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 Sultanat d'Arhab

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Arven
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Message(#) Sujet: Sultanat d'Arhab Sultanat d'Arhab EmptySam 25 Jan 2020 - 20:07





Arhab
du Sable et du Roc


« En guerre, mérite ta victoire. En paix, maintiens ta vigilance. Dans la mort, offre ton sacrifice. »










Résumé


Gouvernement : Sultanat
Souverain : Anthim d'Arhab, Sultan
Héritier : Mansour d'Arhab
Capitale : Vivedune, joyau du désert, perchée tout au sommet du Pic de Roc-Épine auquel l'Ancrage est amarré, surplombant le Gouffre du même nom ; cité de parfums et de musique, plate-forme commerciale florissante et lieu de passage très fréquenté. (Habitants : Dunants et Dunantes)
Habitants : Arhabéens, Arhabéennes
Prénoms et noms : Les prénoms sont d'origine arabe et indienne ; le nom de famille est forcément celui d'un des six clans arhabéens.
Emblèmes : Les couleurs rouge et sable ; la balance et le sabre ; le lion et le scorpion ; la fleur de cactus et le palmier.
Dieux tutélaires : Amon'Râ et ses trois épouses, Macha, Badb et Nemain.
Climat : Il existe trois types d'environnement en Arhab : la chaîne montagneuse qui ceinture le sultanat dispose d'un climat d'altitude, frais et sec ; le désert qui occupe une bonne partie du territoire, chaud et sec, est parsemé ici et là de luxuriantes oasis ; et la savane qui entoure le Dragon, fleuve majestueux, permet au peuple arhabéen de vivre dans le désert.





Dernière édition par Arven le Sam 14 Mar 2020 - 13:50, édité 3 fois
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Message(#) Sujet: Re: Sultanat d'Arhab Sultanat d'Arhab EmptySam 25 Jan 2020 - 20:50


Environnement naturel
Paysage et topographie




Ressources, faune et flore


Les montagnes qui encerclent le sultanat sont riches en gisements de pierres précieuses, que les Arhabéens exploitent dans des mines profondes leur permettant également d'extraire des minerais communs.
Le Pic de Roc-Épine, au sommet duquel se juche la capitale Vivedune, recèle également un quartz très pur, utilisé dans l'ingénierie et très réputé par ailleurs pour ses propriétés de réceptacle d'enchantement. Il est donc largement exporté sur le continent ainsi que vers l'Ancrage.
Le sable, omniprésent dans la partie désertique du sultanat, a permis à l'industrie du verre de prospérer. La cristallerie et la mosaïque sont des arts très présents en Arhab, grâce à la diversité des matériaux disponibles localement.
Le long des berges du Dragon, des puits d'argile permettent également à l'industrie de la poterie de fonctionner intensivement. Une partie de cette argile, une fois mélangée à la paille des champs de Déméria, permet de fabriquer des briques de qualité.

Les ressources alimentaires d'Arhab sont à la fois animales et végétales.
La savane regorge de gibier à chasser, comme les antilopes, les autruches ou les phacochères, ainsi que toute une variété d'oiseaux comme les francolins, les pintades, les gangas, les tourterelles et les poulettes de roche. On peut également trouver des animaux plus imposants, comme les buffles, les bisons, les girafes, les zèbres, les éléphants ; et quelques prédateurs comme le lion et le guépard.
Les berges du Dragon permettent quelques cultures, notamment d'épices, de canne à sucre et de thé. Les oasis permettent également la récolte de dattes, figues et autres fruits du désert.

Le Gouffre de Roc-Épine recèle une faune d'un genre un peu particulier. Extrêmement profond, il dispose de plusieurs accès vers les Tréfonds, les routes souterraines des Abysséens ; et de nombreux monstres y demeurent. Il arrive parfois que ces monstres parviennent à atteindre les couches du surface du Gouffre : les sentinelles de Roc-Épine, troupe de guerriers d'élite, entrent alors en jeu pour les abattre.
L'on trouve également dans ces niveaux affleurant la surface plusieurs élevages de vers à soie cristallins, tissant une soie très résistante et fort prisée.




Gastronomie


Arhab dispose d'une culture culinaire très riche, présentant majoritairement des plats typiques du désert tels que les tajines, les couscous, et toutes sortes de plats en sauce. La cuisine est plutôt épicée, et il est fréquent de mélanger sucré et salé.
Les pâtisseries arhabéennes sont extrêmement sucrées et font grand usage de miel.




