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 Sur le chemin du fer et de la vapeur, la vieillesse et la jeunesse

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Césaire Chesnenoir
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Message(#) Sujet: Sur le chemin du fer et de la vapeur, la vieillesse et la jeunesse Sur le chemin du fer et de la vapeur, la vieillesse et la jeunesse EmptyLun 27 Juil 2020 - 3:19


Livre I, Chapitre 2 ▬ Trois petits tours

Sur le chemin du fer et de la vapeur, la vieillesse et la jeunesse

Césaire Chesnenoir & Lancelot l'Adroit


06 aout 1000



Statut du RP : Privé
Résumé : Lancelot à affaire à Ivresonge. Césaire profite du déplacement de son fils adoptif pour s'y rendre pour quelques jours, ils se retrouvent après un trop long moment sans se voir pour faire le trajet en train ensemble pour s'y rendre.
Recensement :

Code:
• [b]06 aout 1000 :[/b] [url= http://arven.forumactif.com/t395-sur-le-chemin-du-fer-et-de-la-vapeur-la-vieillesse-et-la-jeunesse#4135]Sur le chemin du fer et de la vapeur, la vieillesse et la jeunesse[/url] - [i]Césaire Chesnenoir & Lancelot l'Adroit[/i]
Lancelot à affaire à Ivresonge. Césaire profite du déplacement de son fils adoptif pour s'y rendre pour quelques jours, ils se retrouvent après un trop long moment sans se voir pour faire le trajet en train ensemble pour s'y rendre.


Dernière édition par Césaire Chesnenoir le Lun 27 Juil 2020 - 3:36, édité 2 fois
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Message(#) Sujet: Re: Sur le chemin du fer et de la vapeur, la vieillesse et la jeunesse Sur le chemin du fer et de la vapeur, la vieillesse et la jeunesse EmptyLun 27 Juil 2020 - 3:20

Césaire a pris un congé de quelques jours pour se rendre à Ivresonge visiter sa femme. Celle qui est comme tel, en fait, puisqu’ils ne se sont jamais mariés. Mais c’est tout comme. Castiel a bien entendu ronchonné, alors qu’il est venu lui demander l’autorisation de s’absenter quelques jours. Césaire a été obligé de promettre qu’il reviendrait. Ce même si les bras de sa tendre étaient doux et agréables. Ce même si Ivresonge était sans doute plus adapté pour un vieillard comme lui que l’est l’effervescente capitale. S’en est suivi de quelques menaces s’il décidait malgré tout de rester là-bas et d’abandonner son polyarche, ce à quoi le majordome n’a fait qu'acquiescer une fois de plus et rassurer le jeune roi qu’il serait bien de retour pour lui servir son thé une fois qu’il se serait lassé de boire celui confectionné par son automate discutable.

C’est en vérité un congé un peu opportun, puisqu’il profite en vrai du déplacement de Lancelot pour passer aussi du temps avec ce dernier - et peut-être aussi un peu pour ne pas se retrouver à faire le trajet en train seul. Chose qu’il détestait toujours autant. Parce que si son fils adoptif a pignon sur rue dans la capitale avec son atelier, ce n’est pas pour autant qu’il arrive à le voir autant qu’il le souhaiterait. Déjà fort bien occupé par Castiel, Césaire troque ses quelques temps libres pour aller faire de rapides sauts à la maison des compagnes, et parfois à l’atelier de Lancelot. Mais bien souvent leurs horaires ne coïncident pas et le vieillard se bute à porte close alors que le jeune savant doit certainement se trouver à sa boutique à l’Ancrage.

Cette fois ils ont pris rendez-vous. Et c’est à quai pour le départ du train qu’ils doivent se retrouver. Césaire a pris la matiné pour se préparer - bien qu’en vérité tout était déjà presque totalement prêt la veille au soir. Les vêtements soigneuments pliés ne manquaient qu’à être déposé dans la petite valise qu’il traînait à présent avec lui. Sa barbe taillée courte avec attention, ses cheveux - ce qu’il lui en reste du moins - finement peigné. Il avait préparé également quelques paquets à remettre à Espérance : principalement quelques délicieuses victuailles confectionnées à même les cuisines du palais. Après avoir doucement caliné Grisaille qui se roulait contre ses chevilles, il avait salué Lucette qui n’avait pas l’envie de le suivre et préférait se reposer ici - elle se fait vieille aussi la petite chouette - et avait quitté pour rejoindre la gare à pied.

