Tim l'Escampette

Les Promesses de l'Avenir

Pirates

️️️️ maimihina.

Tim l'Escampette ft. Fionn Whitehead Derrière l'écran Dans la vie, je m'appelle Lindsay et j'ai 32 ans. Sur le Net, on m'appelle plutôt Shinies. J'ai découvert le forum via mes favoris   et voici ce que j'en pense :  Arven m'avait manqué !. Pour les inventés : Je ne vous autorise pas à faire de mon personnage un scénario si mon compte était supprimé.

Introduction Histoire Récapitulatif

En bref ️️️️ SoGlam

Âge : 17 ans Date et lieu de naissance : 21 avril 983, à Viveplume (baronnie de Sombreciel) Statut/profession : mousse sur l'Audacia Allégeance : à l'Audacia Dieux tutélaires : Né sous le tutelle de Gwydion, c'est à Volga que Tim vouera essentiellement ses prières dès ses 12 ans après s'être mis pour objectif de voyager plus tard. Messaïon, Valda et Atal s'ajouteront à la déesse du voyage dès sa montée à bord de l'Audacia. Familier : /

QUALITÉS Opportuniste - Déterminé - Loyal - Prudent - Rusé - Bon-vivant - Abordable - Adroit - Ouvert d'esprit - Imaginatif - Curieux DÉFAUTS Menteur - Farceur - Indiscret - Lâche - Bavard - Envahissant - Susceptible - Jaloux - Plaintif - Fainéant (un peu quand même) - Vantard Les promesses de l'avenir Si le passé l’intéresse et qu'il base quelques histoires sur ce dernier, c'est l'avenir qui le fait vibrer et l'inconnu qu'il y a devant qui le fait avancer. C'est de rêver de l'avenir, du sien, qui l'a amené là et non un passé enfoui qu'il laisse volontiers aux autres de découvrir et ce malgré sa curiosité.

Caractère ️️️️ mistborn

Test RP

Mayeul de Vifesprit, Martial de Viremont, Tim l'Escampette  - 12 juillet 1000

Quête 1.1 : Découvertes macabres

Histoire

Si les Passefil perpétuent à travers leur lignée et leur travail acharné l'excellence du nom dont ils ont hérité, la famille à laquelle est venu se greffer le jeune Timothée compte bien des fils dans la toile qu'elle compose. Ainsi et dans le cercle le plus proche de sa personne, on citera Hélène et Théophile Passefil, époux travaillant d'arrache-pied dans la confection de vêtements d'une minutie et d'une joliesse exquise. Leur union donnera naissance en 975, non sans difficultés, à Théodore, avant que tous deux ne décident d'adopter en 985 un autre garçon qu'ils baptiseront avec amour : Timothée, vedette de cette histoire.

Mon Histoire.

Si je devais résumer ma vie, je dirais que c'est avant tout des rencontres. Parce qu’au fond, si j'y réfléchis (et je réfléchis beaucoup, trop d'avis de certains) ce sont elles qui m'ont forgé, elles qui m'ont fait tel que je suis. Et le moi actuel je l'aime. Le moi d'avant aussi, un peu moins quand même, mais où serais-je sans lui si ce n'est ici à voguer et voler à bord de l'Audacia ?



• 983 - 985
Mon existence s'ouvre sur Arven le 21 avril 983 dans une maisonnée tenant plus d'un taudis située dans la baronnie pourtant fort jolie de Viveplume. Tant de mystères entourent ma naissance, tant d'appât du gain, de désir de renom, de sang  et autres fourberies encore dont j'épouserais les attraits bien plus tard. Pour elle, j'étais une source de profit et pour lui, une source d'ennuis. Profit et ennuis disparurent une même nuit quand le moufflet âgé d'à peine deux ans prit la poudre d'escampette ou plutôt se volatilisa sous la coupe d'une bande de kidnappeurs excellant dans l'art de subtiliser des bébés et des enfants en bas âge. Tirant profit comme ils le purent de leur prise après quelques soucis, peut-être, de transaction, ils finirent par me faire adopter avec succès (vendre pour être exact) par une famille bien encrée d'Euphoria après plusieurs mois à m'avoir bringuebalé de ci de là avec d'autres enfants.