Architecture


L’architecture arhabéenne est gracieuse et élégante.

Conçue pour faciliter la circulation de l’air, elle est faite de vastes ouvertures extérieures tendues de voilages pour repousser les insectes ; et les palais sont bâtis autour d’une place forte centrale pour se réfugier en cas d’attaque de pillards ou de tempête de sable. Le grès est très utilisé, ainsi que la faïence qui réalise de sublimes mosaïques. Les tours sont souvent couronnées de dômes dorés qui étincellent sous la lumière, le marbre est également employé pour les détails des arches et des colonnades.

Les constructions arhabéennes ont une vocation avant tout esthétique, et chaque bâtiment est raffiné et élégant. Au sein du harem, et dans les quartiers des femmes de chaque demeure noble, des bassins intérieurs sont alimentés par des canalisations souterraines. Les plafonds sont hauts, et les architectes placent souvent des grilles près du sol pour faciliter le passage de l’air frais.

Du côté du roc, dans un climat plus froid, les palais n’ont plus ces ouvertures béantes, mais des fenêtres que l’on peut ouvrir ou fermer à sa guise, ainsi que des jardins luxuriants. Le carrelage est très utilisé pour paver le sol de pierre et la mosaïque est omniprésente.

Dans la savane, les habitations sédentaires des exploitants agricoles sont faites de brique et de chaux, dotées d'ouvertures permettant une bonne aération.

(En Arhab, on désigne une oasis sous le terme « Waha » auquel on associe le  nom de cette oasis. Ainsi, l'oasis de Belir s'appelle « Waha Belir ».)

La nation d'Arhab est visuellement basée sur le Maghreb, l'Égypte et l'Inde.


ViveduneArhab





Dernière édition par Admin le Dim 8 Mar 2020 - 1:17, édité 3 fois
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Message(#) Sujet: Re: Sultanat d'Arhab Sultanat d'Arhab EmptySam 25 Jan 2020 - 20:58


Habitants
Arhabéens, Arhabéennes




Société


La société arhabéenne est double : il y a les sédentaires, minoritaires, qui résident dans les montagnes et dans les exploitations de la savane ; et les nomades, majoritaires, qui voyagent d'oasis en oasis dans le désert.

Les sédentaires de la montagne sont plutôt des ressortissants étrangers, qui ne peuvent acheter de terres que dans la montagne, le centre du sultanat étant réservé aux nomades ; et les membres du clan thaumaturge, veillant sur les vallées funéraires. Les exploitants de la savane appartiennent tous au même clan. Les nomades appartiennent à 4 clans différents, chacun avec son domaine de spécialité.

Voici la liste des clans du sultanat :
Zayan : Clan des sédentaires de la savane, spécialisé dans l'agriculture et l'élevage.
Khamsin : Clan des sédentaires de la montagne, spécialisé dans l'entretien et la surveillance des vallées funéraires. La garde thaumaturge, qui veille sur les tombeaux des sultans dans la Vallée des Rois et sur ceux des sultanes dans la Vallée des Reines, est exclusivement composée de membres du clan Khamsin. On l'appelle « thaumaturge » car les gardes funéraires ont empêché seuls une invasion d'Arhab particulièrement féroce pendant l'Âge Noir, défiant toutes les probabilités, pour opposer une résistance miraculeuse aux assaillants, assurant la liberté d'Arhab. Depuis, les membres de la garde funéraire ont à cœur de se montrer digne de leur réputation ancestrale de faiseurs de miracles.
Sinhaj : Clan de nomades du désert, spécialisé dans l'extraction et le traitement des gemmes. Ce sont les meilleurs orfèvres et joailliers.
Kamar : Clan de nomades du désert, spécialisé dans la fouille des épaves et la récupération de butin. Ce sont des chasseurs de trésor qui arpentent la mer des dunes à la recherche de pillage, notamment pour les pièces mécaniques. Ils sont excellents bricoleurs.
Qoraïch : Clan de nomades du désert, spécialisé dans la fabrication et l'ornementation du verre. Ils sont réputés pour l'excellence de leurs produits.
Sadaqa : Clan de nomades du désert, spécialisé dans l'escorte et le combat. Ils guident les caravanes de voyageurs et les protègent des dangers contre paiement.
→ Il est à noter que la spécialité d'un clan ne représente pas la totalité de son activité.
→ Les caravanes nomades d'un clan donné comportent souvent quelques membres des autres clans, afin de ne laisser passer aucune opportunité. La solidarité entre les clans, qu'ils soient sédentaires ou nomades, est très forte.