Sur le chemin, le rappel constant de tout ce à quoi il refusait d’adhérer était en spectacle : dirigeable et autres navettes volantes dans le ciels, automates utilisés pour ceci ou cela à droit et à gauche. Césaire n’y portait plus attention. Figure étonnamment sobre dans le tape-à-l’oeil cielsombrois, même son regard semble s’être habitué à soustraire le farfelu et l’exagéré de tout ce qui l’entoure. Il avance d’un pas assuré, sans s’arrêter jusqu’à arriver à destination. Efficacité. Toujours. Même en congé. Il est d’avance, même, et c’est posé sur un banc de la gare qu’il attend Lancelot. Ce dernier ne lui a pas exactement dit la raison de son déplacement jusqu’à Ivresonge, mais Césaire espère bien qu’il lui contera sur le chemin. Cela et aussi ce qui comble sa vie actuellement, il est avide de savoir ce que le petit garçon qu’il a recueilli devient ces jours-ci.

Quand il le voit au loin approcher, il se lève, prenant soin de défroisser les plis sur ses pantalons du revers de la main d’un geste habitué, machinal. « Lancelot ! Mon fils ! » Et il enlace le jeune garçon devenu un jeune homme presque aussi grand que lui d’une étreinte paternelle ponctuée d’une véritable affection. « Cela fait du bien de te voir ! Dire que tu es si proche et pourtant nous n’avons que si peu d’occasions de passer du temps ensemble ! »
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Message(#) Sujet: Re: Sur le chemin du fer et de la vapeur, la vieillesse et la jeunesse Sur le chemin du fer et de la vapeur, la vieillesse et la jeunesse EmptyJeu 5 Nov 2020 - 3:14

Il était bien rare que je quitte mon atelier à Euphoria pour une autre destination que celle de l’Ancrage où je tenais ma seconde boutique.  Et pourtant, ce n’était pas tout à fait hors de question et impossible.  Il m’arrivait parfois de sortir du cocon de ma demeure de ferrailles et de rouages bien graissés pour rejoindre quelque ville cielsombroise, allant à la rencontre d’un noble client qui me ferait une grosse commande.  Et c’était en cette occasion particulièrement que j’avais préparé ma malle pour faire le voyage jusqu’à Ivresonge.  Voyage qui ne serait pas uniquement centré sur les affaires puisque je serais accompagné de mon père adoptif et que j’y retrouverai alors mes soeurs d’adoption ainsi que leur mère, cette famille qui m’avait accueillie chaleureusement quand la mienne m’avait abandonné.  Ou plutôt, quand la mort les avait arraché à moi et au bonheur de notre unité familiale.  L’épidémie virulente avait durement frappé et emporté bien trop de gens.  Combien d’autres orphelins étaient-ils restés à la rue, seuls, et combien d’entres eux étaient-ils morts de faim?  Si je suis aujourd’hui l’homme que je suis, je le dois en grande partie au vieil homme, mon père.

La valise est prête depuis deux jours déjà, pour éviter d’oublier le moindre élément.  J’y avais déposé mes outils, quelques bouts de métal qui me seraient utiles et aussi plume, encre, parchemin.  Tout ce qu’il fallait pour ne pas limiter mon esprit créateur et pour occuper mes soirées quand je ne serais pas en bonne compagnie ou en train de travailler pour le compte de mon client.  Tout ce fouillis toutefois ne pesait pas rien et il fallut que je retienne les services de deux jeunes porteurs pour m’aider à la transporter jusqu’à la gare, car bien que je ne fus pas complètement inutile, je n’avais pas la force nécessaire pour la porter seul jusque là-bas.

Comme je pouvais m’y attendre, mon père m’attendait déjà sur le quai de la gare.  Je pouvais le distinguer aisément parmi les voyageurs grâce à sa tenue sobre qui détonnait parmi les habits chatoyants des autres Cielsombrois près à monter dans le train.  Je donnai les fleurons que je leur devais aux jeunes porteurs, qui se chargèrent de charger la malle à bord, et je rejoignis en quelques longues enjambées mon tendre père, à qui je rendis son étreinte avec chaleur.

« Père! » m’exclamai-je avec grande joie de le retrouver.  À quand remontais notre dernière rencontre?  Pas si longtemps, mais tout de même trop longtemps sachant que mon atelier se situait à quelques rues du palais où il travaillait.  Quand le devoir empêche un père et son fils de se voir, il n’y a pas de plus grande tragédie.

