira a-t-elle rencontré, pour la première fois, quelqu'un du Pas de l'Ombre ? Elle ne saurait le dire, mais il était resté quelques temps auprès de la caravane. L'Arhabéenne, agacée par ses manières pédantes et l'air supérieur qu'il affichait auprès de jeunes femmes qui semblaient séduites par son minois, lui avait subtilisé à son insu, alors qu'il dansait avec elle, une dague qu'il portait à la ceinture, avec laquelle il n'avait cessé de jouer, pendant le repas, dénotant l'importance qu'elle devait avoir à ses yeux. Comment était-elle parvenu à la dérober ? Sous l'influence de l'alcool, et des mets consommés, il avait relâché sa vigilance, et elle en avait profité.
Elle observait la lame à l'écart, profitant de la pénombre pour ne pas se faire remarquer, constatant qu'il s'agissait d'une très belle lame. Bien sûr, elle ne comptait pas la garder - fort heureusement, car voler quelqu'un du Pas de l'Ombre... Bien qu'elle ne sache pas ce qu'il en était, elle se serait attiré de sérieux ennuis. Elle attendit qu'il se décide à aller dormir pour le suivre en toute discrétion... ou s'y essayer, du moins. Il finit par la remarquer, et lui adressa un sourire goguenard, semblant penser qu'elle voulait partager sa couche. Un éclair de fureur passa dans les yeux d'Indira, et elle lui tendit son arme. « Vous l’aviez égarée, il me semblait juste de vous la rendre. » Le voleur baissa les yeux vers son emplacement à sa ceinture, la colère le prenant soudainement, avant qu’il se mette à rire, prenant Indira par surprise. « Tu m’as bien eu… Rares sont ceux qui parviendrait à dérober l’objet fétiche d’un voleur. » Et s’ensuivit une longue discussion sur le Pas de l’Ombre, qui lui trotta longuement dans la tête… Mais elle ne voulait pas se précipiter, et mettre fin à sa vie bohème auprès de la caravane. Elle glana toutefois, pendant trois ans, toutes les informations qu’elle pouvait. Elle profita de chaque occasion qui lui était donnée par la caravane et la guilde des arts pour se rendre à l’Ancrage, et observa même discrètement les épreuves auxquels étaient soumis les futurs apprentis du Pas de l’Ombre, à l’occasion d’un ou deux Solstices.

• Soltice d'été 994 - solstice d'été 997
Elle se sentait prête. Elle avait attendu longtemps, avait dû ronger son frein, mais enfin, elle allait passer les épreuves. Elle avait sauté sur l'occasion- il n’y en aurait peut-être pas d’autres, après tout. Comment aurait-elle pu affirmer qu’elle se retrouverait à l’Ancrage à l’un des solstices, que le bon maître serait là, prêt à la sélectionner, une autre fois ? Elle s’était démarquée, parmi les épreuves, et elle s'était retrouvée choisie par un maître. Un Ansemarien, maître du Pas de l'Ombre, et douanier. Elle avait arqué un sourcil, quand elle avait appris ça, mais avait saisi l'aubaine - elle avait quitté temporairement la Caravane, en les informant qu'elle avait été solicitée par le poste de douane en tant qu'interprète d'Arhabéen des dunes – une aubaine de plus, que l’on ait justement besoin d’elle de cette manière, et que son maître puisse lui obtenir cette fonction qui justifiait sa présence. Les trois années qui suivirent furent extrêmement dures pour elle. Pas à cause de sa formation, qu'elle prenait plaisir à suivre et la contentait pleinement, mais à cause de la sédentarité qu'elle s'imposait. Elle dût s'astreindre à l'immobilisme, tant pour être une bonne Voleuse que pour supporter au mieux cette situation. Il était toutefois devenu naturel à tous de la voir s'agiter, de la voir aller et venir, en dehors de ses temps de formation, dans la ville. Mais agréable et très sociable, elle s'intégra très vite, et cela ne choqua plus personne. Elle ne s'arrêtait pas de cracher du feu pour autant et se fit rapidement une petite réputation.

Elle avait ses secrets, malgré tout – ce poids qui pesait sur elle, de devoir rester à l’Ancrage, la poussait parfois à se rendre imprudente. Bien qu’elle soit parfaitement à l’aise, dans la Ville Basse, elle avait commis certaines maladresses, par moment, pour se prouver qu’elle était encore en vie, qu’elle ne dépérissait pas, dans ces lieux. Un homme insistait lourdement, auprès d'une amie d'Indira, pour l'amener boire un verre dans une auberge proche. Elle l'avait rabroué, disant que vu ce qu'il avait déjà bu, il ne pouvait que la rebuter. Des mots tranchants prononcés trop fortement pour être ignorés, une offense mineure mais suffisamment pénible, pour qu'il s'en agace et que cela dégénère… Indira s'était bien vite reprise et s'était sortie de là grâce à son air affable et son bagout, mais elle a retenu la leçon de la manière forte : un peu plus, et cette main qui avait été serrée si forte par l'homme aurait été broyée… à moins que la bagarre qui avait éclaté à proximité et les avaient séparés l'un de l'autre n'ait pas été fortuite, et que la protection du Pas de l’Ombre ne l’ait sortie de cette situation, à son insu. Encore maintenant, quoi qu’elle ait oublié cet incident, elle ne le sait pas.

• Été 997
Elle achève son apprentissage auprès de Tyr, et devient une Ombre à part entière. Elle repart avec la caravane, en septembre, après un passage de celle-ci à l'Ancrage. Elle s’est fait tatouer, à nouveau, pour symboliser le terme de son apprentissage. Nombreuses sont les marques qui parsèment son corps – certaines plus symboliques que d’autres, certaines destinées à dissimuler différentes blessures, certaines plus personnelles… Indira ne les cache pas, mais elle n’est pas toujours diserte quant à leur signification.

• 997-1000
Elle a, pendant ces trois ans, continué d'arpenter Arven aux côtés de la caravane, jouissant de cette liberté dont la sédentarisation l'avait privée. Au fil des ses voyages, elle remplit des missions confiées par le Pas de l'Ombre, selon les antennes auprès desquelles elle se trouve. Sa place au sein de la caravane lui ouvre bien des portes, et est une excellente couverture. Elle revient par moment à l'Ancrage - aussi souvent que la caravane le lui permet, du moins. Malgré la sensation d'étouffement que lui a procuré la ville, elle l'a aussi chérie et appréciée.

Récapitulatif

Nom de la célébrité Zoe Saldana
Compte principal : Oui
Groupes secondaires : Artiste, roturière
Familier : Cobalt, Oryx,♂

Et c'est tout bon cette fois !
Tu peux te lancer en jeu, amuse-toi bien avec Indira.