La noblesse en Arhab dépend de la position de chacun dans la hiérarchie du clan (pour les civils) et du rang occupé dans l'armée (pour les militaires). Les chefs de clan, nommés émir et émira, ainsi que leur famille, sont respectés par tous, et peuvent intervenir directement auprès du sultan pour défendre les intérêts de leur clan.
Les ressortissants étrangers détenant un domaine dans la ceinture montagneuse n'ont pas de statut privilégié à la cour arhabéenne, sauf s'ils ont reçu la faveur ou les honneurs du sultan.

Les Arhabéens ont souvent des familles nombreuses ; il n’est pas rare du tout d’avoir jusqu’à sept ou huit enfants ; la famille a d’ailleurs une grande importance pour Arhab puisqu’ils s’occupent tous les uns des autres, ne laissant jamais personne dans le besoin. C’est un royaume où les femmes jouissent d’une relative liberté.
Au sein du harem, elles ont un statut bien particulier puisqu’elles ne sont présentes que pour le sultan, une par clan ; c’est d’ailleurs considéré comme un honneur pour ces femmes qui le rejoignent. Une fois entrées, elles ne peuvent plus quitter le harem à moins que le souverain décède ou qu’elles ne soient chassées, et les seuls hommes qui peuvent approcher les concubines sans être castrés sont les sigisbées, des hommes de confiance du sultan.

En Arhab, l’homosexualité est tolérée mais jamais affichée ouvertement.




Arts


Les Arhabéens ont élevé l’orfèvrerie et la joaillerie au rang d’art, tant leurs œuvres sont sublimes. Leur travail est si précis, si soigné, que ça s’apparente plutôt à de la sculpture. Un orfèvre peut passer des mois sur le simple pommeau d’une dague et il en ressortira un véritable bijou, unique en son genre et terriblement précieux.

Musique et danse font également partie intégrante de leur quotidien. Le peuple du désert est mélomane, particulièrement les gens du sable, et ils trouvent toujours une occasion pour jouer quelques notes. Au sein des clans, on retrouve des instruments assez simples : tambours en peau de bête, flûtes, harpes de voyage, guitares. Dans les milieux sédentaires - et plus riches - on peut plus facilement tomber sur un luth, un violon ou une cithare.

Ils produisent également de superbes vases, des bibelots, des récipients et bien d’autres objets en argile, magnifiquement ouvragés et peints, la poterie étant très répandue dans la nation.

En Arhab, les danseuses des dunes sont pour ainsi dire sacrées. On les voit comme des femmes intouchables, qui ont une grande importance dans le clan et qui sont très convoitées. Elles s’apparentent à des femmes-calices, tel des objets de culte. À travers elles, ce sont les déesses du désert qui dansent.

Les tatouages sont également très répandus. Là où normalement ils servent à signifier une appartenance, en Arhab, il s’agit plutôt d’une manière de conter son histoire. C’est une coutume qui s’est propagée jusqu’à la noblesse étrangère et c’est bien le seul territoire où ces dessins, de diverses couleurs, sont visibles sur la peau et non dissimulés sous les vêtements.




Culte


Le dieu tutélaire d'Arhab est Amon'Râ, le dieu du soleil ; il est accompagné de ses trois épouses Macha, Badb et Nemain, qui représentent les trois lunes d'Arven d'antan - de nos jours, seules deux sont visibles dans le ciel nocturne.
La légende veut que trois lunes aient habité les cieux d'Arven depuis la nuit des temps ; mais qu'à leur arrivée, les empereurs-mages aient capturé Nemain pour la rapprocher de la terre, et bâtir l'Ancrage sur son corps mutilé.
Leur départ n'a pas libéré Nemain, et le soleil continue de pleurer son épouse prisonnière loin de lui. Ainsi, il a ordonné qu'elle ne soit jamais laissée seule - et que, toujours, elle ait sur elle le regard de son époux ou d'une de ses sœurs.
Les Arhabéens ont toujours voué un culte sincère à ces quatre divinités qui rythment leur vie, et les danseuses des dunes honorent rituellement Amon'Râ et ses épouses ; c'est pour imiter cette famille divine que le sultan a traditionnellement plusieurs épouses.