J'atterris ainsi chez les Passefil, sans garder véritable souvenir de cette petite mésaventure, où je pris racine sans me douter de rien ni m'en faire de quoique ce soit. J'étais chétif, j'avais les cheveux noirs et... si je ne ressemblais pas à quelqu'un en particulier dans ma nouvelle famille, je restais assez Cielsombrois pour ne pas me poser de questions. De toute façon, qu'en aurais-je tiré comme réponses ? Rien ou trop peu pour me satisfaire. La vérité viendrait avec le temps et je ne me ferais déjà plus appeler Passefil quand elle viendrait à ma rencontre de son regard assassin.


• 986 - 995
N'ayant connu la guerre entre Sombreciel et Ansemer ni même l'épidémie, je peux dire que mon enfance fut pour le moins heureuse et sans tracas. J'aimais à me faire voir par quelques facéties et gros bobards, mais également en jouant avec une fronde et quelques cailloux ramassés. J'appris de là à courir vite et à esquiver de jolies roustes ; écho de mon désir à attirer l'attention sur ma personne. Je gage d'ailleurs être la source de bien des cheveux gris de mon entourage alors et encore maintenant d'ailleurs.

D'une famille renommée de tisserands, je suppose qu'on devait s'attendre à quelques merveilles et prouesses de ma part comme le démontra très vite mon frère, mais quelques essais eurent tôt fait de révéler la vérité , je ne disposais d'aucun talent avec l'amant de l'aiguille. Bon élève à l'école, l'on me découvrit par contre une aisance avec les chiffres et de fait mes parents furent heureux de m'annoncer qu'avoir un comptable dans la famille serait tout aussi remarquable et utile pour les affaires qu'ils menaient. J'épousais ainsi la voie qu'ils me traçaient, plus pour eux que moi et parce-que je n'avais au fond encore aucune idée de ce que je désirais faire.


• 995
Je continuais de grandir, d'étudier avec une assiduité telle que j'avais en horreur le somptueux (et coûteux) boulier que l'on m'avait offert pour mes 12 ans. Boulier qui, dans mes songes les plus effrayants alors, se mettait à parler pour me dire qu'en tant que familier il serait toujours à mes côtés. Toujours.

Cette même année, lors d'un déplacement avec mon père aux abords du Dragon, je tombais pour la première fois amoureux. Le 7 juin, je croisais le regard azuré et timide de ma bien aimée ; liberté. Je la trouvais magnifique alors qu'elle m’apparaissait vêtue de ce drap bleu brillant de mille éclats sous le soleil de midi. Mais plus encore, je trouvais remarquable et je jalousais ceux et celles qui, dans le lointain, sur les eaux ou aux cieux, avaient épousé cette forme de liberté en s'embarquant sur des navires, des vivenefs et autres constructions humaines promesses de voyages et d'histoires fascinantes. Parce-que c'est de ça dont je tombais réellement amoureux ce jour là, ce n'était pas d'un visage, mais d'un sentiment enivrant. De tout ce que cette liberté représentait... des voyages, des découvertes et bien plus encore, d'un avenir qui n'attendait que moi, mais aussi de Volga elle-même en quelque sorte. Je pense que c'est à cet instant là, devant cette vue et ces promesses d'aventure, que je sus où je voulais être et me mis à réfléchir sur la façon d'y parvenir sans que mes parents n'en soient déçus quelque part ; le tout en usant de quelques mensonges et fourberies d'une minutie et d'une joliesse tout aussi exquise que les créations Passefil. En tout cas, Mirta pouvait être fière de moi, un de ses jeunes enfants était tombé amoureux pour la première fois.

• 996 - 997
À 13 ans, j'appris que le cœur d'un Cielsombrois était gros. Je tombais en effet amoureux pour la deuxième fois. Elle s'appelait Cassandre Loinvoyant et Cassandre était aussi belle qu'elle était intéressante. Travaillant dans un observatoire, se perchant au-dessus de la capitale pour observer l'horizon depuis une montgolfière de temps à autres, elle me conta de jolies choses sur les paysages lointains qu'elle voyait comme imaginait sans jamais pouvoir les atteindre autrement qu'avec ses yeux ; mais cela lui suffisait me disait-elle. Je n'avais pas vraiment réfléchi à sa présence et à ses déplacements de plus en plus fréquents autour des ateliers et boutiques Passefil, je compris réellement pourquoi un an plus tard lorsqu'il fut question de mariage et que deux bracelets ornèrent ensuite ses poignets. Je n'étais pas l'heureux élu, mes parents l'étaient, je les jalousais un temps avant de me faire une raison ; j'étais jeune et Cassandre vieille, ce fait devait la bloquer et cet écart ne changerait jamais. C'est à elle et elle seule que je soufflais mes désirs de voyages et, peut-être parce qu’elle n'avait pas les pieds ancrés au sol tout le temps, elle me comprit et gonfla comme la toile d'une montgolfière mes envies d'ailleurs. Pour mes 14 ans je reçu de sa part une longue-vue, la sienne, pour observer de loin ce que je toucherais du doigt plus tard. Ce cadeau reste à ce jour mon bien le plus précieux.