« Je suis heureux de vous revoir!  Il me tarde de rattraper le temps perdu.  Heureusement, nous en aurons tout le loisir en route jusqu’à Ivresonge, » répondis-je avec beaucoup d’enthousiasme.  De mon père adoptif, j’avais très certainement appris les bonnes manières, peut-être un peu plus de retenue que le reste de mes compatriotes, mais on ne pouvait que constater à quel point j’étais plus exubérant que lui.  Mes vêtements étaient colorés et élégants, bien que simples.  De nous deux, un étranger n’aurait su dire lequel était l’artisan et lequel était le majordome avec justesse.  Mais peut-être était-ce justement la sobriété de Césaire qui plaisait à notre roi.

« Laissez-moi prendre votre valise, » déclarai-je en tendant la main pour la lui prendre.  Loin de moi l’idée d’insinuer qu’il était impotent, mais quand on avait une aussi grosse dette de reconnaissance envers quelqu’un, on se fait un plaisir de leur rendre le moindre petit service qui soit.  Je jetai un coup d’oeil à ma montre de gousset, que j’avais naturellement fabriquée moi-même avant d’ajouter : « Il reste encore quelques minutes avant le départ du train, mais il faudrait mieux nous presser d’aller trouver nos place à bord. »

Une fois assis confortablement sur les sièges moelleux et doublés de velours, nous serions plus à notre aise pour discuter qu’au vu et au su de tous.
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Message(#) Sujet: Re: Sur le chemin du fer et de la vapeur, la vieillesse et la jeunesse Sur le chemin du fer et de la vapeur, la vieillesse et la jeunesse EmptyDim 8 Nov 2020 - 18:28

Oh, il est heureux de la joie qui résonne dans la voix de son fils adoptif. Il a sa vie, à présent. Il pourrait simplement l’oublier, s’il le voulait. N’avait-il été qu’un passage temporaire dans sa vie, après tout? Venant combler le trou et les blessures laissées par la guerre, par la pandémie, par la mort de ses parents. Juste avant qu’il quitte pour l’académie et se découvre réellement. Il n’aurait pu être qu’un tremplin pour permettre au jeune homme de se relever et de continuer dans la vie. Mais il était heureux de savoir que ce n’était pas le cas. Qu’encore aujourd’hui le jeune homme qu’il avait recueilli était heureux de le revoir !

Césaire n’en parle que très peu, de sa famille, de ses filles et de ce fils. C’est son éducation au sein des compagnes et comme espion certainement qui a forgé cette partie de lui. Beaucoup ignorent même cette famille qu’il garde et cultive malgré l’éloignement. Si Castiel est au courant, il n’en sait pas énormément - quel intérêt aurait-il à connaître la famille de l’un de ses domestiques, après tout? Pour les compagnes, c’est autre chose. Mais c’est bien parce que sa femme et sa fille en font partie intégrante, et que Lancelot est à son tour impliqué comme espion. C’est une affaire de famille.
Mais même s’il ne parle peu de sa famille, ce n’est pas là une raison de penser qu’il ne s’en soucie guère. Élevé dans cette famille clandestine, faisant ensuite grandir la sienne dans le même univers, il a ce sentiment différent de vouloir les protéger. Ils sont un peu un secret qu’il se garde précieusement.

Il laisse Lancelot attraper sa valise, même s’il aurait pleinement en moyens pour la transporter lui-même ; le travail quotidien a de cela qu’il le garde en forme malgré ses vieux jours. Et c’est peut-être pour cela qu’il n’arrête jamais d’ailleurs, pour ne pas laisser la chance à son corps de reprendre ce souffle qu’il n’a plus. Il continue de vivre et de danser sur cette même bouffée d’air peut-être un peu trop étirée mais qui le garde en vie encore et encore. « Allons-y. Oui. » Il le suit. Étrangement moins à l’aise ici qu’il ne l’est au palais.

Ils rejoignent leurs sièges ; ils n’ont pas réservé dans les cabines privées de la noblesse (ils auraient pu, Césaire aurait pu demander au polyarche, mais ce n’est qu’un voyage en train et il n’a pas besoin de ce luxe), mais leurs sièges sont confortables, et la section qu’ils occupent dans le train est relativement tranquille, plus que les derniers wagons qui accueillent à prix modiques la petite populace et offrent des espaces debout pour le voyage.
Rapidement, le train se met en branle, sifflement annonçant son départ et bruit constant de roulement des roues sur les rails. Ce n’est pas son premier voyage en train, loin de là. Mais toujours subsiste cette crainte en la machine. « Comment fais-tu pour être si détendu, Lancelot? Avoir confiance en cette immense machine qui soutient tant de vie en même temps! » Le voyage en calèche et chevaux était plus long, mais plus sécurisant, il lui semblait. Il oubliait les risques encourus sur la route, les voleurs et les brigands.
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