Le clergé est surtout représenté à Vivedune, dans les grands temples où se déroulent les cérémonies traditionnelles quotidiennes. Les fêtes religieuses majeures voient la population nomade affluer vers la capitale pour prendre part aux réjouissances.
• Amon'Râ est le dieu tutélaire des souffleurs de verre : la chaleur du soleil est domptée pour façonner le verre.
• Macha est la sainte patronne du Dragon, le fleuve qui traverse le continent et qui irrigue les berges pour en faire des champs fertiles. La légende raconte qu'il est né des larmes du tout dernier dragon du continent, tandis qu'il s'éteignait seul, dernier des siens, il y a bien longtemps. Par extension, elle est la déesse des crues et tous les sédentaires de la savane veillent à ne pas la froisser.  
• Badb est la déesse tutélaire des trésors de la terre, à savoir l'argile et les gemmes, la sainte patronne des potiers et des joailliers, et par extension la protectrice des montagnes encerclant Arhab, qu'on nomme la Ceinture de Badb.
• Nemain est la déesse tutélaire des danseuses des dunes, qui exercent leur art afin de la distraire dans sa prison au-dessus d'elles, et par extension elle protège la mer des dunes.








Dernière édition par Admin le Dim 2 Fév 2020 - 2:27, édité 3 fois
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Message(#) Sujet: Re: Sultanat d'Arhab Sultanat d'Arhab EmptyDim 26 Jan 2020 - 14:56


Coutumes
et traditions




Mariage


Le mariage est une occasion de faire la fête, en Arhab.

Des fiançailles d’un an sont respectées, pour que la date des noces puisse être communiquée à tous les clans nomades arpentant le désert, de bouche à oreille, afin que les familles concernées puissent toutes être présentes pour la fête. Parmi le peuple des dunes, l’on se marie pour une durée précise, entre un et dix ans ; et à l’issue du terme, le mariage n’est reconduit que si les deux partis y consentent. Les festivités suivent le même principe, qu’il s’agisse de nomades du désert ou de sédentaires de la montagne ou de la savane. Les mariages sont l’occasion de grandes retrouvailles familiales sur plusieurs jours et génèrent habituellement des rassemblements considérables, propices à échafauder d’autres unions autour d’un thé à la menthe (pour ces dames) ou d’une outre d’alcool de dattes (pour ces messieurs).

Pour symboliser leur union, il est courant que les époux, homme et femme, se fassent tatouer un motif symbolisant leur conjoint.



Rites funéraires


En Arhab, on n’enterre pas les morts : on les emmure. Un processus de momification très poussé embaume les corps dans des huiles et substances aptes à les conserver ; et les corps parés de leurs plus beaux atours sont déposés dans des niches creusées à flanc de montagne, dans des vallées funéraires aux dimensions de véritables nécropoles. On place avec le défunt les possessions auxquelles il était le plus attaché. Il est fréquent que plusieurs membres d’une même famille partagent la même niche.

Pour le peuple nomade du sable, chaque passage près des vallées funéraires est l’occasion de se recueillir devant la dalle de pierre scellant l’entrée de la niche et d’évoquer le souvenir du disparu.

Les vallées sont surveillées par la garde thaumaturge du clan Khamsin, qui ne répond qu’au sultan. Clan bien particulier, il regroupe également les embaumeurs : ces veilleurs des morts sont très respectés parmi les autres clans arhabéens.





Vêtements


Les vêtements arhabéens sont très variés et répondent à des exigences climatiques bien spécifiques à l'environnement de leur possesseur.
Dans le désert, les vêtements couvrants visent à protéger le corps du sable omniprésent, et à conserver la chaleur quand la température chute à la tombée de la nuit.
Dans la montagne, les vêtements doivent également conserver la chaleur dans le climat frais de l'altitude.
Dans la savane, ils doivent être près du corps et pratiques pour permettre un labeur efficace.
À Vivedune, au sein du palais, les étoffes sont plus riches et plus élégantes, car les citadins ont moins de travail physique à fournir.