• 998
Une lettre arriva à mon attention, c'était un appel de noviciat pour un temple dédié à Mirta. J'acceptais fièrement et tout naturellement cela va sans dire ! Attendre l'académie, attendre mon destin, en servant les dieux c'était comme recevoir leur bénédiction pour mes projets futurs ! Je fis ainsi un mois comme novice en mai, recevant à la fin une médaille, je ne demandais pas au vu de mes prévisions à ce que mon nom figure de nouveau dans les prochains tirages.

Juin arriva alors, je partis pour m'inscrire à l'académie. Juillet arriva ensuite et l'entretien à l'académie se passa plus que bien, je convainquis le jury notamment en indiquant que seul l'académie pouvait m'aider à toucher ma destinée du doigt. Je ne mentis pas ou très peu, je formulais bien par contre. La meilleure façon de convaincre une personne de ce qu'on raconte comme mensonge est en restant le plus proche possible de la réalité après tout. Je parvins ainsi à mes fins et entrais à l'académie le 1er septembre. Je me liais aussitôt avec quelques personnes, des personnes que j'avais prévu d'utiliser jusqu'à ce que mon but soit atteint... sauf que je devins bien vite le prisonnier de leur amitié. Une amitié que je comptais pourtant décevoir un jour. Je ne leur avouais pas mes desseins, mais plus le temps passait et plus je me disais que la 'rupture' ferait mal. Je commençais aussi à ressentir quelques notes de culpabilité à l'idée de les entraîner dans ma combine pour qu'ils me couvrent le moment venu.

• 999
Quelques mois s'écoulèrent ainsi jusqu'à ce que l'an 999 n'amène avec lui quelques mauvaises nouvelles. Le 03 janvier 999, aussi Loinvoyant fut Cassandre, l'embrasement de la montgolfière dans laquelle elle se trouvait, cela elle ne le vit pas venir. Vu mon attachement à Cassandre, cela me fit mal à en pleurer comme un bébé s'époumone lorsqu'il quitte le ventre de sa mère, mais j'y vis une opportunité dans le même temps.

En raison de ces circonstances exceptionnelles, j'eu en effet l'autorisation de quitter l'académie pour rejoindre ma famille. Sauf qu'une fois arrivé à l'Ancrage, je ne cherchais pas à aller à la rencontre des moyens me permettant de retourner à Euphoria. Je ne fis même pas mine de m'arrêter pour réfléchir une seconde ou pour penser à ma famille et à mes amis de l'académie, à ce qu'ils penseraient tous, à leur inquiétude quant à ma soudaine disparition, je traçais simplement comme je l'avais longtemps imaginé le faire autrefois et comme j'avais prévu de le faire des mois plus tard.

Je me faufilais ainsi jusqu'au port d'amarrage en ne portant qu'une petite valise à la main et ma longue-vue dans ma poche. Là, j'observais un instant la vie qui grouillait sur les quais puis m’avançais non sans sentir quelques tremblements venus ébranler ma motivation vers l’impressionnante vivenef cuirassée ; l'Audacia. J'aurai pu choisir d'écouter la prudence, viser une autre voie moins périlleuse, marcher jusqu'au port civil et demander à travailler dans un navire de marchandise, mais j'envoyais loin cette dernière me disant que je n'avais pas fait tout ce chemin pour ne viser que le menu fretin.

