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 Au coin du feu

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Rhapsodie Souffle-d'Or
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Âge : 27
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Nation : Déméria
Rôle : Compagne de la caravane des arts
Familier : Panache (écureuil roux)
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Mes autres visages: Aubrée
Mes dieux tutélaires: Lugh, Eirine, Abelion
Message(#) Sujet: Au coin du feu Au coin du feu  EmptyMer 17 Juin 2020 - 0:13


Livre I, Chapitre 1 ▬ Le Renouveau

Au coin du feu

Ewen Venfrais & Rhapsodie Souffle-d'Or


28 avril 1000


Statut du RP : Privé
Résumé : Il est tard, mais Rhapsodie ne trouve pas le sommeil. Elle sort de sa roulotte pour prendre l'air et tombe sur Ewen, qui ne dort pas plus qu'elle.
Recensement :

Code:
• [b]28 avril 1000 :[/b] [url=http://arven.forumactif.com/t301-au-coin-du-feu]Au coin du feu[/url] - [i]Ewen Venfrais & Rhapsodie Souffle-d'Or[/i]
Il est tard, mais Rhapsodie ne trouve pas le sommeil. Elle sort de sa roulotte pour prendre l'air et tombe sur Ewen, qui ne dort pas plus qu'elle.


Dernière édition par Rhapsodie Souffle-d'Or le Mer 17 Juin 2020 - 0:21, édité 1 fois
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Rhapsodie Souffle-d'Or
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Message(#) Sujet: Re: Au coin du feu Au coin du feu  EmptyMer 17 Juin 2020 - 0:20

Il y a des soirs comme ça, durant lesquels Rhapsodie est incapable de trouver le sommeil. Toute la journée s’est déroulée à merveille, ponctuée de rires et de musique, de danses et de fête, et la compagne s’est pavanée toute la journée au bras d’un noble de passage, ravi de s’afficher en si bonne compagnie. Homme agréable, il a même promis à la Démériane de faire de nouveau appel à ses services si l’occasion se présentait ; et la jeune femme a aussitôt gravé dans sa mémoire son nom et son visage, pour être sûre de le reconnaître s’ils venaient à se recroiser par hasard.

Mais une fois le soir tombé, seule dans sa jolie roulotte colorée, quand plus personne ne peut la voir, Rhapsodie se brise, parfois. L’angoisse la prend, sans aucune raison ; elle lui entrave la gorge et lui pèse sur le coeur, sans qu’elle ne sache très bien quoi faire pour lutter contre. Souvent, l’angoisse la quitte toute seule au bout de quelques minutes ; parfois, ce sont des longues heures de lutte contre elle-même. Elles sont bien moins fréquentes depuis que Panache est entré dans sa vie. L’écureuil a su l’apaiser, jusqu’aux heures les plus sombres de la nuit. Je serais toujours là, tu sais. Je sais.

Assise sur sa couchette, la Démériane caresse l’écureuil, pensive. Si elle se recouche maintenant et qu’elle éteint à nouveau la lumière, son angoisse la saisira de plus belle, et ce n’est pas ce qu’elle veut. Sortons prendre l’air, si tu veux bien. La silencieuse acquiesce. Elle n’aime pas spécialement sortir seule, surtout lorsque tout le monde dort… Mais l’écureuil roux ne lui laisse pas vraiment le choix. Déjà, il se tient près de la porte, attendant tranquillement que son humaine se décide à le suivre.

La jeune femme pose un pied en-dehors de la roulotte et inspire un grand coup. L’air frais lui fait du bien. Elle fait quelques pas, inspire profondément, et lève la tête. La nuit est claire, ce soir, et le ciel est parsemé d’étoiles, plus brillantes les unes que les autres. Elle reste plantée ainsi plusieurs secondes, le nez en l’air. L’espace d’un instant, elle a totalement oublié ses angoisses nocturnes, et son corps et son coeur s’en retrouvent apaisés.

Tu crois que ça s’arrêtera, un jour ? Panache ne répond pas de suite, préférant grimper sur son épaule. Tes angoisses ? Oui. Tu en fais beaucoup moins, déjà. Tu penses que j’en ferai toute ma vie ? La boule de poils se love contre son cou. Peut-être qu’il faut simplement du temps. On trouvera le moyen, c’est promis.

La Démériane s’éloigne un peu de sa roulotte, peu décidée à retourner dormir, et s’approche du feu de camp, qui brûle encore. Elle envisage de s’asseoir devant et d’y rester quelques minutes, seule, le temps d’être sûre de vraiment vouloir trouver le sommeil. Ce n’est qu’une fois à sa hauteur qu’elle remarque qu’elle n’est pas seule ; il y a quelqu’un d’autre. Sans s’effrayer plus que nécessaire, la compagne se tourne vers l’homme, et lui sourit après l’avoir reconnu. Ewen Venfrais, guerrier protecteur de la caravane. Cela fait presque trois ans qu’ils se côtoient, mais n’ont jamais tissé de lien plus fort qu’une entente polie. Elle n’a rien contre l’Ansemarien, mais lui semble assez peu à l’aise en compagnie d’une compagne, ce qu’elle peut comprendre et respecter. Cela ne l’empêche pas de vouloir se montrer polie. Aussitôt, elle décroise les bras et ouvre son petit carnet pour y tracer quelques phrases.