Les femmes portent traditionnellement des saris drapés autour de leur buste, souvent tissés de coton et de soie, parfois surbrodés de fil d'or pour les mieux nanties.
Les hommes portent des gandouras ou des sarouels, parfois sertis de brocart, et des turbans lors des événements officiels.
Aux pieds, les babouches sont très appréciées, ainsi que des bottes de cuir en extérieur.

Arhab étant le domaine de l'orfèvrerie, nombreux sont ceux à porter des gemmes, serties sur des montures en or.






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Message(#) Sujet: Re: Sultanat d'Arhab Sultanat d'Arhab EmptyDim 26 Jan 2020 - 15:49


Gouvernance
et relations




Politique


En Arhab, le sultan est le souverain absolu, et il règne avec sa sultane, la mère de son premier fils. Dans la famille royale, c’est toujours le garçon qui hérite, quel que soit le nombre de princesses nées avant lui ; il ne s’est jamais trouvé un sultanat sans héritier mâle et l’on n’ose imaginer ce qu’il adviendrait dans le cas contraire. La sultane a également une influence dans le royaume mais elle s’occupe majoritairement de tout ce qui n’incombe pas au souverain, notamment dans les domaines civils tels que l'éducation, le social, la santé et la religion. Le sultan régente tous les domaines principaux, notamment militaires et économiques, ceux que l’on considère très souvent comme apparentés aux hommes, alors qu’elle se chargera plutôt de la vie du palais, des interactions sociales, de l’accueil des invités en visite diplomatique et ainsi de suite. Si le dauphin vient à mourir, le second fils prend sa place, et la sultane retourne au harem, la mère du second fils prenant sa place (sauf si elle est également la mère de celui-ci).
Il y a six épouses pour un sultan donné, une de chaque clan : le harem compte donc une sultane et cinq concubines.

Il y a également des conseillers, un pour chaque aspect de la vie du désert, et le sultan leur prête une oreille attentive.

Parmi les clans arhabéens, l’organisation se fait autour d’un chef, l'émir, qui dirige les tribus de son clan et rend compte au sultan. En ce qui concerne les ressortissants étrangers possédant des domaines dans les montagnes, ils prêtent formellement allégeance au sultan lors de leur arrivée et paient des taxes au sultanat. Ils sont considérés comme des visiteurs étrangers et doivent se soumettre aux lois du sultanat. L'un des conseillers du sultan a la charge de gérer leurs demandes, comme ils n'ont pas d'émir pour transmettre leurs requêtes. Ceux de ces ressortissants étrangers ayant un parent arhabéen peuvent toutefois se revendiquer de ce clan, si l'émir concerné y consent formellement, auquel cas le domaine sera considéré comme affilié à ce clan et protégé par ses troupes.
Au cours de leurs voyages et de leurs négociations, les clans nomades favoriseront certains domaines et certaines familles plutôt que d’autres.

Le système judiciaire arhabéen est bien particulier. La justice au sein d'un clan est rendue directement par son émir ou émira. Pour les crimes de plus grande envergure, il est possible de faire appel à la justice du sultan : chaque semaine, il siège en cour de justice et prononce les peines des accusés pour lesquels les émirs se sont estimés non qualifiés.
• Pour les crimes de moindre importance, qu'il s'agisse du jugement d'un émir ou du sultan, le bannissement du clan ou du sultanat peut être requis. Des peines d'esclavage sont également fréquemment prononcées : le coupable est condamné à une durée précise de servitude en compensation de la faute commise. Il peut s'agir de quelques jours comme de dizaines d'années. À l'issue de ce délai, le condamné redevient une personne libre.
• Pour les crimes majeurs, l'émir ou le sultan peut ordonner une condamnation à participer aux jeux du cirque. Ils se tiennent une fois par an, à Vivedune, et voient s'opposer les condamnés les uns aux autres (qu'il s'agisse d'hommes ou de femmes). Le laps de temps séparant la condamnation du tournoi permet l'entraînement du gladiateur. À chaque édition des jeux du cirque, le sultan peut gracier un combattant qui l'aura favorablement impressionné, le plus souvent en commuant sa peine en durée d'esclavage. Le vainqueur de l'édition, à savoir le dernier survivant encore en lice (à part les éventuels combattants graciés) obtient sa liberté.
• Les crimes impardonnables, ceux pour lesquels la mort serait une punition trop douce, se voient punis par la peine de contemplation. Le condamné est enfermé dans une cellule accrochée au-dessus du Gouffre de Roc-Épine, surplombant le vide. La cellule est circulaire est le centre du cercle est creux, permettant au condamné de voir le vide considérablement long sous ses pieds. Il ne voit personne - ses repas sont fournis par une trappe dans le plafond, une fois par jour - et reçoit les soins et médicaments nécessaires à sa survie. Quand il ne supporte plus la solitude, il lui reste toujours la possibilité de sauter par le trou dans le vide...