L'inscription à l'académie me parut presque une blague à côté de ce qu'on me demanda pour faire mes preuves ; des tests au combat rapproché et à distance. Je cru entendre des voix parier sur une crevette quand je pris la lame qu'on me tendit. J’entendis les mêmes me maudire quand la lame m'échappa malencontreusement des mains pour la deuxième fois avant même que le test ne débute. J'avais un bon jeu de jambes par contre, reconnurent certains en riant... faut dire que je reculais pas mal et que j'esquivais même quand il n'y avait rien. Tim l'Anguille aurait pu naître quand j'y pense... Par contre, à distance, ca allait tout de suite mieux, mon passe-temps à la fronde de mes jeunes années porta ses fruits, j'avais l’œil pour viser, entendis-je. Il aurait suffit d'un refus et tout aurait été perdu ou presque, mais je fus engagé comme mousse sous le nom de Tim Loinvoyant, en mémoire à Cassandre, mais également pour qu'on ne me retrouve pas facilement voire plus du tout car mieux vaut un enfant perdu que de retrouver un enfant qui déçoit, un enfant pirate.

Et après je découvris que les cours de l'académie me paraissaient Ô combien soudainement faciles face aux premières tâches à accomplir à bord de l'Audacia. Les jours et les semaines défilèrent, je m'en tirais à merveilles pour me faire une place et pour divertir.  

J'avouerais avoir manqué un peu de flambant la première année dans l'exécution de mes tâches, préférant la fuite, au point d'être surnommé l'Escampette par l'équipage. J'avais trouvé mes tâches favorites ; celles nécessitant de grimper dans le gréement. J'avais trouvé celles qui me fatiguaient mortellement ; le nettoyage. Celles qui me remontaient l'estomac les premiers mois ; tournant autour des déjections. Celles, encore, où on réclama souvent mes services et où je n'aurai jamais cru trouver ma place en tant que Cielsombrois ; les cuisines. Je savais y faire, disait-on. J'avais un nez et un palais, que c'était surprenant vu mon âge et surtout mes origines... et étonnement, aider le marmiton n'était pas si déplaisant que ça, même si je préférais quand même être à l'air libre plutôt que de faire la plonge ou de couper des pommes de terres et compagnie.

J'avouerais entre nous m'être pissé dessus lors du premier abordage où je cru que ca allait mal tourner.

J'avouerais m'être pissé dessus également quand un coup de couteau m’érafla le bras avant que son possesseur ne soit taillé en pièce par un autre.

J'avouerais avoir gueulé être aux portes du royaume de Sithis alors que je saignais à peine.

J'avouerais qu'un membre de l'équipage ou deux ont du me faire taire gentiment à certains moments.

J'avouerais aussi m'être évanoui à deux reprises ou davantage, m'être caché dans un tonneau ou deux, d'avoir surveillé farouchement les vivres et d'avoir défendu les cuisines avec une poêle pour arme en main aussi vaillamment que possible tant que la porte était fermée.

J'avouerais enfin que les choses ont changé depuis. Je me rassure en pensant que tout le monde y est passé forcément la première année... Je me convaincs bien. Depuis j'ai avancé, progressé, évolué même, je me bats quand il le faut en restant bien à distance toutefois et je me débrouille plutôt pas mal sans vouloir me vanter ou si peu. J'ai d'ailleurs survécu lors du combat avec le bataillon de Déméria en décembre 999 en me rendant fort utile tout le long là où il y avait besoin de mousses, de moi.

• 1000
J'avais presque oublié qu'un enfant disparu, c'est un enfant qu'une famille recherche et espère retrouver... Alors imaginez ma surprise, lors d'un tour à l'Ancrage dans la Ville-Haute en restant prudent, de voir mon frère Théodore se tenir devant la devanture d'un nouveau magasin de vêtements 'L'Aiguille d'Or' et d'apprendre qu'il en était le gérant.
J'essaye de me rassurer en me disant qu'il l'a fait pour lui et je sais que c'est le cas, mais je soupçonne d'autres motifs, des motifs qui me font craindre le jour où nos chemins se croiseront, parce que ca arrivera, j'en ai la certitude car ce que Théodore veut, Théodore l'obtient. Théodore trouvera une réponse c'est certain, s'il ne l'a pas déjà trouvé par quelques contacts.

Récapitulatif

Nom de la célébrité : Fionn Whitehead
Compte principal : Oui
Groupes secondaires : Peuple / Pirate
Familier : /

Et c'est parfait !
Bon retour parmi nous, jeune Tim, ça fait plaisir de te revoir et j'ai hâte de te croiser sur l'Audacia !
Ta collection d'Omen a été postée, tu obtiens la carte de ton dieu tutélaire ! Pense à ajouter le lien dans ton profil.

Bon jeu !