Je suis navrée si je vous importune, je pensais être seule.
Acceptez-vous ma compagnie ? Je ne sais pas trouver le sommeil, ce soir.  


Elle se relit rapidement, et tend son carnet à la vue du guerrier. Enchanté, l’objet amplifie et renvoie la lumière qui l’entoure ; Rhapsodie l’a payé assez cher pour qu’on puisse le consulter à basse luminosité, ce qui facilite grandement des échanges nocturnes entre ses clients et elle, entre autres. C’est bien pratique pour conserver en mémoire tout ce qui peut se raconter sur l’oreiller – et c’est parfois là que les choses deviennent intéressantes pour l’espionne cachée sous ses traits de poupée.
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Ewen Venfrais
Ewen Venfrais

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Rôle : Guerrier protecteur de la caravane
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Message(#) Sujet: Re: Au coin du feu Au coin du feu  EmptyMer 17 Juin 2020 - 23:26

Les journées de fête de la caravane sont de celles qui plaisent le plus au guerrier. Entendre les rires, la musique, voir tous les sourires des ses camarades lui confirme davantage à chaque fois qu’il a fait le bon choix. Mais ces journées sont aussi plus complexes à gérer, car son attention bien que prise par les réjouissances doit aussi se porter sur les alentours et la sécurité des gais lurons qui l’entourent. Mais pour rien au monde il ne changerait quoique ce soit à ce cadre. Il ne sait plus vraiment depuis quand ils ont repris la route et pour dans combien de temps est prévue la prochaine escale. Il a la sensation que le temps passe différemment lorsque les roulottes sont en branle le long des routes à la poursuite de nouvelles aventures.

Mais dès lors que la nuit s’étend au-dessus de leurs tête, il doit réapprendre à vivre avec ce silence qui les entoure. Il chérit le calme, la manière dont les étoiles scintillent sous son regard, dont le vent bruisse doucement sur les terres qu’ils parcourent. Les landes ansemariennes lui manquent un peu ce soir alors qu’il baigne doucement dans la lueur d’un feu crépitant. Ce n’était pas son tour de garde normalement, mais l’insomnie le guettant il s’est arrangé avec son camarade guerrier pour prendre le premier tour de la nuit. La quiétude de la caravane dépend entièrement des précautions qu’il prend pour être sûr que rien n’arrive. Il a terminé son tour des roulottes sous les plaisanteries de Clochette qu’il imagine aisément brouter quelque part. La jeune étagne lui manque aussi, bien que le lien qu’ils partagent le réconforte parfois d’un trop grand mal du pays.

C’est un bruit derrière lui qui le fait se lever brusquement, poing sur son arme sagement rangée dans son fourreau. Ça c’est du vrai bon de compétition, mon bouquetin. C’est pas le moment Clochette. Il ne dégaine rien tant qu’il n’est pas sûr d’avoir trouvé un danger. Il se fait plus vigilant cependant en scrutant l’obscurité. Ce sont des pas en direction des roulottes qui lui font tourner la tête du bon côté et distinguer les formes de la compagne qui voyage avec eux. Parfois il ne se sent pas très à l’aise de reconnaître cette femme à ses formes, justement parce que c’est une femme. Et parce que c’est une compagne aussi. Mais il a cette faculté à reconnaître les gens qui l’accompagnent à leur silhouette et leur façon de se mouvoir. C’est bien plus simple pour reconnaître si la personne qu’il aperçoit au détour d’une roulotte est celle d’un membre de la caravane ou non.

En reconnaissant la Démériane il se rassoit, relâchant la prise sur le pommeau pour croiser ses mains et appuyer ses coudes sur ses genoux. Il lui offre un petit sourire, certain que la nuit n’est troublée que par leur éveil à tous les deux et aucune paire d’yeux traînante. Il n’ose jamais être trop amical avec la compagne, bien qu’il la trouve vraiment pleine de vie et d’agréable compagnie. Mais il a une réputation à tenir, alors il se contente du respect qu’il porte à n’importe quel voyageur de la caravane. Il s’amuse de la rapidité à laquelle elle parvient à écrire distinctement sur son carnet et de la lenteur à laquelle il assemble les lettres. Il s’est amélioré, c’est indéniable. Mais la lecture c’est pas son truc.

Lorsque le dit carnet atterrit devant ses yeux, il sourit en le saisissant, toujours aussi émerveillé de la magie qui l’imprègne. Après un temps suffisant pour qu’il réussisse à comprendre tous les mots, il lui retend en osant cette fois-ci la regarder un peu plus, par politesse. « Bien sûr que vous pouvez rester, Dame Souffle-d’Or, le feu est à tout le monde. » Lui d’habitude si bavard ne sait pas trop comment entamer une vrai conversation avec elle, ni s’il le peut vraiment. Ah ça  tu parles plus dans ta tête. C’est ça moque toi de moi. Merci, mais j’attendais pas ton autorisation. Nia, nia, nia. Et j’dis quoi moi ? J’en sais rien, demande lui comment elle va ? T’es sûre ? Eh oh je suis pas une encyclopédie des manières de bavarder ! Merci pour ton utilité.

Il est resté silencieux quelques temps, jouant avec ses mains en cherchant ses mots. « Vous avez l’air fatiguée. Trop dansé ? » Il n’est pas très fier de son début de conversation, mais il ne sait pas trop quoi dire d’autre et ne veut pas gêner la compagne par un silence.
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