Trône


Sultan régnant : Anthim d'Arhab (né d'une sultane du clan Sadaqa).
Sultane : Shéhérazade d'Arhab, du clan Khamsin.
Dauphin : Mansour d'Arhab (premier fils de Shéhérazade).
Princes et princesses : Rabah (premier prince, fils de la concubine Qoraïch), Majid (second prince, second fils de Shéhérazade), et une quinzaine de filles.

FAMILLE D'ARHAB :
13 mai 966 : Naissance de Shahryar.
21 août 966 : Naissance d’Anthim au harem d'Arhab. Il est le premier fils de Charif d'Arhab et sa mère, Aïcha Sadaqa devient sultane.
20 juin 969 : Naissance de Shéhérazade.
988 :  Le sultan Charif décède et Anthim prend sa place sur le trône d'Arhab, à l'âge de 22 ans. Shéhérazade devient sa première femme au harem.
15 juin 990 : Naissance de Mansour, premier fils d’Anthim et Shéhérazade d’Arhab.
30 juin 990 : Couronnement de Shéhérazade d’Arhab.



Diplomatie


Abyme : Unis dans leur lutte contre les créatures et monstres qui tentent régulièrement de conquérir les Tréfonds comme le Gouffre, les unités d'élite des deux royaumes ont fraternisé depuis longtemps et s'entraident pour défendre leur territoire respectif. Les échanges commerciaux avec l'Ancrage transitant par Vivedune, les deux peuples sont également liés par des contrats fructueux et coopèrent volontiers.
Ansemer : Les priorités du quotidien des deux nations n'ont rien de commun, entre la gestion des flots et des sables, et les tempéraments de leurs habitants n'ont pas réellement d'atomes crochus. Leurs relations sont relativement frileuses, même si le commerce est permis : les navires marchands descendent et remontent le Dragon à loisir. Le sultan actuel, toutefois, entretient de bonnes relations personnelles avec les trois actuels dirigeants du Triumvirat, ce qui est peut-être le signe d'une amélioration future des liens entre les deux nations.
Déméria : Leur passion commune pour le miel n'est pas la seule particularité des deux nations. Déméria exporte quantité d'artefacts magiques prisés en Arhab, contre les bijoux raffinés fabriqués par les joailliers du désert. Le commerce est florissant, et les sultanes arhabéennes sont traditionnellement proches des matriarches démérianes.
Sombreciel : Les Cielsombrois et les Arhabéens n'ont pas réellement de choses en commun, mais apprécient chacun le commerce de l'autre. Ils échangent donc quantité de marchandises. Les souverains des deux nations ne s'entendent guère : d'une facétie de gosse à des outrages plus sérieux, Anthim d'Arhab et Castiel de Sombreflamme ne s'apprécient pas, mais avec suffisamment de maturité pour ne pas impacter les relations entre leurs territoires.




Armée


Arhab est traditionnellement neutre, depuis plusieurs siècles, mais entretient tout de même plusieurs groupes militaires d'élite, les sentinelles. Elles gardent les abords du Gouffre de Roc-Épine et repoussent les monstres qui voudraient en sortir. Plusieurs escadrons sont également postés dans Vivedune et dans le palais du sultan, dont ils assurent la sécurité. Il y a quelques femmes combattantes dans ce corps d'élite, traditionnellement attachées à la protection des femmes du harem et de leurs enfants.
Les sigisbées, hommes de confiance de sultan et soigneusement choisis, sont attachés à la protection de la sultane et du prince héritier.

En dehors de ces élites, Arhab n'a pas d'armée de métier à proprement parler. Toutefois, les enfants de tous les clans sont entraînés au combat, principalement les garçons mais également une partie des filles, et sont prêts à répondre à tout appel aux armes émis par le sultan.





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